Propos mémorables

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Alpha Oumar Konaré (Président de la République Mai 1994)

…De toutes les remises en cause que nous vivons, celle concernant le fait National, le rejet de ses expressions autoritaires et oppressives et le besoin de lui conférer de nouvelles significations, libératrices de l’homme, constitue l’interpellation principale…

… Il est de la responsabilité de l’Etat, de donner la preuve qu’il entend et qu’il est en mesure d’assurer la sécurité de toutes les personnes à quelque groupe socio-ethnique qu’elles appartiennent, ainsi que la sécurité de leurs biens.

Il appartient aux Mouvements, de confirmer leurs engagements en faveur de la paix et de la sécurité.

Il leur appartient, sans plus aucun retard, de contribuer à la lutte contre les actes de banditisme…

Si l’émergence de regroupements, d’associations prenant en charge les préoccupations des populations est normale dans une démocratie, leur expression sous des formes armées, de violence ou de haine, ne saurait être que condamnable.

Prenons-y garde ! »

 

Me Demba Diallo

« Les partis qui ont émergé après le renversement de la dictature ont eu des portefeuilles, les ont acceptées et ont assumé leurs responsabilités jusqu’à un moment où ils ont commencé à se dire « au fond, ceux qui dirigent nous ont donné des strapontins, des miettes. Nous voulons plus. Ote-moi que je m’y mette ».

 

Me Wahab Berthé, secrétaire général du RDP, novembre 1994

« Le constat que l’on peut faire, c’est que, ces attaques, sont des actes de terrorisme et il faut les combattre en tant que tels.

Ce sont des actes de terrorisme qu’on ne peut pas tolérer dans un Etat de droit, parce qu’il s’agit de prendre la Nation en otage…

Il est évident que la politique, c’est faire la guerre et faire la guerre, c’est faire la politique. Les deux vont ensemble ».

 

Younouss Hameye Dicko secrétaire général de l’UDD novembre 1994

« Nous ne pouvons pas comprendre que, parce que, on est rebelle, parce que, on est gouvernement, dans le dossier du nord, seuls ces deux parlent au nom des populations, gèrent la situation dans le nord, alors que les véritables populations dans le nord n’ont jamais participé à la gestion du dossier ».

 

Me Mountaga Tall, Président du CNID 1997

« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».

 

Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999

« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

 

Pr Mamadou Lamine Traoré, Secrétaire général du MIRIA (1999) 

« Au MIRIA, nous restons convaincus que le changement ne saurait jamais être un simple slogan de circonstance et la lutte contre la corruption, un effet de mode ou de marketing politique ».

 

Moussa Kolon Coulibaly, Procureur (Novembre 1999)

“Que le phénomène de la corruption touche toute la société, cela est réel, d’autant plus que la nature humaine est ainsi faite. Que dans toutes les couches socio-professionnelles, il peut exister des brebis galeuses.

Mais je peux vous affirmer que c’est dans une moindre mesure que le phénomène se constate en réalité au niveau de la justice.”

 

Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)

« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».

 

Rassemblés par

Boubacar Sankaré

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