“Quand on a été torturé ensemble, quand on a partagé les mêmes cellules de détention, qu’on ait fait partie des mêmes convois de déportation, d’exil intérieur, il est normal qu’on soit du même côté.”
Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est à dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (Mars 1996)
“La grosse erreur a été de faire croire que la démocratie peut tout régler comme par un coup de baguette magique. Une démocratie se bâtit lentement avec des hommes et des femmes qui y adhèrent et auxquels, il faut donner toutes les explications qui s’imposent.”
Issé Doucouré, (avril 2001)
“Les nouvelles générations sont venues au syndicalisme, parce qu’il y a des grands parleurs. Et le peuple ne croit qu’à celui qui crie haut.
Ils n’ont aucune formation, aucune expérience. Ils sont uniquement guidés par le profit. C’est pourquoi aujourd’hui, l’UNTM n’est que l’ombre d’elle-même”.
Sambi Touré, journaliste (Avril 2001)
“Le Mali est l’un des pays qui a le plus grand nombre d’organes dans la sous-région. Mais, le problème de cette presse, c’est la qualité, pour parler de professionnalisme”.
Choguel Maïga, Secrétaire général du MPR (Avril 2000)
« Les témoignages et les contributions lors des débats le 9 Avril 2000 ont présenté ATT comme un militant de longue date du Mouvement Démocratique. Dans un pays où la loyauté est élevée au rang de culte, est-ce rendre service à l’officier ATT que de le présenter systématiquement comme un opposant qui a su gagner l’admiration, la sympathie et la confiance du Président Moussa Traoré en attendant de l’abattre, le moment venu ? ».
Fatoumata Siré Diakité, Présidente de l’APDF (Février 2003)
« Je me sentirais frustrée d’envoyer mon enfant à l’école (NDLR : avec la pédagogie convergente) et qu’il vienne me dire, le matin, « Maman, ni sôkoma » (bonjour, Maman).
Alpha O. Konaré Président de la République 2000
Il s’agit pour nous de gouverner l’avenir plutôt que d’en être le jouet. L’intégration seule, il faut le dire, nous permettra de gérer les conditions créées par le déclin des deux principaux champs de force qui ont organisé depuis 40 ans les relations internationales. Il n’y aura désormais de solutions que collectives aux menaces, aux tentatives de déstabilisation dont nous pourrions être l’objet.
Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)
« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».
Feu Me Demba Diallo
« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».
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