Propos mémorables : Général ATT Président de la République (Juin 2003)

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Amadou Toumani Touré

Quelque soit votre volonté de lutter contre la corruption, si vous avez une justice qui ne soit suit pas, vous perdez votre temps. »

Pr. Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ (sept 1994)

« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».

 Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999

« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu.

Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

 

Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994

« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés.

C’est ça l’approche du BDIA.

Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.

Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.

Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».

Younouss Hameye Dicko secrétaire général de l’UDD novembre 1994

« Nous ne pouvons pas comprendre que, parce que, on est rebelle, parce que, on est gouvernement, dans le dossier du nord, seuls ces deux parlent au nom des populations, gèrent la situation dans le nord, alors que les véritables populations dans le nord n’ont jamais participé à la gestion du dossier ».

 

Me Abdoulaye Garba Tapo (Président du RND, 1997)

« Nous avons toujours pensé que le Mali, c’est notre Mali à tous et que nous devons le construire. Pour cette raison, nous pensons qu’il fallait éviter qu’il y ait des camps ennemis qui soient là à s’affronter inutilement ».

Soumeylou Boubèye Maïga (2001)

« Au moment de la lutte contre le régime de Moussa, les associations, les organisations, les syndicats, les simples citoyens ont estimé devoir rassembler leurs énergies, leurs efforts pour vaincre le régime… une fois que cet objectif a été atteint, chacun va dans son camp ».

Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)

« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».

 

Feu Me Demba Diallo (1998)

« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».

 

Sambi Touré, journaliste (Avril 2001)

“Le Mali est l’un des pays qui a le plus grand nombre d’organes dans la sous-région. Mais, le problème de cette presse, c’est la qualité, pour parler de professionnalisme”.

 

Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)

“Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis.”

 

Boubacar Sankaré

 

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1 commentaire

  1. Mohamed Lamine avait raison, la justice est infestée de juges corrompus. Ce n’est pas demain la veille qu’on aura des vrais juges, des bons, des droits, des justes comme la justice. C’est dommage, alors qu’il y’a de la matière pour eux, tant la corruption est débordante par les temps qui courent. Mais l’Adema a fini par éclater parce que plein de faux culs. La preuve est sous vos yeux désormais.
    Thierno Hadi a vu juste, les leaders religieux ne sont que des hommes d’affaires au service des politiques auxquels ils vendent les voix de leurs fidèles plus cons qu’autre chose. Pendant qu’ils encaissent la nuit à l’abri des regards indiscrets, à la mosquée, ils galvanisent les cons à aller voter pour tel ou tel candidat chez qui ils ont encaissé la veille.
    Tiéoulen Konaté n’a pas vécu pour voir ce qui se passe actuellement dans ce pays. La surenchère est devenue un moyen de chantage pour les salopards du nord, qui savent qu’ils ont affaire à un Président d’une mollesse jamais égalée. Un Président frileux, qui ne souhaite qu’une chose, poursuivre le vol et la gabegie, même s’il doit payer une prime à la rébellion et aux djihadistes, pourvu qu’il reste tranquille au pouvoir.
    Younous Hamey doit se souvenir, que I.B.K a rejeté la proposition des autres acteurs politiques, de faire participer toutes les tendances du pays une table ronde pour que les Maliens puissent parler d’une seule voix à Alger. I.B.K n’avait pas mesuré l’ampleur de la tâche, il croyait pouvoir tout régler à son niveau, nombrilisme oblige. Mais en ignorant qu’il est, il est allé vendre le nord-Mali à vil prix pour des intérêts sordides, sans savoir qu’il a commis une bêtise.
    Tapo voit tous les jours les guerres des tranchées qui se succèdent entre partis politiques de mêmes bords au profit du parti au pouvoir, si ce n’est pas celui-ci qui attise le feu entre eux. Chacun veut sa part du gâteau, et les intérêts du peuple peuvent attendre.
    Boubèye a raison. L’Adema n’était que la rampe sur laquelle il fallait monter pour vaincre le régime de Moussa Traoré et s’installer au pouvoir, mais les membres n’avaient ni le même agenda, ni les mêmes convictions. Il y’ avaient des socialistes, des libéraux et des centristes. Une fois la guerre gagnée, chacun a voulu mettre son programme en avant. Ce qu’ils avaient de collectif, c’est que chacun voulait devenir riche et très rapidement. La ruche a fini par exploser pour cause de divergences d’idéologiques.
    Alpha, bien que bon démocrate a ouvert la porte aux pandores pour les plus grands voleurs de la République. De promesses non tenues, il en a fait des milliers. La seule chose qu’on retiendra de lui, c’est la mise en garde faite aux Maliens de jamais accepter d’élire I.B.K. Il n’a pas été compris. Il fallait que les Maliens testent d’eux mêmes l’animal pour lui donner raison enfin. Il savait que I.B.K allait niquer les Maliens.
    Demba devait savoir aussi, que les adversaires de Moussa auxquels il fait allusion, n’étaient pas des enfants de cœur. Ils voulaient tuer Moussa Traoré tout simplement pour s’emparer du pouvoir. On ne connait pas quelqu’un qui irait embrasser sur la bouche celui qui a voulu sa mort. Moussa a eu la main peut-être lourde, mais ils avaient cherchés à le liquider et ils ont échoué. Ils n’ont eu que ce qu’ils méritent en terme militaire bien entendu.
    Sambi n’a pas tout à fait tort, mais son journal aussi n’est pas très professionnel que l’on sache. La qualité des journaux Maliens fait honte. Mêmes des élèves de 5e année peuvent devenir rédacteurs en chef dans certains organes de la place, tellement ils sont des tchouné dans la profession.
    Zoumana est fou, lui, il croit très fort aux hommes de valeur qui foisonnent dans ce pays, mais il ne sait pas qu’ils se sont tous laissé gagner la tentation de l’argent facile. C’est à force de fréquenter les malfrats politiques de ces derniers temps. Tout le monde n’est pas comme lui, c’est bien pourquoi il dérange plutôt qu’il n’arrange. Beaucoup de Maliens souhaitent le voir au pouvoir pour combattre la horde sauvage de voleurs et de corrompus, qui se sont emparés du pouvoir et ne comptent pas le lâcher. Les intérêts des populations, ce ne sont pas leurs problèmes. Puisque Zoumana n’a pas pillé les caisses de l’état, il lui faudra un grand argentier pour soutenir sa campagne, afin qu’il soit élu pour le bonheur des populations pour lesquelles il se fait beaucoup de soucis. Il doit se faire moins direct en évitant dans ses discours, les menaces contre les brigands financiers. Une fois qu’il a gagné, il peut alors mettre en route le rouleau compresseur contre les affameurs du peuple, mêmes si ceux-ci se trouvent dans son propre camp. Les Maliens l’aiment bien, mais les cadres véreux ont peur, qu’il ne vienne mettre du sable dans leur couscous. Il existent des hommes qui comme lui, peuvent relever les défis, mais les politiciens voleurs font tout pour qu’un Zoumana Sacko ne prenne pas les rênes du pouvoir dans ce pays. Ce serait la nouvelle grande prison en construction à Koulikoro qui deviendra leur habitat, c’est plus que sûr et certain, connaissant l’homme. Puisse le bon Dieu nous débarrasser de la horde corrompue de I.B.K. Le souhait de la plupart des Maliens, c’est de voir Zou à la tête de ce pays meurtri, pillé, grugé, dépouillé, abâtardi, spolié et malmené par ses propres fils. Si les Maliens n’engagent pas dès à présent l’insurrection contre l’infamie qui dirige ce pays, il ne leur restera plus que leurs yeux pour pleurer. Chasser I.B.K du pouvoir est un devoir sacré pour tout bon Malien, c’est à dire ceux qui aiment leur pays, leur peuple. I.B.K est un accident de la circulation politique dans ce pays, une gangrène, qui finira par détruire le pays tout entier, après qu’il ait posé les jalons de sa partition. Il a capitulé devant les pédés de rebelles, restent maintenant les djihadistes violents, puisqu’il s’acoquine déjà avec le modéré Mahmoud Dicko ami de Amadou Koufa le bâtard, et allié de Iyad le fils de pute de criminel, ennemi du Mali, de ses valeurs, de sa laïcité et de son unité.

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