Propos mémorables : Oumar Mariko, Secrétaire général SADI : 1998

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« J’entends des gens dire, si Moussa Traové avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre : ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».

 Feu Modibo Keïta, Président de la République (19 Novembre 1968)

“Le Mali, ce n’est pas nous, ce n’est pas non plus ceux qui viennent de prendre le pouvoir. Le Mali, c’est vous !” [NDLR : s’adressant à la jeunesse]

 

Général Moussa Traoré, Président de la République (1978)

“Cette fois-ci, (NDLR : s’adressant aux élèves et étudiants en grève)  le parti ne cèdera pas ! Il ira jusqu’au bout ! Autant de jours chômés, autant de 1000 F en l’air !”

 

Alpha Oumar Konaré, Président de la République (Mars 1996)

“La grosse erreur a été de faire croire que la démocratie peut tout régler comme par un coup de baguette magique. Une démocratie se bâtit lentement avec des hommes et des femmes qui y adhèrent et auxquels, il faut donner toutes les explications qui s’imposent.”

 

Moussa Kolon Coulibaly, Procureur (Novembre 1999)

“Que le phénomène de la corruption touche toute la société, cela est réel, d’autant plus que la nature humaine est ainsi faite. Que dans toutes les couches socio-professionnelles, il peut exister des brebis galeuses.

Mais je peux vous affirmer que c’est dans une moindre mesure que le phénomène se constate en réalité au niveau de la justice.”

 

Adame Bâ Konaré, première Dame du Mali (Mars 2001)

“Moi-même, je sais que les dossiers de justice, malheureusement, ne sont toujours pas rendus à la satisfaction des femmes. J’enrage, moi-même, de voir que les femmes sont les souffre-douleurs dans les foyers par rapport aux lois.”

Issé Doucouré, (avril 2001)

“Les nouvelles générations sont venues au syndicalisme, parce qu’il y a des grands parleurs. Et le peuple ne croit qu’à celui qui crie haut.

Ils n’ont aucune formation, aucune expérience. Ils sont uniquement guidés par le profit. C’est pourquoi aujourd’hui, l’UNTM n’est que l’ombre d’elle-même”.

 

Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)

« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».

 

Me Demba Diallo

« Les partis qui ont émergé après le renversement de la dictature ont eu des portefeuilles, les ont acceptées et ont assumé leurs responsabilités jusqu’à un moment où ils ont commencé à se dire « au fond, ceux qui dirigent nous ont donné des strapontins, des miettes. Nous voulons plus. Ote-moi que je m’y mette ».

 

Me Demba Diallo, Avril 1997

« S’il y a quelqu’un pour sauver le processus démocratique que nous avons instauré en 1991 au Mali, c’est bien nous et non ceux qui se réclament de l’héritage de Moussa Traoré et leurs alliés ».

 Rassemblés par

Boubacar Sankaré

 

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