Propos mémorables : Me Mountaga Tall (1994)

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« La démocratie est un concept nouveau dans notre pays. Nous sommes tous en apprentissage… Notre processus démocratique est ainsi réduit à une conquête permanente du pouvoir…. »

 

Mohamedoune Dicko de l’ADEMA (1994)

« A l’heure actuelle, les partis devraient jouer le rôle politique réel car la majorité des Maliens est gérée par les partis politiques. Même la société civile a ses partis… nous avons l’impression qu’on veut passer par dessus la tête des partis… »

 

Tiébilé Dramé, président du PARENA (2000) 

« Nous ne sommes pas égoïstes, nous ne sommes pas un parti de boycott. La preuve, nous irons aux élections même avec ces textes… Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons commencer à adopter cette position. (Les élections), le PARENA y a cependant pleinement participé sans faire de la présence des « canards boiteux », une condition préalable ».

 

Soumeylou Boubèye Maïga de convergence 2007 (2001)

« Je crois que souvent il faut que nous ne perdions pas de vue l’objectif visé. Je crois que la démocratie favorise l’expressions des contradictions, des opinions et en même temps donne des clés à notre action dans l’histoire. »

 

Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001

« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est à dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».

 

Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003

« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».

 

Soumeylou Boubèye Maïga (2000)

« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».

Rassemblés par

Boubacar Sankaré 

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7 COMMENTAIRES

  1. J’ai bien aimé ce passage du prof Yoro DIAKITE:”… révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national.”C’est justement cette attitude qui nous a amenés là où nous en sommes aujourd’hui:Bè ko fo nka nta yé malikola. 😆 😆 😆 😆

  2. Merci et vraiment bravo pour le journaliste qui a pris la peine de faire une petite recherche dans les archives! Ce qui a manqué à notre democratie, c’est le devoir de bien informer! merci et courage. Ces quelques citations de nos propres frères sur nous mêmes valent mieux que toutes les analyses politologiques depuis que la guerre a commencé. merci pour ce bain historique confortant!
    je n’aime pas le nom de “malindivisible” car la question ne se pose même pas et s’en referer et surout par écrit est un gros péché cardinal qui conduit à l’enfer sans jugement! mais je suis d’accord avec lui qu’il faut arrêter et juger les coupables, et à commencer par Alpha plus tous ses élèves: enseignant, fils d’enseignant, mari d’enseignante et il n’a enseigné à ses élèves que la peur, la fuite en avant, le complexe.

  3. Je pense que ces différentes citations suffisent largement pour cerner la vie opportuniste ou arriviste des hommes politiques maliens.Ces analyses viennent de leurs forts interieurs.Quelle honte!

  4. C’est du pipeau, le Mali a perdu Kidal pour de bon. Tant que c’est la France qui gagne les batailles, elle fera ce qu’elle voudra de notre pays. Normal non? Meme dans les famille au Mali, celui qui est riche est consideré comme le chef de famille et est respecté. Soyons logique, l’erreur a été de laisser la France faire la guerre à notre place. Avons nous le choix? Mais nos dirigeants qui ont pillé ce pays pour qu’apres l’armée n’ait pas les moyens de faire ses obligations doivent payer pour leur acte. Il faut les juger tous à commencer par ATT et meme Dioncounda qui a été ministre de la defense sous Alpha.

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