« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu.
Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».
Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994
« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés.
C’est ça l’approche du BDIA.
Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.
Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.
Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)
« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».
Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)
“Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis.”
Me Wahab Berthé, secrétaire général du RDP, novembre 1994
« Le constat que l’on peut faire, c’est que, ces attaques, sont des actes de terrorisme et il faut les combattre en tant que tels.
Ce sont des actes de terrorisme qu’on ne peut pas tolérer dans un Etat de droit, parce qu’il s’agit de prendre la Nation en otage…
Il est évident que la politique, c’est faire la guerre et faire la guerre, c’est faire la politique. Les deux vont ensemble ».
Younouss Hameye Dicko secrétaire général de l’UDD novembre 1994
« Nous ne pouvons pas comprendre que, parce que, on est rebelle, parce que, on est gouvernement, dans le dossier du nord, seuls ces deux parlent au nom des populations, gèrent la situation dans le nord, alors que les véritables populations dans le nord n’ont jamais participé à la gestion du dossier ».
Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :
« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».
Me Adame Bâ Konaré, épouse de l’ancien Président Alpha (Mars 2000)
« Les femmes sont encore confrontées à des problèmes de droit. Moi-même, je suis particulièrement sensible à cela. Je sais que les décisions de justice malheureusement ne sont pas toujours rendues à la satisfaction des femmes. J’enrage souvent de voir que les femmes sont les souffre-douleurs dans les foyers par rapport aux lois.