Propos mémorables : Alpha Oumar Konaré, Président de la République (1997)

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Le  pouvoir ne reviendra qu’à celui que Dieu et le peuple auront choisi ».

Feu Me Demba Diallo (1998) 

« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».

Amadou Toumani Touré, Président du CTSP 

« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».

Me Mountaga Tall (CNID, 1996)

« Nous œuvrons pour la réconciliation nationale. Nous ne jouerons pas à l’exclusion. Cependant, nous l’avons toujours dit : nous ne serons jamais les alliés de ceux qui ont les mains souillées de sang ou qui ont pillé les biens du pays ».

Professeur Yoro Diakité (2002)

« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».

Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)

« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».

Feu Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ sept 1994

« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».

Général ATT Président de la République (Juin 2003)

Quelque soit votre volonté de lutter contre la corruption, si vous avez une justice qui ne soit suit pas, vous perdez votre temps. »

Me Adame Bâ Konaré, épouse de l’ancien Président Alpha (Mars 2000)

« Les femmes sont encore confrontées à des problèmes de droit. Moi-même, je suis particulièrement sensible à cela. Je sais que les décisions de justice malheureusement ne sont pas toujours rendues à la satisfaction des femmes. J’enrage souvent de voir que les femmes sont les souffre-douleus dans les foyers par rapport aux lois.

Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :

« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».

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