Bakary Koninba Traoré (Juillet 1996) :
« Le parti ADEMA contraste d’avec beaucoup de partis se plaçant dans l’opposition politique par le sens de la mesure, de la courtoisie, alors qu’ailleurs le langage est obscène, injurieux, violent et irresponsable. Cette attitude est à approfondir, à cultiver, à continuer. C’est une chance pour le Mali ».
Me Mountaga Tall, Président du CNID 1997
« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».
Me Demba Diallo, Avril 1997
« S’il y a quelqu’un pour sauver le processus démocratique que nous avons instauré en 1991 au Mali, c’est bien nous et non ceux qui se réclament de l’héritage de Moussa Traoré et leurs alliés ».
Mohamed Lamine Traoré, Secrétaire national du MIRIA (1999)
« Il est impossible de faire du neuf avec du vieux
Ibrahim Traoré, Directeur de Publication Le Républicain Mai 1999
« Qu’on l’aime, qu’on le haïsse, importe peu. Le Président Alpha Oumar Konaré, au cours de son mandat, a fait preuve d’une humilité déconcertante et d’un sens de l’Etat dont on trouverait difficilement la réplique ailleurs sur le continent ».
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».
Me Adame Bâ Konaré, épouse de l’ancien Président Alpha (Mars 2000)
« Les femmes sont encore confrontées à des problèmes de droit. Moi-même, je suis particulièrement sensible à cela. Je sais que les décisions de justice malheureusement ne sont pas toujours rendues à la satisfaction des femmes. J’enrage souvent de voir que les femmes sont les souffre-douleus dans les foyers par rapport aux lois.
Issé Doucouré, (avril 2001)
“Les nouvelles générations sont venues au syndicalisme, parce qu’il y a des grands parleurs. Et le peuple ne croit qu’à celui qui crie haut.
Ils n’ont aucune formation, aucune expérience. Ils sont uniquement guidés par le profit. C’est pourquoi aujourd’hui, l’UNTM n’est que l’ombre d’elle-même”.
Fatoumata Siré Diakité, Présidente de l’APDF (Février 2003)
« Je me sentirais frustrée d’envoyer mon enfant à l’école (NDLR : avec la pédagogie convergente) et qu’il vienne me dire, le matin, « Maman, i ni sôkoma » (bonjour, Maman).
Général ATT Président de la République (Juin 2003)
Quelque soit votre volonté de lutter contre la corruption, si vous avez une justice qui ne soit suit pas , vous perdez votre temps. »
Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :
« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».