Histoire politique : Afrique-Mali: Qui Veut Prendre l’Espace Hérité de l’Empire Songhoy ?: Un pan de l’histoire du terroir Songhoy, enterrée mais exhumée: Gao: Des Origines à la Dynastie des Dia Alyaman: Préambule

7

Ce pan de l’histoire du terroir Songhoy enterrée mais exhumée a été conté par Alfa Moussa Djouandé marabout résidant à Gao, fils de Alfa Kassoum Djouandé Marabout résidant à Youwarou, fils de Alfa Moussa Djouandé marabout résidant à Dia.  Ce récit a été d’abord enregistré, traduit et transcrit et commenté par Bocar Cissé et Almamy Maliki Yattara, tous chercheurs à l’Institut des Sciences Humaines du Mali. Et, à Alfa Moussa Djouandé (Marabout de père en fils) résidant à Gao, de dire que cette tradition historique et culturelle a été soigneusement conservée dans un Farikh familial (Manuscript). Il est le petit-fils de trente quatre (34) grands-pères, tous marabouts de père en fils. Son trente-quatrième grand-père s’appelle Oukbata Ibn Yassiri, arabe, compagnon du prophète Mohammed et envoyé au Tekrour par le Khalifa Omar Ibn Khaddabi.

 Introduction

 « Saadi jinaa jinaa, afrik kuna nee, ganda foo kur go may gu wone maadi. Kajoy ga mana jaa baara hala ka koy fur ga mana kandi fara kaati Dahome wone Laabu di isi har Laabu di see kala kukya. »

 

Autrefois en Afrique, chaque pays avait son nom propre, depuis Bara (cercle d’Ansongo) jusqu’a Kandi-Fara (au Dahomey) le pays portait le nom de Koukya et avait pour capitale Bentia. C’est le pays Songhoy originel selon Alpha Moussa.

 

Par contre de Bara à Gargouna, Gao jusqu’à Tondibi on dit: Gorongobu-labu (le pays de Gorongobou). Les Gorongobou possédaient quatre grands chefs dont:

 

Koyma Meerou Mâma, Chef primordial (Meerou ou Amiiru: Chef)

Tondi Miri Bôti

Magna Bôti

Goumokoy Bôti.

Chaque chef possédait sous ses ordres douze chefs qui sont des chefs de villages. Donc, chaque grand chef disposait de douze sous-chefs. En ce temps-là, le pays originel, on ne l’appelait pas Gao, mais Gorongobo-labo qui a duré deux mille cinq cent ans (2500 ans).

 

Autrefois l’on disait, de Tondibi à Toga (cercle de Bourem actuel) de Toga à Takamba. On l’appelait Seysey-Labu (pays de seysey). Son grand chef s’appelait: Abou-Ousman-Foriyo d’où le surnom Abou-Seysey. C’est ainsi que tous les habitants de Bourem sont désignés sous le nom de petits-fils de Abou Seysey. C’est un Gorongobu. Les Gorongobu sont considérés comme un clan des Sorkos.

 

En ce temps là, Bamba n’existait pas. On disait Bossey-Ganda commandé par Maka Bôti qui couvrait l’arrondissement actuel de Bamba et le cercle de Gourma-Rharous. Minthiri était la résidence du chef. Maka Bôti est l’ancêtre de Faran Makan Bôté. C’est le grand-père de Faran Makan Bôté (Boti).

 

Ensuite, il faut aller de Thiawoye, (En ce temps là, Tombouctou n’existait pas) jusqu’à Tindirma pour aboutir au lac Faguibine; on appelait cette zone le Dakoy-Ganda (le pays Dakoy).Sino Thiorio en était le grand chef. C’est l’ancêtre. C’était les Dinga (à ne pas confondre avec le Dinga des Soninké) et de ce temps à maintenant (1971), il y a 1768 ans.

 

Après, de Niafunké à la zone de Nampala-Karey (l’Islam n’existait pas encore), on l’appelait Diakoloni que les Peuhl appellent Diafounou. Le pays que l’on appelle actuellement Diafounou se trouve dans le cercle de Yélimané. Le pays Sorko-Songhoy s’arrêtait au niveau des grands lacs de Goundam. Le Grand chef s’appelait Gandéhi-Karéla. Tous ceux qui vivent dans le pays Diaka sont ses descendants. Les Tomota, Karabenta, qui sont les premiers habitants du pays des Dia sont des Bozos d’origine Soninké.

De ce pays, jusqu’à « Balansa-Kankaba » on l’appelait sous le nom de Mandé qui est le nom original du pays. Son grand chef s’appelait Djinnérou-Kalarou. En ce temps là, Soumangourou Kanté n’était pas né. Autrement dit, tous les pays cités de Kandi (Dahomey) à Kangaba (Mandé) étaient contemporains et chaque pays avait son nom propre.

Des Origines de Gao

A l’époque Koukya qui s’étendait jusqu’au Dahomey, avec comme capitale Bentia, était commandé par Koungorogossi Gariko. C’est Gariko Mallenké Songhoy qui l’a engendré.

 

De sa jeunesse, jusqu’à sa vieillesse Koungorogossi Gariko n’a pas eu d’enfant. Le grand chef Koungorosossi Gariko a donc réuni tous les Songhoy, maîtres du korté, et il s’est longuement entretenu avec eux. Il n’a trouvé personne pour lui dire qu’il aura un enfant. On s’est alors adressé au Dieu Dagay que les Songhoy appellent Gaay (Diagay ou Gaay est un poisson géant de la famille des Siluridés). Ainsi Gaay a répondu et lui a dit: Koungorogossi Gariko Mallenké Songhoy tu auras deux fils mais le monde entier entendra parler de leurs noms; lesquels noms ne se perdront plus jamais.

Car ils seront les premiers parmi les guerriers Songhoy. . .C’est ainsi que naquirent:

 

  • Gaay le premier garçon qui finit par prendre le nom du Poisson Gaay pour services rendu à la famille, au grand chef Koungorogossi Gariko.

 

  • Koora Koungorogossi Gariko vint au monde l’année d’après.

 

Quarante-trois ans après la naissance de ses deux garçons, le père décéda. Ainsi le peuple Songhoy s’est réuni et décida de porter au commandement Koora le jeune frère au lieu du grand frère Gaay. La famille régnante se divisa donc en deux clans. Le vizir de Koungorogossi, c’est à dire son premier ministre, du nom du Gari Malley considère Gaay, fils aîné comme l’héritier légitime et de ce fait le considère comme son supérieur.

 

Ainsi, une fraction du peuple Songhoy supporta Gaay. Quant à Koora il bénéficia de l’appui de la grande majorité du peuple Songhoy, ce qui lui a valu la chefferie de Koukya. Donc, il a fini par régner. Gaay ne peut supporter cette situation hautement injuste à ses yeux et décide de quitter Koukya-Bentia. La longue marche de cette fraction des Songhoy commença. Gaay accompagné de sa famille, de l’ancien Vizir de son père et de ses compagnons de lutte suivirent l’Azawa, longèrent les dunes jusqu’à une grande mare qu’on appelle Adaramboukan. Le pays de l’est de Gao et d’Ansongo portait le nom de Azawa que traversait le grand fleuve fossile. L’Azaouk-Adaramboukan est une grande mare séparant les cercles de Ménaka et de Filingué, au Niger. Elle est située à 225 kms de Bentia.

De cette mare, ils arrivèrent à la dune de Heggana, puis à une grande mare qu’on appelle Délimane, ensuite à Talataye. Epuisés et assoiffés, ils arrivèrent sur une grande mare qu’on appelle « Diabâ-Bangou ».

 

Alors, Gari Malley prit la parole et dit « Gaay Koungorogossi, le peuple Songhoy est fatigué. . .Nous devons nous reposer pour ôter notre fatigue ». Diabâ-Bangou c’est la zone de Djebock aujourd’hui.

 

Ainsi, ils s’installèrent à Diabâ-Bangou. L’année suivante la femme de Gaay Koungorogossi accoucha d’un garçon qu’il nomma Bila Gaay.Un second garçon apparut qu’il nomma Goumokoy Gaay. Un troisième garçon naquit qu’il nomma Gadi Gaay. Enfin un quatrième garçon vit le jour qu’il nomma Koora Gaay, c’est le nom de son frère cadet qui l’avait, écarté du pouvoir.

 

Ils ont ainsi séjourné quarante ans (40) à Diabâ-Bangou, donc en brousse où ils apprirent à cultiver toutes les céréales et à faire la chasse.Durant tout ce temps, leur petit-frère, chef de Koukya, a envoyé une armée à leur recherche afin de les persécuter, mais en vain.

Un jour les quatre frères, Bila, Goumokoy, Gadi, Koora, montèrent à cheval et se promenaient en brousse. C’est dans cette chevauchée qu’ils tombèrent sur un bras du Tilemsi qu’ils longèrent et cela les conduisit au fleuve Niger par hasard. lIs ne voyaient rien d’autres que des arbres dans le pays des Gorongobou. II n’y a ni maisons, ni habitants visibles. Soudain, les frères voyageurs aperçurent un homme marchant entre les arbres et qui se cacha aussitôt quand il s’était rendu compte que des cavaliers arrivaient derrière lui. Surpris dans sa cachette, il essaya de s’enfuir mais fut arrêté par Gaay qui lui posa des questions sur la nature des lieux, les habitants et les chefs.

Alors, le fugitif se décidait de parler mais à condition que ces étrangers respectent leur serment. Ainsi, il déclara qu’il est Gorongobou. Son grand-père s’appelle: Meerou Mâma Gorongobou et son père Koyma Meerou Mâma est le grand chef du pays des Gorongobou avec Magna Bôti, Goumokoy Bôti, et Tondi Bôti. Chacun de ces grands chefs en commande à douze (12) sous-chefs. Mais partout les Gorongobou marchent et vivent sous la terre où il existe bien des routes, des lumières pour indiquer les itinéraires.  Ils utilisent des bâtons et des pierres pour obtenir du feu. On frappe du fer sur de la pierre et du feu en sort, etc. Alors Bila Gaay demande:  De quoi vivez -vous?  De quoi vous habillez-vous?

Le Gorongobou répond:

« Nous nous nourrissons de produits de cueillette venant du fleuve et du poisson. Quant à l’habillement, nous élevons des moutons et nous utilisons la laine pour faire des vêtements et des couvertures noires.  Les hommes aussi bien que les femmes s’habillent avec des pagnes noirs. C’est, ce que tout le pays de Gorongobou connaît. »

 

Mais pourquoi vivez-vous sous la terre dit l’un des frères?

 

« Les Arabes ne tombent que sur les Noirs. S’ils prennent un Noir c’est pour aller le vendre. Depuis, nous avons creusé des trous sous la terre et là personne ne nous a plus eu » déclara le Gorongobou. (B. Cissé & A. Yattara: La tradition Songhay nous dit l’Histoire de Gao. p. 76)

Bila lui dit:  «Quel est ton nom? »

 

Il répond:  «Mon nom est Tâka Koyma» dit le Gorongobou  (Tâka Koyma Meerou Mâma Gorongobou).

 

Alors c’est à Bila Gaay de se présenter. «Mon nom est Bila Gaay et Koungorogossi Gariko est mon père. Gariko Mallenké Songhoy, Le grand chef du Songhoy, c’est mon grand-père. »  Ils se serrèrent donc la main.

 

Les frères Gaay demandèrent à voir les autres Gorongobou et c’est à Tâka Koyma de les diriger vers le chef Magna Bôté.

 

Puis, il descendit dans le trou pour annoncer son aventure au chef Magnâ Bôti qui éclata de rire et lui dit:

 

« Donc, ce que je t’avais dit est arrivé; car j’avais dit, que jamais nous ne sortirons des trous qu’à l’arrivée des Songhoy. Jamais, tant que le Songhoy n’est pas venu, Gorongobou ne sortira des trous. Car mon grand-père l’avait dit il y a longtemps, il faut que ce soit eux-mêmes. »

 

Magnâ Bôti sortit alors de son trou et il trouva que ce sont eux-mêmes, les Songhoy tant attendus.

 

Il s’est donc adressé à l’aîné et lui demande son nom:

« Je m’appelle Bila Gaay Koungorogossi Gariko » et à Magnâ Bôti de dire qu’il a connu son grand-père mais pas son père.

 

Bila Gaay lui demande alors d’accepter qu’à partir de ce jour Gorongobou et Songhoy seront même père, même mère.

 

Ce qui fut fait après une semaine de concertation et de proclamation organisée et dirigée par Magnâ Bôti qui informa son grand-père resté dans son trou. Tondi Miri Bôti est jusqu’à Tondibi, il a entendu la nouvelle et Goumokoy Bôti qui est jusqu’à Tondibi, il a entendu la nouvelle et   Goumokoy Bôti qui est jusqu’à Barigoumo a entendu en un clin d’œil. (C’est un système de communication très rapide.)  Alors, ils décidèrent de s’allier les uns aux autres, d’en faire un même peuple à partir de ce jour. C’est ainsi que Koyma Meerou Mâma ordonna à Tâka Koyma de prendre un cheval et de suivre les quatre frères jusqu’à leur résidence pour voir leur père Gaay Koungorogossi Gariko.

 

« Tu reviendras me dire ce sur quoi vous vous êtes mis d’accord. »

 

En ce temps là, Gaay assis sous un arbre s’est mis à rire sans cause apparente. On lui demanda la raison de son rire et il répondit que mes enfants ont rencontré les Gorongobou aujourd’hui.

 

Bientôt, ils arriveront accompagné d’un Gorongobou. Ce qui fut fait. Bila Gaay, Goumokoy Gaay et Koora Gaay montèrent leurs chevaux. En un clin d’œil les chevaux se sont envolés et sont allés se poser à Diabâ-Bangou accompagnés de leur Gorongobou: Tâka Koyma. Dans tous les récits des Songhoy on les présente comme des gens marchant entre terre et ciel, des gens qui volent plus qu’ils ne marchent, des gens qui pouvaient franchir de très grandes distances en quelques secondes. De Diabâ-Bangou, mille chevaux retournèrent au pays de Gorongobou avec en tête Gaay Koungorogossi pour sceller le pacte. Et c’est là qu’il annonça que son grand-père a commandé Koukya et que son père aussi a régné à Koukya. La famille impériale a trahi et lui Gaay a laissé la chefferie.

 

Après avoir donné des explications sur les différents itinéraires suivis jusqu’à Diabâ-Bangou, Gaay Koungorogossi Gariko demanda six (6) noyaux de dattes qu’ils remettaient à Tâka Koyma et à Koora Gaay pour les semer immédiatement. « Si les noyaux ne poussent pas, la fusion n’est pas bonne. »  Ainsi dit, ainsi fait. Les six noyaux furent enterrés, arrosés et ont poussé ensemble en la présence de tout le monde.

 

Le Songhoy s’est donné la main, le Songhoy a pleuré. Les Gorongobou ont pleuré. lIs se sont juré fidélité éternelle. Après, ils se sont mis tous à applaudir.

 

Le vieux Gaay installa son fils cadet Koora Gaay sur le fleuve en guise de délégué permanent du peuple Songhoy auprès du peuple Gorongobou. II aura comme confrère le fils du chef Gorongobou: Tâka Koyma Meerou Mâma. Donc Koora est le premier à s’installer dans l’embouchure de l’Azawa, c’est à dire le Tilemsi, non loin de N’zawa. Alors une partie du Songhoy est resté avec Koora Gaay. Le reste du monde a suivi le vieux Gaay à Diabâ-Bangou (Djebock). Après, le vieux Gaay décida de déménager à Gangabéra (au sud-est de Gao) et de là il se fixa définitivement avec son monde à Saneye-Hondou (la dune de Saneye à 7 kms de Gao). En ce temps là, on ne disait pas encore Saneye, mais Gaay-Nongo (le lieu de Gaay).

 

Ils y créèrent un village. lIs confectionnèrent une corde munie de grelots depuis Adiawaginde (Azawajindo) jusqu’à Saneye pour mettre en communication le peuple de la brousse et le peuple de la vallée.

 

Maintenant, ils se sont mis à longer le fleuve pour ordonner à tous ceux qui sont dans les trous de sortir, car le Songhoy est arrivé. Du pays de Seysey-Labu (Bourem) jusqu’à Bossey-Labu (Bamba), jusqu’à Dakoyganda (Tindirma au Lac Faguibine), ils annoncèrent qu’il n’existe plus qu’un seul peuple uni; possédant ensemble la même terre; Songhoy et Gorongobou. Et c’est ce jour là, qu’ils sont tous devenus «Mayga» (le possesseur en commun). C’est ce jour là, que le nom Mayga est apparu pour la première fois, et le pays devenu la terre des Mayga (Mayganke-Labu).

 

Mais, le Grand chef qu’on appelle Koyma Meerou Mâma leur dit: «Ces espèces d’arabes qui surgissent de la brousse, qui viennent, qui empêchent les hommes noirs de s’asseoir, qui vont vendre les hommes noirs, comment faire?»

 

Et à Bila Gaay d’éclater de rire en disant:

« Papa. . . Prends ta bouche et tais-toi. Le jour où l’Arabe venait prendre Gorongobou pour aller le vendre est révolu car Songhoy est descendu sur le fleuve. Comme l’Arabe est brave guerrier, Songhoy également est brave guerrier. Quand deux chats (lions) de brousse se cognent forcément c’est celui qui a chaud qui prendra la fuite. Ce n’est pas pour rien que nous sommes venus ici, que nous nous sommes trouvés ici aujourd’hui avec vous. Aujourd’hui, pas de Gorongobou, pas de Songhoy; la terre nous appartient ensemble. . .» (p. 124).

 

Alors les Gorongobou se sont tous tus. Ensuite Koora ajouta,   «Grand frère Bila, demandons leur, quelle race d’Arabe vient les terroriser».

Et c’est à Koyma Meerou Mâma de dire:  «Ce sont les

– Sanganbo (Sanhadja)

– Ergueybaati (Regueibat)

-Awlaadji Maasiri (Oulad-Nacer)

-Wouladou Paydar (Oulad Baïdar)

-Woulaadou Aloussi (Ould Allouch)

-Woulaadou Noun (Ould Noun)

-Tourmouzou (Thormoz)

-Awlaadou Souleymân (Oulad Ismaïl)

-Gaabîssi (El-Gabech)

ElHadj Dr. Hassimi Oumarou Maiga
Directeur de Recherche ISFRA, Bamako

Source: L’AGORA

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Get into‘l strive over-time, the top details are available while you slightest can expect these to. [url=http://ruezee.com/]gemo[/url] gemo

  2. Ce récit me semble confus, car on voit que Gaay et ses compagnons parcourent plus de 200 km pour arriver à la mare de Anderamboucane. Et curieusement, leur route les mène à Talataye. C’est comme si ils étaient revenus en arrière car Talataye m’est pas aussi loin de Bentia leur point de depart(à titre de rappel, Bentia est le village de l’ancien premier ministre Maiga dit Pinochet dans le cercle d’Ansongo).
    Aidez-moi s’il vous plait chers internautes si je me trompe. Je veux juste comprendre.

  3. DEAR DR. MAIGA, THANK YOU FOR THIS GREAT INFORMATION. MORE OF THIS KIND OF WORK SHOULD BE DONE SO OFTEN AND PUT OUT FOR THE GENERAL PUBLIC IN MALI AND THE WORLD.

  4. Comment vous pouvez aimez ça: un test incomplet, confus, avec des noms qui ne sont pas expliquer…

    Avant la ville de Gao s’appelait : Kaw-kaw…
    Et ils ne disent rien sur cette appelation…

    C’est du n’importe quoi. Il vaut mieux demander un papier au Pr Tata Cissé!

    • C’est normal, il faut être culturé et avoir le sens de la philosophie pour aimer une telle leçon d’histoire. Alors accordes toi le temps de comprendre!

  5. bravo grand père il nous des hommes comme vous pour nous dire qui nous sommes réellement et aussique nous ne devons pas nous laisser aller à cause de la crise actuelle nous sommes et resterons libre et independant MERCI

Comments are closed.