Propos mémorables

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Ibrahim Boubacar Kéïta, Président de l’Assemblée Nationale

« J’ai voté oui par loyauté, je pouvais voter non par dignité » le projet de loi sur le vérificateur général.

 

Me Mountaga Tall, Président du CNID 1997

« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».

 

Adam Thiam, chroniquer  journal Le Républicain 1999

« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et que, quelque grande que soit la distance jusqu’au paradis, la descente aux enfers du pays est bien finie ».

 

Pr Mamadou Lamine Traoré, Secrétaire général du MIRIA (1999) 

« Au MIRIA, nous restons convaincus que le changement ne saurait jamais être un simple slogan de circonstance et la lutte contre la corruption, un effet de mode ou de marketing politique ».

 

Soumeylou Boubèye Maïga (2000)

« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».

 

Me Mountaga Tall, Président du CNID (2000)

« L’opposition est un exercice périlleux dans la mesure où on y joue sa liberté, sa carrière, sa fortune et parfois, sa vie ».

 

Ibrahima N’Diaye dit Iba, Maire du District : 2001

« Hier comme aujourd’hui, et sans doute demain, il n’y a pas eu de millionnaires, milliardaires ; il n’y en a pas ; il n’y aura pas parmi nous, sur le dos du peuple, en tout cas aussi longtemps que Bamako, les capitales régionales, le pays profond regorgeront de mendiants, d’injustement appauvris et misérabilisés qui tendront la main aux passants, toute honte bue ».

 

 

Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003

« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».

 

 

Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :

 

« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».

 

Rassemblés par

Boubacar Sankaré

 

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