Propos d’un ancien président de la République : « La véritable école du commandement, c’est la culture générale », Général Charles De Gaulle

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La vie d’un homme est caractérisée par des jours de gloire et des jours sombres. Il en est ainsi de celle du Général De Gaulle, ancien président de la République française. Celui-là même, suite l’occupation allemande de la France lors de la seconde guerre mondiale, se réfugie à Londres, la capitale britannique pour ensuite appelé les français au sursaut national. Son appel du 18 juin 1940, depuis le studio de la radio Londres, restera à jamais gravé dans la mémoire collective. Ce fameux discours prononcé par l’un des dignes héritiers des gaulois, invitant les français à ne pas baisser les bras face à l’envahisseur, est tombé dans les oreilles de l’arrières petit-fils de ceux-ci comme le message de la délivrance. Le discours a permis à la France meurtrie et affaiblie, de reprendre son destin en main et d’avoir confiance en l’avenir. Ce discours, écrit en un laps de temps, est la marque d’un homme pétri d’une immense culture générale. Oui, le Général Charles De Gaulle, au delà de son statut de militaire, était doté d’une immense culture générale et d’une capacité intellectuelle hors pair. Le libérateur de la France aimait toujours dire à ses compagnons ceci : « La véritable école du commandement, c’est la culture générale ». Le commandant suprême des forces armées françaises a su gérer avec tac, flair et intelligence les épreuves auxquelles la nation française était confrontée.

 

Le Général Charles De Gaulle, ce grand lecteur infatigable, aimait aussi s’isoler à l’adolescence pour s’adonner à des exercices de lecture. Très tôt, il était conscient du rôle qui l’attend et ce qu’il devait jouer  au nom de la France. Partant du principe que c’est dans la solitude qu’on est grand, il en a fait son cheval de bataille. Ses notes de lecture et sa soif inextinguible d’apprendre lui ont ouvert le boulevard du prestige et du commandement. Convaincu que rien de grand ne peut se faire sans de grand, le Général Charles De Gaulle avait du génie et l’art de façonner les choses pour le rayonnement de la France, cette France qu’il a tant aimé. La grandeur de la France était la pièce maîtresse de ses idées. C’est pourquoi, à force d’éplucher les ouvrages d’histoire sur la France, il a finit par être un écrivain. Il a plusieurs livres à son actif.

 

 

Mais, que vaut l’écrit s’il n’est pas matérialisé par les actes ? C’est pourquoi, le Général Charles De Gaulle a fait du pragmatisme l’une de ses vertus cardinales. Le commandement était en quelque sorte quelque chose innée en lui dont il a jeté les étincelles à la face du monde. Osons le dire, on peut être un chef sans être un commandant car un chef donne des ordres tandis qu’un commandant instruit. De Gaulle était vraiment le premier instituteur de la France. Son métier le passionnait et sa fonction de président de la République le fascinait. Jacques Lamarche n’a-t-il pas dit ceci : « Si tu veux un jour commander à des hommes, il faut apprendre et appliquer la première loi du commandement : chercher la vérité, la trouver et la défendre ». A ce niveau, il est loisible de dire que la clairvoyance et la pugnacité du Général De Gaulle lui ont valu une stature internationale. Son aura personnelle, il le doit non seulement à son physique mais aussi à son immense culture générale. De Gaulle aimait les intellectuels et il savait là où il faut dénicher les talents. C’est le cas de Georges Pompidou, Agrégé de Lettres que De Gaulle nomma comme Directeur de son cabinet suite à un appel que lui-même a lancé dans la presse française. Du coup, on se rend compte que De Gaulle aimait l’excellence et la performance. Etait-il inspiré de cette partie de la Bible qui dit ceci : « Le commandement est une lampe, la loi est une lumière, et la réprimande qui retient dans la discipline est la voie de la vie. » ? Certainement oui, car De Gaulle était vraiment une lumière et une source d’inspiration. Alors, chers lecteurs et chères lectrices, cultivons-nous pour nous rendre service à nous-mêmes et aux autres.

Merci mon Général  de nous avoir mis à la réflexion.

 

 

Mamadou Macalou 

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1 commentaire

  1. Si je vois notre capitaine de pacotille Amadou Haya SANOGO se comparer à ce grand homme,le Général Charles DE GAULLE, ça me fait mal au cœur.

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