Propos mémorables

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Alpha O. Konaré Président de la République : 8 Juin 1992

« Nos frontières ne devraient plus être comme ces postes frontières, livrées aux seules forces de l’ordre, devenant à l’occasion forces de suspicion et de contrôle, ces zones où l’on cherche à se faire peur, où l’on veut marquer les différences.

Ces espaces ont le plus besoin de gestion commune, concertée, de gestion à la base, où, place devrait se faire à une participation et un contrôle populaire plus grand, à une mise en commun plus prononcée de nos potentialités, de nos capacités, à une revitalisation de notre fraternité ».

 

Zeïdane Ag Sidalamin Conseiller technique Commissariat au Nord 1993

« Le pacte National, conclu le 11 avril 1992 à Bamako, est un acte de réconciliation nationale au service de la sécurité, du développement et de la démocratie. Il constitue un symbole et une expérience. Expérience, car ce pacte constitue un bel héritage à léguer aux générations futures ».

 

Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003

« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui, hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».

 

Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994

« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés.

C’est ça l’approche du BDIA.

Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.

Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.

Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».

 

Me Mountage Tall Président du CNID novembre 1994

« Il faut certainement mater la rébellion, mais là aussi, éviter toute surenchère, parce que, tout arabo-touarégue n’est pas rebelle ».

 

Me Wahab Berthé, secrétaire général du RDP, novembre 1994

« Le constat que l’on peut faire, c’est que, ces attaques, sont des actes de terrorisme et il faut les combattre en tant que tels.

Ce sont des actes de terrorisme qu’on ne peut pas tolérer dans un Etat de droit, parce qu’il s’agit de prendre la Nation en otage…

Il est évident que la politique, c’est faire la guerre et faire la guerre, c’est faire la politique. Les deux vont ensemble ».

 

Me Abdoulaye Garba Tapo (Président du RND, 1997)

« Nous avons toujours pensé que le Mali, c’est notre Mali à tous et que nous devons le construire. Pour cette raison, nous pensons qu’il fallait éviter qu’il y ait des camps ennemis qui soient là à s’affronter inutilement ».

 

Rassemblées par

boubacar Sankaré

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