Le Mali d’hier à aujourd’hui : ATT marque son temps et parachève les chantiers des prédécesseurs

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A deux années de la fin de son dernier mandat à la tête du pays, le président de la République, chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré continue à maintenir le rythme des grands travaux. Ainsi, durant les trois premières années de cet ultime quinquennat, plusieurs chantiers majeurs ont été achevés : l’échangeur multiple de la capitale, la Cité administrative, de nouveaux logements sociaux à Bamako et dans d’autres villes secondaires, les nombreux chantiers de route, l’hôpital de Yirimadio.

Ce n’est pas tout, la fin des travaux du 3e pont de Bamako et de l’aérogare fret de Bamako-Sénou, le projet d’interconnexion du réseau d’électricité avec ceux de pays voisins, l’avènement du Tramway à Bamako, la construction du gigantesque barrage de Taoussa, la future Cimenterie de Diamou, l’hôpital du Mali… ainsi que la très attendue réforme institutionnelle et les pharaoniques projets de construction d’autoroutes Bamako-Ségou et Bamako-Koulikoro sont attendus avant la fin du mandat d’ATT.

 

Aujourd’hui, la multiplicité des actes posés par ATT illustre en partie la portée et l’ambition du PDES. Grâce aux innombrables chantiers ouverts ici ou là, le pays est en train de sortir de l’ornière. Des réalisations contenues dans le Programme de développement économique et social (PDES) lui ont valu un plébiscite au 1er tour de la présidentielle d’avril de 2007 avec plus de 71 % des suffrages exprimés.

Pluie d’inaugurations et de pose de premières pierres

Avec une telle confiance du peuple renouvelée en lui, ATT aura placé son second mandat sous le signe du renforcement des acquis, comme pour dire que la dynamique enclenchée est à sauvegarder. Pas une semaine ne passe sans qu’ATT n’inaugure ou ne pose la première pierre d’un nouvel édifice ou d’une infrastructure : 3e pont de Bamako, Palais des sports, hôtel 5 étoiles et centre commercial dans l’ACI-2000, Cité Afriquiya, échangeur multiple, hôpital du Mali, Centrale thermique de Balingué, route de Guarantiguibougou…

Entre le 8 juin 2009 et le 8 juin 2010, le président de la République a procédé à la pose de plusieurs autres premières pierres. Il s’agit, entre autres, de la première pierre du barrage de Taoussa, de celle du siège du Bureau du Vérificateur général, de celle des nouveaux logements sociaux de Tabacoro.

La deuxième moitié de 2009 et la première moitié de 2010 ont été aussi celles des inaugurations. En effet, outre l’usine de transformation de coton de la société Mamadou Seyba Daou à Sokorodji, le chef de l’Etat a également inauguré les Moulins modernes du Mali de GDCM, la nouvelle Maison de la presse, etc. La liste n’est pas exhaustive. Dans la mouvance des festivités du cinquantenaire, le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré a inauguré l’électrification rurale à Macina et à Niono, l’échangeur multiple à Bamako, la nouvelle Cité administrative, le jardin du cinquantenaire, etc.

Le PDES, une vision au vert

Au menu du PDES, l’agriculture est aussi un plat de résistance, avec l’ambition de faire du Mali une puissance agricole. Richement doté en terres cultivables, notamment dans le delta du Niger, le pays possède un énorme potentiel. Pour développer ce secteur, le gouvernement, avec l’impulsion du chef de l’Etat, a entrepris la mécanisation à travers l’installation d’une usine de tracteurs à Samako et la mise à disposition de terres pour les investisseurs nationaux et internationaux.

La Libye dispose ainsi de 100 000 hectares de terres rizicoles dans l’Office du Niger, et compte investir 55 millions de dollars. De nombreux entrepreneurs nationaux s’intéressent à ce secteur, notamment grâce aux incitations mises en place par le gouvernement. En effet, la crise alimentaire de 2008 a servi de prétexte au lancement de l’Initiative riz, qui visait à augmenter la production de 50 %.

Plus de 42 milliards de F CFA ont été mobilisés pour subventionner les intrants, et avec une production d’1 million de tonnes de riz marchand pour la campagne 2008-2009, l’objectif quantitatif a été atteint. De nos jours, le Groupe Tomota détient 100 000 ha à l’Officine du Niger.

Opération "Sandji" mieux repartir la pluviométrie

Le programme de pluies provoquées initié par le chef de l’Etat pour soutenir le secteur agricole, a été une continuité par l’acquisition de deux avions. Au cours de la campagne agricole 2009-2010, au total 151 opérations ont été effectuées dont 25 à Kayes, 29 à Koulikoro, 24 à Ségou, 17 à Sikasso, 11 à Mopti, 4 à Tombouctou, 2 à Gao, 1 Kidal et 37 dans le district.

Du fait de ce programme, il a été enregistré des augmentations de 30,3 % des productions pour l’ensemble des cultures et 42,1 % pour l’ensemble des principales cultures (mil, sorgho, riz, maïs) par rapport aux années hors programmes de pluies provoquées.

La production de des cultures principales (le mil, le sorgho, le riz, le maïs, le fonio, le blé, le coton, l’arachide, la canne à sucre, le niébé, le voandzou) a connu une augmentation de 42,1 %. La réhabilitation de 10 stations météo (San, Ségou, Koutiala, Bougouni, Sikasso, Kita, Kayes, Yélimané, Nioro, et Nara) ; la construction des stations météo de Kadiolo et de Baraouéli ; l’installation de radars à Gao et à Mopti sont des réalités palpables.

L’assistance météorologique au monde rural par la fourniture d’informations météo appropriées a été de nature à contribuer à la sécurité alimentaire (18 bulletins décadaires, 4 bulletins mensuels agro hydrométéorologiques ; 212 paysans et 57 vulgarisateurs formés et sensibilisés en agro météorologie et sur les changements les climatiques dans 7 zones rurales). Ainsi, il a été enregistré une augmentation des rendements des rendements des mil/sorgho/maïs de 25 à 30 %.

Le PDES en bonne santé

Pour soutenir la santé au Mali, le gouvernement de la République populaire de Chine a fait don au gouvernement de la République du Mali sur la base d’un besoin exprimé, d’un hôpital de 150 lits et de son équipement partiel. Situé sur la rive droite du fleuve Niger à Missabougou, l’hôpital du Mali est en construction sur un domaine de 20 hectares et a une surface d’environ 7000 m2. L’hôpital comprend un bloc technique, un bloc de consultation externe, un bloc hospitalisation avec les services connexes et des logements d’astreintes. Il constitue le début de la mise en œuvre du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yirimadio.

Le nouvel hôpital de Sikasso est, quant à lui, un complexe hospitalier de 130 lits, d’une superficie de 8 hectares qui sera bientôt achevé.

Début 2009, le gouvernement malien a adopté deux projets de loi, l’un instituant un régime d’Assurance maladie obligatoire (Amo) et l’autre un Régime d’assistance médicale (Ramed) pour les indigents. La création de ces deux nouveaux dispositifs s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action national d’extension de la protection sociale qui s’étale sur la période 2005-2009.

Basée sur les principes de la solidarité, de la contribution, de la mutualisation des risques et du tiers payant, l’Assurance maladie obligatoire couvre une partie des frais de soins curatifs, préventifs et de réhabilitation liés à la maladie et la maternité. Le taux de prise en charge est de 80 % des frais en cas d’hospitalisation et de 70 % des frais en cas de soins ambulatoires. Afin de couvrir les frais restant à sa charge, l’assuré peut souscrire une assurance complémentaire.

Le PDES, faire de la justice un bien diffus

Tel qu’annoncé par le chef de l’Etat, le renouveau de la justice se traduira par une profonde réforme qui sera marquée par la création de 16 tribunaux de grande instance en remplacement des tribunaux de première instance actuels de Kayes, Kita, Koulikoro, Sikasso, Koutiala, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal ainsi que les 6 communes du District de Bamako ; 42 tribunaux d’instance en remplacement des justices de paix à compétence étendue ; 6 cours d’appel à Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Bamako.

Avec cette relecture de la carte judiciaire, on passe de trois cours d’appel (Bamako, Kayes et Mopti) à six avec les nouvelles cours d’appel de Sikasso, Ségou et Gao. Jusqu’à présent donc Koulikoro relève toujours de la Cour d’appel de Bamako ; Tombouctou et Kidal de celle de Gao. C’est dire donc qu’il y a encore des efforts à faire pour doter toutes les régions administratives du Mali d’une Cour d’appel.

Six cours administratives d’appel à Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Bamako. Bien que satisfaisant, le rapprochement doit bénéficier à Koulikoro, Tombouctou et Kidal.

Six tribunaux administratifs à Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti Gao et Bamako.
Six tribunaux de commerce à Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Bamako.
11 tribunaux de travail au niveau des tribunaux de grande instance de l’intérieur et 1 à Bamako ; 53 tribunaux pour enfants au niveau de tribunaux de grande instance, des tribunaux d’instance et 1 à Bamako.

Selon ATT, cette nouvelle configuration de la pyramide judiciaire du Mali, qui prévoit des dispositions transitoires, s’étalera sur la période 2008-2012 et nécessitera la construction de nouvelles infrastructures ainsi que leur dotation en équipements. D’ores et déjà, grâce à la tenue régulière des assises, le désengorgement des milieux carcéraux devient une réalité tangible. La préservation de l’espace d’interpellation démocratique permet aux citoyens de s’exprimer, de façon interactive, sur des sujets dont ils aimeraient obtenir des éclaircissements.

Le PDES : une chance à tous à l’éducation

Au titre des réalisations majeures du département de l’Education, on peut retenir, en matière d’accès, de scolarisation et d’alphabétisation : la construction et l’équipement de 1860 salles de classes dans les écoles publiques de toutes les régions dans l’enseignement fondamental ; l’ouverture de 989 centres d’alphabétisation dans toutes les régions dont 154 dans le district de Bamako et dans les camps militaires de Bamako, Kati et Koulikoro dans le cadre du programme vigoureux d’alphabétisation ; la mise en place de 661 nouvelles cantines dans les localités défavorisées du pays, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (Pam), etc.

La construction des lycées de Yorosso et de Yanfolila ; la création et l’ouverture des lycées publics de Yélimané, Kolondiéba, Sikasso II, Rharous, Bankass, Ménaka, Yélimané, Bla et Diré pour le compte de l’enseignement secondaire général sont aussi des acquis. Au titre de la formation professionnelle et technique, les acquis majeurs demeurent :

– La mise en place de 14 Instituts de formation professionnelle ouverts aux problèmes de développement local dans toutes les régions dans le cadre de l’appui à l’émergence de pôles régionaux de croissance ; 

Au titre des réalisations majeures du département en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il s’agit entre autres, de la création du Centre d’enseignement supérieur de Bamako en mars 2009 ; l’adoption d’un document de politique nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en novembre 2009 ; l’adoption des projets de textes accordant aux grandes écoles le statut d’établissement public à caractère scientifique, technologique et culturel (EPSTC) notamment à l’EN Sup, l’IPR/Ifra et l’ENI, leur conférant plus d’autonomie administrative et financière décembre 2009 ; la finalisation du processus de l’immatriculation des étudiants ; la signature de la convention de partenariat entre l’Etat et Ecobank relative à la bancarisation des bourses ; la connexion Internet (Wi-fi) dans les facultés et les grandes écoles de l’Université de Bamako.

Le programme ‘un ordinateur, un étudiant’, qui est en cours d’élaboration, sera opérationnel pour la prochaine rentrée universitaire. L’évolution significative des moyens financiers consacrés par l’Etat à l’enseignement supérieur, qui sont passés de 24 milliards F CFA en 2008, à 37 milliards en 2009 et seront de l’ordre de plus de 39 milliards en 2010 ; la dotation de 7,6 milliards de F CFA sur les fonds issus de la vente partielle du capital de la Société des télécommunications du Mali (Sotelma) affectées à la construction d’infrastructures universitaires à Bamako et Ségou ; la création dans les prochaines semaines du Fonds compétitif sur la recherche et sera doté dans un premier temps de 500 millions de F CFA sur les fonds issus de la vente partielle du capital de la Société des télécommunications du Mali (Sotelma). La pose de la 1re pierre de la Cité universitaire de Kabala, la création de l’Université de Ségou et la pose de la 1re pierre de son amphithéâtre.

Le PDES ramifie les infrastructures routières 

L’année 2010 a été marquée par le lancement des travaux du plus grand chantier de génie civil engagé dans les régions du Nord de notre pays depuis son accession à l’indépendance en 1960.

Outre le 3e pont de Bamako, l’échangeur multiple, la route de Garantiguibougou, de nombreuses routes sont prévues. L’autoroute Bamako-Ségou, la route et le pont de Koulikoro font partie des importants projets annoncés au cours de 2010.

Pour ré oxygéner les rues, un nouveau plan de circulation baptisé "Anneau Sotrama et couloir bus sur le boulevard du Peuple" a été initié par les pouvoirs publics dans le cadre du Projet sectoriel du transport phase II (PST2). Les véhicules de transport en commun vont bientôt utiliser 3,8 km d’un anneau circulaire de 5,9 km.

Convaincu plus que jamais que la route, qu’elle soit aérienne, terrestre ou fluviale constitue l’épine dorsale du développement économique qui conditionne lui-même le progrès social, le président Amadou Toumani Touré a fixé le cap dans le PDES. Il a mis l’accent sur l’intensification de la mise en place des infrastructures et le développement des systèmes de transport. Le ministère de l’Equipement et des Transports a saisi "la balle au bond" et a mis "le turbo". La cadence s’est accélérée et au pas de charge le PDES s’est mis en marche à travers les multiples chantiers ouverts ou terminés.

Sur la période 2002-2007, les réalisations dans le domaine des infrastructures routières ont porté sur la construction et la réhabilitation de 2540 km de routes bitumées, 720 km de route en terre moderne, 1500 km de pistes rurales et 7 ponts pour un investissement cumulé estimé à 358,127 milliards de F CFA. Ce sont là des performances jamais égalées au Mali en matière de désenclavement intérieur et extérieur.

Par ailleurs, un pont a été construit à Balé, à Fourou, à Bagounko et sur la Falémé. Les réparations du pont de Kayes se sont déroulées avec succès.

Compte tenu du coût élevé de l’entretien routier, le gouvernement a poursuivi son effort de mise en place d’un mécanisme de financement pérenne se fondant sur le recouvrement des redevances d’usage de la route par la construction de treize postes de péage, dont Bla, Hérémakono, Zégoua, Sienso, Kourémalé, Kasséla, Koury, Tiomadio et Ty, l’effectivité de la perception du péage routier au niveau de 17 postes et le contrôle systématique de la charge à l’essieu sur les nouveaux axes.

Le PDES, un bréviaire d’initiatives de promotion d’emplois

Si l’emploi était l’un des chantiers sur lequel le chef de l’Etat était fortement attendu, le deux deuxième mandat aura effectivement été celui de l’espoir. Même de nombreux jeunes diplômés et autres demandeurs d’emplois cherchent un gagne pain, des efforts colossaux ont été déployés. En effet, à travers les bourses de l’emploi, l’initiative Taxi-moto, le renouvellement du parc auto avec l’introduction de nouveaux taxis, le financement des projets jeunes constituent des éléments d’espoir.

Le PDES, des jalons d’un retour de l’école à la normale

Si l’éducation a toujours demeuré le talon d’Achille des pouvoirs publics maliens depuis l’avènement de la démocratie, le mandat d’ATT n’a nullement trouvé la baguette magique. Il peut cependant se targuer d’avoir réussi à maintenir le calme et la sérénité dans l’espace scolaire et universitaire. La tenue du Forum national sur l’éducation (FNE) aura permis de faire une analyse objective par l’ensemble des acteurs de l’éducation pour un retour de la qualité dans l’enseignement. Sur ce chapitre l’ère démocratique cherche éperdument à rivaliser avec l’époque antérieure. Les premiers résultats obtenus du FNE augurent un lendemain rassurant. Le moindre relâchement risque d’annihiler l’élan.  

La communication, le fer de lance de la démocratie

L’avènement de la démocratie doit tout à la Communication qui constitue son fer de lance. Depuis le temps colonial, chaque régime a usé des moyens de communication pour se faire comprendre du peuple. Mais, jamais dans l’histoire de notre pays, la communication n’a été aussi portée si haut que sous les derniers présidents de la République. Sous le président Alpha Oumar Konaré, l’on a assisté à une explosion médiatique avec la création de journaux et de radios privés. Son successeur, Amadou Toumani Touré aura aussi compris que démocratie et liberté de presse sont indissociables. Il a d’ailleurs contribué à l’éclosion de nouveaux titres, de nouvelles stations radio et de portails. Mieux, lui qui, par plaisanterie, demande un droit d’auteur aux hommes de médias pour avoir été leurs choux gras, reconnaît le mérite de ces derniers. Chose qui leur a valu l’octroi d’une aide publique tous les ans et des nominations fréquentes à des postes de responsabilité. 

 

La femme malienne de 1960 à 2010

Difficile de dire avec certitude qu’il y a eu du progrès chez la femme malienne tant cette évolution dans ce domaine est timide et chancelante. Après avoir occupé pour la première fois un siège à l’Assemblée nationale il y a environ 50 ans, les femmes maliennes ne sont pas pour autant aussi représentative à la deuxième institution de la nation. Leur nombre (qui ne dépasse pas 20) n’est pas au prorata de leur nombre. Si des avancées sont constatables au niveau de l’administration, force est de reconnaître que les femmes rurales constituent les dindons de la farce de la démocratie avec un faible taux d’accès au crédit, une faible couverture sanitaire, un faible taux d’alphabétisation, une marginalisation dans l’accès à la terre. L’actuel locataire de Koulouba aura beaucoup contribué à conférer à la femme malienne la place qui est la sienne. Mais faudrait-il que les différentes considérations politico-religieuses lui laissent l’occasion d’aller au bout de ses ambitions.

 

La jeunesse et l’Histoire du Mali

Cheville ouvrière de tout développement durable, la jeunesse du Mali s’est toujours illustrée par son activisme dans la construction nationale. De l’indépendance à nos jours, elle a été de tous les combats pour le développement économique, social et culturel du Mali. Mais, l’on pourrait dire qu’elle n’a pas été récompensée à juste prix dans la gestion des affaires de l’Etat. Moins représentative dans le gouvernement, dans la première et deuxième République, la jeunesse malienne aura attendu l’arrivée de la troisième République pour commencer à accéder à ce qui lui revient de droit. La restauration du Parlement des Enfants, la construction d’une cité en leur nom, constituent des pièces à conviction. Cependant, la traite des Enfants et des violences d’horribles natures sur eux constitue une épine dans le pied des pouvoirs publics.   

 

Sport : la décadence 

S’il y a un point obscur dans l’histoire du Mali, c’est bien son sport, notamment le football qui paradoxalement demeure plus que jamais budgétivore. Après un début étincelant pour le football malien, celui-ci s’est brutalement effondré comme pour ne plus avoir envie de se relever. Alors que ce ne sont pas les infrastructures dans ce sens qui font défaut. Frustré par les contre-performances à répétition, le Chef de l’Etat Amadou Toumani Touré ne cache plus sa préférence pour le basketball qui offre des titres aux citoyens assoiffés de trophées.   

 

La réforme institutionnelle salutaire

Comme promis, le président Amadou Toumani Touré, ATT, quittera le pouvoir au terme de son second et dernier mandat, le 8 juin 2012. Les conclusions du Cari (Comité d’appui aux réformes institutionnelles) étaient très attendues par toute la classe politique. Le conseil des sages commis pour passer le processus démocratique au peigne fin a rendu son rapport.

Rassemblés par Markatié Daou

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