Propos mémorables

0

Alpha O. Konaré Président de la République : 8 Juin 1992
« Nos frontières ne devraient plus être comme ces postes frontières, livrées aux seules forces de l’ordre, devenant à l’occasion, des forces de suspicion et de contrôle, ces zones où, l’on cherche à se faire peur, où l’on veut marquer les différences. Ces espaces ont le plus besoin de gestion commune, concertée, de gestion à la base, où, place devrait se faire à une participation et un contrôle populaire plus grand, à une mise en commun plus prononcée de nos potentialités, de nos capacités, à une revitalisation de notre fraternité ».

 

Saouti Maïdara, journaliste (Avril 1994)
« Depuis sa sortie du gouvernement le 5 Février dernier, le CNID n’avait cessé de jeter le trouble dans les esprits, y compris dans ses propos rangs où, bien de têtes pensantes et pas de moindres ne se retrouvaient plus dans la nouvelle démarche de leur Président, Me Mountag Tall

 

Feu Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ sept 1994
« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».

 

Chebane Coulibaly, Directeur bimensuel Cauris (Octobre 1994)
« Il y a eu plus de morts avec Moussa Traoré (1990 – 1991) que durant toute la rébellion des années 1962 – 1963 ».

 

Me Mountaga Tall, Président du CNID 1997
« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».

 

Oumar Mariko, Secrétaire général SADI : 1998
« J’entends des gens dire, si Moussa Traové avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre. Ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».

Ibrahim Traoré, Directeur de Publication Le Républicain Mai 1999
« Qu’on l’aime, qu’on le haïsse, importe peu. Le Président Alpha Oumar Konaré, au cours de son mandat, a fait preuve d’une humilité déconcertante et d’un sens de l’Etat dont on trouverait difficilement la réplique ailleurs sur le continent ».
Adama Thiam, chroniquer Le Républicain 1999
« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les points. Et que, quelque grande que soit la distance jusqu’au paradis, la descente aux enfers du pays est bien finie ».

 

Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

 

Mme Adame Bâ Konaré, Première Dame du Mali (Mars 2000)
« L’aventure humaine est une perpétuelle correction, une perpétuelle remise en cause. On n’atteindra jamais le stade du parfait. Moi, c’est ma philosophie des faits. Il faut rester humble ».

Me Adame Bâ Konaré, Première Dame du Mali (Mars 2000)
« Les femmes sont encore confrontées à des problèmes de droit. Moi-même, je suis particulièrement sensible à cela. Je sais que les décisions de justice malheureusement ne sont pas toujours rendues à la satisfaction des femmes. J’enrage souvent de voir que les femmes sont les souffre-douleus dans les foyers par rapport aux lois.

 

Me Mountaga Tall, Président du CNID (2000)
« L’opposition est un exercice périlleux dans la mesure où on y joue sa liberté, sa carrière, sa fortune et parfois, sa vie ».

 

Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003
« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».

 

Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :
« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».

Rassemblés par
Boubacar Sankaré

Commentaires via Facebook :