Propos mémorables

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Général Moussa Traoré, Président de la République : 1979

« Ce qui m’a énervé et vexé, c’est quand, Karim Dembélé est venu me présenter dans une mallette 24 millions que j’ai refusés, mais que ma femme prendra à mon insu ».

 

Amadou Toumani Touré, Président du CTSP (1991) 

« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».

 

Oumar Mariko, Secrétaire général AEEM (1992)

« L’AEEM n’avait pas comme objectif de renverser Moussa Traoré »

 

Feu Almamy Sylla, candidat aux élections présidentielles 1992

« Moi, j’ai mon avenir derrière moi, les autres ont leur avenir devant eux ».

 

Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)

« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir.

Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».

 

Alpha O. Konaré Président de la République 1996

« La terre est l’héritage commun de tous. Nul ne se sauvera sans les autres ! Nul ne se sauvera sans l’Afrique ».

 

 

Soumeylou Boubèye Maïga (2000) 

« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui

ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».

Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999

« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se son préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu.

Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

 

Professeur Yoro Diakité, Président du BARA (2003)

« Le Mali a une démocratie éclopée ».

 

Professeur Yoro Diakité

« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».

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8 COMMENTAIRES

  1. Général Moussa Traoré, Président de la République : 1979

    « Ce qui m’a énervé et vexé, c’est quand, Karim Dembélé est venu me présenter dans une mallette 24 millions que j’ai refusés, mais que ma femme prendra à mon insu ».

    J’avoue que je suis abassourdi par cette citation. Et malgré tout certains ont le culot de dire qu’il n’y avait pas de corruption au temps Moussa. Un Président de la République qui refuse un cadeau et sa femme l’accepte volontier. Pourtant, on a assisté aux procès des lampistes de la soit-disante “corruption” devant la Cour de Surété de l’Etat, à des sanctions administratives sans procès et infligées au gré de l’humeur de Moussa TRAORE.
    Je me rappelle un cas de sanction administrative inflgée à un cadre qui n’était pas d’une bonne senteur parce qu’il disait tout haut ce que pensait les autres. Pour justifier cette sanction, les chefs intermédiaires disaient tout simplement à la personne visée et fixée dans le colimateur “C’est le Président qui l’a dit” “c’est le Secrétaire Général du Parti qui le demande” “c’est le ministre de la Defense qui l’enjoint”.
    Et voilà un regime exemplaire pour certains.
    A l’avènement de ATT (le fourbe), les Moussaïstes criaient sur les toîts ce -ci:” Tout ce que ATT est entrain de réaliser c’était déjà dans le plan de Moussa”. On oubliait que ce plan de Moussa bien qu’ayant fait 23 ans de pouvoirs, n’a jamais pu réaliser ce plan.
    ATT a fait de son mieux à vrai dire mais, il a bafoué l’autorité, encouragé la corruption, a fait faillir les armes du Mali. Voilà ce qui a terni tout son règne.

    VIVE LA RAPUBLIQUE

  2. Moussa Traoré, AOK à ATT et IBK : Si tu vois le lâche, attends-toi à voir son double, et qui est son double ? La trahison !
    Quand on trahit un ami, on devient un “Judas”, mais quand on trahi son peuple, on devient mercenaire, charlatan, flibustier et même un dogue.
    La chose la plus rebutante est la confiance du peuple, elle s’arrête là où commence la trahison et fait place à la déception. L’ennui avec nos hommes politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature, alors que l’on fait leur portrait c’est pour cela que nous sommes d’accord d’avec Massa Makan Diabaté quad il dit ceci : Si tu vois le lâche, attends-toi à voir son double, et qui est son double ? La trahison ! » .La politique, plus ça change, plus c’est la même chose, pourrait- on dire à tous les incrédules qui se crèvent les yeux à supporter les mêmes gens qui depuis plus de quarante ans racontent les mêmes rapines.
    La première des trahisons contre notre peuplea commencé dans la politique de notre ère sous Moussa Traoré, Moussa freina le régime le plus progressiste le seul régime qui a fait la plus grande réforme de l’éducation jamais égalée en Afrique française ou francophone, Moussa Traoré a brisé l’espoir d’un peuple qui allait être différent de ce que nous connaissons car un proverbe songhaï dit « Celui qui veut déjeuner avec du poulet doit attacher son coq depuis la nuit » ; et les souches du pouvoir de Modibo étaient parties sur des égides progressistes claires dont le détournement du denier public est extraordinaire quasi inexistant, des termes comme au pays des voleurs c‘est le festival des brigands pour dissuader les suceurs de sang de notre parcimonie, je pense que les gensqui savent mieux sur Modibo doivent dire tout le bien que notre génération ne sait pas afin de briser la faction de silence entretenue et exécutée par les analphabètes pour en fin avoir des repère, dans un pays ou le repère est une denrée rare, surtout à l’approche de son centenaire, du centenaire de Modibo Keita, le 04(quatre) juin de cette année, je suis d’accord d’avec Fidel Castro quand il disait de Modibo « El es un hombre cuyo la elegancia fisica es similar a su elengancia inetellectual y moral » autrement dit « C’est un homme dont l’élégance physique est similaire à l’élégance intellectuelle et morale ».Tellement nos démocrates sincères et clandestins ont déçu les gens, on a tendance, notre génération et celle qui s’adosse à nous ont tendance à oublier que le régime de Moussa a torturé ,fusillé, embastillé, volé , enlevé, menti, injecté du poison pour que des gens comme kary Dembélé «professeur chevronné de philo » soit clochardisé et dépendre de l’alcool pour en fin mourir à petit feu dans un misérabilisme abyssal . Dans le livre de Samba Gainé Sangaré intitulé:Dix ans de bagne mouroir de Taoudénit. Ce livre est une véritable œuvre cinématographique, avec des acteurs réels et des moments réels, dans un style sans reproche aucun qui démontre toute l’atrocité du régime dont certains continue à faire l’éloge.Prenons le chapitre, la mort du capitaine Yoro Diakité que nous allons raconter littéralement. « A ces débuts à Taoudénit, Yoro avait connu des déboires multiples. Militaires et détenus lui reprochaient d’être le principal signataire du décret d’ouverture du pénitencier. Il était le chef du gouvernement provisoire au lendemain du coup d’Etat de novembre 1968.Il faut dire qu’à son arrivée, Yoro Diakité était complètement déboussolé. Etait-ce dû à la nature délicate du poète ou était-ce que Yoro Diakité connaissait d’avance ce qui l’attendait au pénitencier ? Il a eu ses premières difficultés sur la route de la gorgotte.
    N’étant pas bon marcheur il était fréquemment fouetté aux mollets qui finirent pas s’enfler, compromettant d’avantage ses capacités de marcher vite…Un après-midi nous étions en train de construire un magasin dans le carré des détenus, côté cuisine. Comme d’habitude,GuédioumaSamaké et moi-même(Sangaré Gainé) étions les maçons. Les autres détenus nous apportaient briques et banco. Du haut du miradorl’adjudant Nouha criait à ses hommes de chauffer le chantier. Il leur disait notamment de chauffer les trainards sur la tête. Yoro Diakité fit quelques voyages en courant,comme les autres,à l’aller comme au retour. Cette fois, après avoir vidé son plateau de banco,il nous dit qu’il était malade. C’était effectivement perceptible. Ne pouvant rien pour lui,nous lui conseillâmes de le dire au caporal Diallo qui surveillait la corvée. Il le fit,mais le caporal le traita de paresseux et le fit cravacher. Yoro Diakité repris son plateau et fit encore quelques voyages. Au troisième et au quatrième, il dit encore que ça n’allait pas,nous le renvoyâmes au même caporal qui le fit cravacher à nouveau mais cette fois ,les soldats avaient eu la main lourde et Yoro resta couché, inconscient, le nez dans le sable,respirant la poussière. Les militaires l’abandonnèrent dans cette position sans rien pour le sauver.L’adjudant Nouha qui avait tout suivi du haut du mirador demandait de temps à autre à ses hommes si monsieur Diakité n’était pas encore mort. Un soldat venait soulever sa tête avec son pied et répondait,non ! Ce manège se répétait deux à trois fois. Et un autre soldat de constater : « Fla nin ka fassadè(le Peulh a la vie tenace ) ». Le problème de l’adjudant était de signaler à ses supérieurs,à la plus prochaine vacation, le dossier de Yoro Diakité.Aussi consultait-il constamment sa montre,se demandant si Yoro allait mourir entre temps !Mais il avait raison, celui qui avait dit que le Peulh avait la vie tenace. Yoro Diakité ne mourût pas dans le délai souhaité. Enfin de corvée au crépuscule, il agonisait encore. Il fut transporté, mourant dans une pièce sans toit remplit de sable qui n’arrêtait pas de tourbillonner. C’est là que nous retrouvâmes, le lendemain matin ensevelit sous une épaisse couche de sable fin. Il était mort, asphyxié par la poussière. Nous le déterrâmes, le secouâmes et fîmes sa toilette mortuaire. Il eut droit à un banal cérémonial religieux et fut enterré le plus humblement possible dans ce cimetière pour prisonnier, parmi les voleurs, les escrocs et autres criminels. On peut difficilement imaginer une fin plus triste pour un chef de gouvernement fut-il provisoire. C’est de cette façon que plusieurs de nos compatriotes, desparents desfrères, desoncles, desgrands-pères (Sénoufos, Bambara , Sonrhaïs Touareg, Peulh, Kassonkés ,Soninkés…) ont crevé dans l’anonymat total. Voilà résumé le régime du grand Républicain reconnu par IBK.
    Moussa Traoré avaincu son peuple momentanément et l’aassujetti par la force des armes, le massacre et la trahison. Pour qu’il n y ait plus de doute, la génération actuelle doit savoir que Moussa a canardé plus de trois cents vieilles personnes, femmes, fous, folles et surtout de jeunes étudiants et jeunessans emplois , tout le monde le sait , notre démocratie même trahie, notre démocratie même banalisée est arrachée sous la pluie du sang , du sang des martyrs lâchés, infirmés,méprisés et dérobés par la « republicanité » de Moussa Traoré , nous ne l’inventons pas , nous n’inventons rien, nous l’avons vu , nous l’avons vécu.On fait parfois des efforts considérables pour souffrir d’une trahison et l’on y parvient maisl’homme qui veut vivre sans soupçon doit bien garder de faire la trahison et Moussa a trahi le Mali et les maliens, en tuant des maliens en tuant les maliens, on peut Pardonner aux malfaiteurs, mais on ne doit jamais’ oublié leurs noms » on ne peut pas, on ne doit pas oublier le nom de Moussa, pas pour ce qu’il fera mais pour ce qu’il avait fait.
    la NJA

  3. ce qui ont pris le pouvoir sous couvert de la démocratie l’ont pris a d’autres fins : l’enrichissement illicite, détournement de dénier public, destruction de l’école, la privatisation des entreprises étatique

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