Alpha Oumar Konaré (Président de la République Mai 1994)
« … Il est de la responsabilité de l’Etat, de donner la preuve qu’il entend et qu’il est en mesure d’assurer la sécurité de toutes les personnes à quelque groupe socio-ethnique qu’elles appartiennent, ainsi que la sécurité de leurs biens ».
Feu Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ sept 1994
« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».
Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994
« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés. C’est ça l’approche du BDIA.
Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.
Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.
Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».
Me Demba Diallo, Avril 1997
« S’il y a quelqu’un pour sauver le processus démocratique que nous avons instauré en 1991 au Mali, c’est bien nous et non ceux qui se réclament de l’héritage de Moussa Traoré et leurs alliés ».
Alpha Oumar Konaré Président de la République (1998)
« Il s’agit pour nous de gouverner l’avenir plutôt que d’en être le jouet. L’intégration seule, il faut le dire, nous permettra de gérer les conditions créées par le déclin des deux principaux champs de force qui ont organisé depuis 40 ans les relations internationales. Il n’y aura désormais de solutions que collectives aux menaces, aux tentatives de déstabilisation dont nous pourrions être l’objet. »
Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».
Général Moussa Traoré, (ex-chef de l’Etat) 1999
« Au procès crimes politiques, on n’a pas pu démontrer que j’ai donné l’ordre de tirer sur la foule et au procès pour crimes économiques, on n’a trouvé nulle part la trace des prétendus milliards de dollars que j’aurais détournés ».
Choguel Maïga, Président du MPR Mai 1999
« Nous pensons qu’il est inadmissible sur le plan militaire, qu’on amène les matériels de l’armée malienne pour une telle mission (NDLR : mission de maintien de la paix en Sierra Léone). Car, nous comprenons difficilement une telle option ».
Colonel Youssouf Traoré, Avril 2000 (à propos de IBK)
« Le nouveau Premier Ministre, ex-conseiller à la Présidence est peu connu sur la scène politique. Mais, au fil des mois et des ans, il se révèlera comme un homme sans foi et sans loi, ayant comme seuls moyens de gouverner, l’arrogance, l’injustice et la répression de type stalinien ».
Feu Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)
« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».
Madame Adame Ba Konaré Première Dame du Mali (Mars 2001)
« C’est un erreur grave de croire, qu’il y a des acquis définitifs.
Au contraire, il faut rester vigilant par rapport à tous les acquis.
Cela est ma philosophie de la vie. On croit aujourd’hui qu’on a certaines choses et que plus rien ne pourra les remettre en cause. Malheureusement, ça peut très bien basculer. On a des exemples où il y a des bonds négatifs en arrière de plusieurs siècles, comme si l’humanité était emparée de barbarie, de folie soudaine. »
Adame Bâ Konaré, première Dame du Mali (Mars 2001)
“Moi-même, je sais que les dossiers de justice, malheureusement, ne sont toujours pas rendus à la satisfaction des femmes. J’enrage, moi-même, de voir que les femmes sont les souffre-douleurs dans les foyers par rapport aux lois.”
Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003
« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».
Rassemblés par