Coup d’Etat du 19 novembre 1968 : Le film de l’arrestation du Président Kéïta

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Défilé devant les troupes de l’armée le 20 janvier 1961 © maliweb.net
Défilé devant les troupes de l’armée le 20 janvier 1961
© maliweb.net

Monsieur le président, voulez-vous vous mettre à la disposition de l’armée ?

On est le 19 novembre 1968.

L’homme qui bégaye cette phrase est le lieutenant Tiecoro Bagayoko.

A qui s’adresse-t-il ? Au président Modibo Keita, qui, de retour d’un voyage à travers le Mali, est bloqué par un barrage à une quinzaine de kilomètres de la capitale, Bamako.

 

 

A 11h35, Modibo Keita monte dans un blindé. C’est fini.

A Bamako, les militaires qui ont déjà bouclé toute la ville lui demandent une dernière fois de renoncer au socialisme et de se séparer de ses principaux collaborateurs.
Réponse de Modibo Keita :

 

 

Pas question. Ici au Mali, nous sommes dans un pays de droit et de démocratie. Nous respectons depuis l’indépendance la volonté populaire. C’est le peuple qui a opté pour le socialisme, par le congrès extraordinaire du 22 septembre 1960. Le socialisme n’est donc pas mon choix à moi tout seul. Demandez au peuple ce qu’il en pense. Quant à mes collaborateurs, jusqu’à nouvel ordre, je leur fais confiance.

 

 

Les heures passent. Tous les principaux officiers du pays et toutes les garnisons se sont ralliés aux putschistes. Alors, on entend sur les ondes de Radio-Mali : “Maliens Maliennes. L’heure de la liberté a sonné : le régime dictatorial de Modibo Keïta et de ses valets a chuté. Le comité militaire de libération assume désormais tous les pouvoirs politiques et administratifs et promet des institutions démocratiques qui seront issues d’élections libres“.

 

 

Modibo est aussitôt transféré dans un camp militaire à Kati, à quelques kilomètres de Bamako, puis, très vite à Kidal, dans l’extrême nord-est du Mali.

Ainsi s’achèvent les huit ans du régime du premier président du Mali, Modibo Keïta.

 

 

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19 Novembre 1968 – 19 Novembre 2013: Tristement mémorable

 

Sans vouloir réveiller des chagrins ou retourner le couteau dans des plaies, il est nécessaire de rappeler le sens dramatique du 19 Novembre 1968, l’une des dates les plus sombres de notre histoire contemporaine.

19 Novembre 1968, triste symbole de la prise du pouvoir par une junte militaire poussée par la soif de régner et animée par la haine pour le peuple malien.

 

 

Pour tous ceux qui avaient subi les foudres du régime militaire de 1968 à 1991, l’évocation de cette date donne encore le frisson.

 

 

Entrée par escalade dans l’histoire de notre pays, la junte militaire d’alors avait promis, dès le lendemain du coup d’Etat, plus de libertés démocratiques et son retour immédiat et imminent dans les casernes, dans les six mois qui suivraient. La suite est connue de tous.

Moussa Traoré et ses sbires vont tomber dans l’ivresse du pouvoir.

 

 

Aucune propagande, aucune distraction ne feront oublier au peuple les atrocités commises par Moussa Traoré. Après avoir envoyé dans les bagnes mouroirs, le Président Modibo Kéïta et ses compagnons, Moussa Traoré et sa junte organisent, dès 1969, une véritable descente aux enfers pour les Maliens.

 

 

Le 17 Avril 1969, une importante grève est déclenchée par les étudiants et élèves à Bamako.

Le Comité Militaire répond par une répression sauvage.

 

 

Plus tard, Aberhamane Baba Touré, Bernard Sissoko, Kadari Bamba, Oumar Yattara, Mamadou Doucouré, Santigui Mangara et Monobem Ogognangaly sont accusés de : « constitution d’association illégale, offense au chef de l’Etat, diffamation des membres du gouvernement, appel au peuple à la révolte ».

 

 

Sans jugement, ils sont maintenus cinq mois dans les geôles, humiliés et torturés.

C’est seulement le 11 Mars 1970 que les 7 militants du PMT sont condamnés à 18 mois d’emprisonnement.

Toujours en 1969, le capitaine Diby Silas Diarra et d’autres militaires sont accusés de tentative de coup d’Etat. Beaucoup d’ente eux ont péri dans les salines de Taoudénit.

 

 

C’est le 16 Mai 1977, à 12 heures que le Président Modibo Kéïta est mort, manifestement assassiné au camp militaire de Djikoroni.

Le père de l’Indépendance et Premier Président de la République du Mali, a alors été réduit au statut de simple « instituteur à la retraite » !

Boubacar Sankaré

Commentaires via Facebook :

23 COMMENTAIRES

  1. cette journee a ete une journee de delivrance chez nous au jitumu et a sakoyiba….car au moment que modibo se promenait a l,interieur du pays nos peres et grands peres du jitumu etaient emprisonnes et humilie par les miliciens de modibo ……modibo n,a pas reflechit avant d,envoyer les millitaires tire sur des simples paysans desarmes au jitumu…heureusement qu,il a ete humilie et tue de la meme matniere que ses victimes du jitumu et de sakoyiba……tout ceux qui toucheront a un cheveux des jitumukas seront chatie de la meme maniere que le criminel assasin modibo keita qui a tue fili dabo sissoko et se compagnons amadoun et autres……tot ou tard les magistrats corrompus de la cour qui ont anule la candidature de notre leader yeah samake auront leur chhatiment ……vive le jitumu vive les jitumukas ….a bas modibo keita jusqu,a la mort….

  2. Aux vus des résultats très négatifs du régime militaire de GMT, l’inter val de temps 19nov68-19nov90 apparaît comme une longue période de punition pour peuple malien qui, naturellement regrette d’avoir plus ou moins cautionner la trahison de la plus haute personnalité du Mali indépendant son Excellence Modibo Kéïta en cette désormais obscure journée du mardi 19 novembre 1968.

  3. COMME QUOI LE PEUPLE EST SOUVERAIN,CAR SOUVENEZ-VOUS: 1/ à l’éclatement de la fédération du Mali,le PEUPLE s’est levé comme un seul homme exiger la libération et le retour au mali du président Modibo et compagnons. 2/ 19 novembre 1968 le peuple applaudit le CMLN. 3/ le 26 mars 1991,ce peuple est au rendez-vous de l’histoire.4/ de 1992 à 2012 le peuple est spolié de son argent et de sa terre par une élite politico-militaire qui sans vergogne met le pays à genou et l’abandonne. ET C’EST CE PEUPLE QUI A DÉCIDÉ LE CHANGEMENT EN PORTANT AU POUVOIR IBK QUI A SES YEUX EST LE BORGNE PARMI LES AVEUGLES. car tous ceux qui ont dirigé ce pays à quelque niveau que ce soit sont comptables de ce qui arrive au Mali. QUE DIEU SAUVE LE MALI. IBK , fais gaffe car tu as l’occasion de bâtir un Mali nouveau et tu n’auras aucune excuse car, bénéficiant de la légitimité nationale et internationale. QU’ALLAH t’assiste. Dure sera ta chute et ton humiliation en cas d’échec

    • c,est modibo qui a commence les assasinats politiques au mali en envoyant fily et ses compagnon au bagne de taoudeni les torture humilie et tue…..modibo etait le plus pir qui pouvait arrive au mali……il etait jaloux de fily a cause de sa connaisance que le bom dieu lui avait donne ……il a rase le village de sakoyiba flala …il a envoye les millitaires tire sur des paysans desarmes au jitumu en 1968……il est mort de la meme maniere que ses victimes du jitumu et je m,en rejouis pleinement ……..modibo etait la tereur rouge avec ses miliciens qui etaient devennus des demi dieux ……honte a modibo keita l,ancien petit presidente du mali de 1960 a 1968…..vive le jitumu…

  4. Je n’ai pas dit que Moussa est un saint, j’ai tout simplement dit qu’il faut tout dire quand on raconte quelque chose. C’est au lecteur de faire leur jugement et non leur imposé un jugement.
    Je vous informe que la retraite pas anticipation n’était pas une obligation et que ceux partaient à cette retraite étaient remplacés. C’est le fait de politiser l’école qui a foutu le discrédit sur l’école malienne aujourd’hui.
    Dire que Moussa a dévalorisé le métier des armes est pur mensonge. Ce n’est pas le système de quota qui est à la base de la situation actuelle de l’armé. Bien au contraire c’est la disparition de système qui est le problème. Au mois avec ce système ceux qui étaient recruté étaient formés, ils étaient disciplinés et avaient l’amour de leur métier et la patrie. On ne peu pas exiger la quantité et la qualité.

  5. le peuple comprenais juste qu’il se passait quelque chose qu’ils ne comprenais pas. laissons tout cela derriere marchons vers l’unite.

  6. Mr le journaliste, lorsque que vous traitez les conditions de fin de vie de Modibo keïta, vous risque de heurter ceux dont les parents furent envoyés au grand Nord par Modibo pour y mourir. Alors traité le titre annoncé, ou sinon revoie le.
    Bonne journée à tous.

    • ces journalistes ne sont pas des journalistes car un journaliste doit etre imparciale et non un griot …….sale journaliste vas raconte ces idioties au jitumu ou a douenza chez amadoun dicko tu sauras que les gens n,ont pas encore digerer la mort de leurs proches…..sale minable journaliste tu fais honte a ta profession …….dur dur d,etre journaliste au mali..pour te rafraichir ta petite memoire sale journaliste certains detenus du jitumu ont ete oblige de boire leur propre urine c,etait le comble de l,humiliation ….moi je suis apres en 1971 mais on m,as tout racontes….soi tu es imparciale ou tu fermes ta sale gueule ..l,histoire d,un pays doit etre raconte comme il le faut et non le griotisme…

  7. Je ne comprends pas monsieur BOUBACAR SANKARE comment peux-tu parler de MODIBO KEITA sans parler de FILY DABO SISSOKO,HAMADOUN DICKO KASSIM TOURE et la revolte des commercants ? Cessez de remuer le couteau dans nos plaies SVP.Il y a bien une facon de rappeler l’histoire sans pour autant semer la haine dans le Coeur des gens.

  8. Triste anniversaire que ce 19 Novembre 1968. Il n’y a pas d’historien au Mali, pas plus qu’une simple intelligence pour un rappel, un regard critique sans concession de ce fut notre histoire ressente.Il ne faut dans un premier temps rien justifier, les faits, les faits, les faits et leur agencement. Éviter le raccourcis du type: oui mais Modibo a tué, donc cela justifie que Moussa tue. Aujourd’hui, on est à spéculer sur la réalité même de certains faits. Modibo Keita était-il vraiment ce grand homme que l’imaginaire populaire célèbre. Il doit y à voir quelque chose de vrai. Car ne nous a-t-on pas dit qu’il a construit des maisons pour dépraver nos mœurs et égorger toutes les vielles personnes? C’était cela le socialisme à la Modibo. Les faits sont cependant têtus: en témoignent les nombreuses réalisations en terme d’infrastructures et du progrès dans la vulgarisation de l’enseignement de masse. La seule classe en dur construite dans notre village depuis son existence le fut du temps de Modibo. Voulait-il vraiment tuer les vielles personnes lui qui aux dires de ces proches ne manque jamais de venir dire bonjour à ses parents et prendre sa bouillie, chaque matin que Dieu fait, à moins qu’il ne soit en voyage??????? Qu’en est-il de Moussa et de sa famille???? Là, l’anecdote, vient de la surprise de feu Bongo à la mort du vieux Traoré. Il semble que la maison qu’il habite n’a été construite que par les soins de Danfaga,alors gouverneur de Kayes. Avouer que c’est triste pour vingt trois longues années de règne. Seule lumière au tableau la qualité des boubous bazins brodés de Moussa. ATT n’est qu’un pauvre imitateur, qui compare les siens à ceux de Wade, opposant célèbre et piètre homme d’état. Qui lui non plus ne sut quitter la scène avant. Puis cette réplique de Modibo est d’une grande noblesse: “je fais entièrement confiance à mes collaborateurs”. On aura aimé que le général dise devant la cour: “je suis le seul responsable, libérez les tous”. En vain. La réécriture de notre histoire est en marche, et depuis fort longtemps. Ce nouveau titre accordé à Moussa par l’actuel hôte de Koulouba procède de la même falsification.Car démocrate s’oppose au monarque dont le pouvoir s’inspire de la volonté divine. Un coup d’état n’est pas un acte démocratique, même mille fois trempé dans les bains électifs de sous tropiques. Nous sommes renvoyés à nos cours sur la philosophie des pouvoirs, cela ne se voit qu’au Mali, d’un peuple ivre d’épopée, incapable de se construire ni présent ni avenir.

  9. Modibo est maudit par son pére c’est l’affameur du peuple
    Je vais vous dire quelque chose au moment Modibo donnait aux pauvres 3 kg de cereale par personne et par mois son beau frère Ladji Camara de Niaréla donnais au moins 1 sac de mil chaque matin à ses chevaux
    Modibo a trouvé le multipartisme au Soudan il l’apiétiné et tuer tous ceux qui était contre le socialisme

  10. OUI MR SANKARE, VOUS OUBLIEZ AUSSI LES MILICES POPULAIRES, LES CHAMPS COLLECTIFS, LES BRIMADES,…ET LES CADAVRES QU ON A ENCORE JAMAIS RETROUVES DES ILLUSTRES MALIENS QUI ONT EU RAISON AVANT L HEURE ET QUI AVAIENT JUSTE QU ON EST PAS PRET POUR LE FRANC MALIEN OU SE SEPARER BRUSQUEMENT DES FRANCAIS ENTRE AUTRES / DES PENSEURS EMERITES ENSEIGNES CONNUS ADULES DANS LE MONDE ENTIER SAUF AU MALI SUR DECISION DE MODIBO ETC…OU SONT JUSTE LES CADAVRES DES FILY DABO DICKO BODGE ETC…ETC…COMME ON DIT DIEU NE DORT ET CELUI QUI REGNE PAR LES ARMES PERIRA PAR LES ARMES (19 novembre 1968 on a jamais vu autant de joie et d effeverscence de monde dans la rue depuis que le Soudan est devenu Mali et POURTANT C LE MEME PEUPLE MALIEN QUI A APPLAUDIT GENERAL MOUSSA TRAORE qui nous nous a enleve un Dictateur MODIBO et c est le peuple MALIEN qui etait content de la chutte de ce distateur de GMT ainsi de suite)DONC VIVE FILY DABO MODIBO GMT etc…mais au moins il y en qui n ont PAS TUE DE MALIEN

  11. M. Sankaré, Il faut aussi parler des morts de M. Keïta. L’histoire est une succession d’événements, si vous en oubliez une partie c’est vous êtes entrain de la déformer.
    Sous Moussa ce n’est pas le peuple qui a souffert, mais ceux qui sont entrain de mettre le Mali dans leurs poches qui ont souffert.
    S’il y a quelque chose à dire, il faut tout dire et c’est au peuple de faire le jugement et non lui imposer un jugement.
    Merci

    • Je sis désolé mais Moussa a bel et bien fait souffrir le peuple à commencer par les enseignants. Tout ce que le Mali vit actuellement est la conséquence de la mauvaise gestion de ce régime. Je vais poser trois questions et donner ma réponse à chacune d’elle:
      1) Qui a appris aux Maliens de voler?
      Réponse: Lorsque tu fais 3 à 4 mois sans salaire il va falloir trouver les moyens de se nourrir et nourrir sa famille.

      2) Qui a tué l’éducation au Mali?
      Réponse: Lorsqu’on clochardisé les enseignants et la fonction enseignante, lorsqu’on ferme tous les Instituts Pédagogiques d’Enseignement Général (IPEG) du pays, lorsqu’on met à la retraite par anticipation 60% du corps des enseignants chevronnés, on ne peut pas vouloir une éducation de qualité en 15 ans
      3) Qui a dévalorisé le métier des armes?
      Réponse: Lorsqu’on introduit le système de quota aux officiers dans le recrutement au sein de l’armée on ne peut pas s’attendre à des professionnels des armes.

      Dieu sait tout, voit tout et entend tout

      • Je n’ai pas dit que Moussa est un saint, j’ai tout simplement dit qu’il faut tout dire quand on raconte quelque chose. C’est au lecteur de faire leur jugement et non leur imposé un jugement.
        Je vous informe que la retraite pas anticipation n’était pas une obligation et que ceux partaient à cette retraite étaient remplacés. C’est le fait de politiser l’école qui a foutu le discrédit sur l’école malienne aujourd’hui.
        Dire que Moussa a dévalorisé le métier des armes est pur mensonge. Ce n’est pas le système de quota qui est à la base de la situation actuelle de l’armé. Bien au contraire c’est la disparition de système qui est le problème. Au mois avec ce système ceux qui étaient recruté étaient formés, ils étaient disciplinés et avaient l’amour de leur métier et la patrie. On ne peu pas exiger la quantité et la qualité.

  12. OUI MR SANKARE, VOUS OUBLIEZ AUSSI LE 28 FEVRIER 1978 OU GRANDE PARTIE DU MEME CMLN AVAIT ETE ACCUSEE DE TENTATIVE DE COUP D’ETAT, EMPRISONNEE, CONDAMNEE ET ENVOYEE AUX BAGNES DANS LE GRAND NORD. ENSUITE VENAIT LA GREVE DE L’UNEEM DE 1979-1980 QUI AVAIT ABOUTI DIRECTEMENT A L’ASSASSINAT D’ABDUL KARIM CAMARA DIT CABRAL ET LA FERMETURE DE TOUS LES ETABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, SECONDERAIRE GENERAL ET PROFESSIONNEL. D’AILLEURS A L’EPOQUE LA PRESIDENTE DE “L’UNION NATIONALE DE FESSES DE MOUSSA” (UNFM) EN LA PERSONE DE Mme SIRA DIOP AVAIT BIEN SUPPORTE LE REGIME CONTRE NOUS ET NOS MERES QUI AVAIENT BRAVES LES FORCES BRUTALES ET BATTU LE PAVE POUR NOUS SUPPORTE, EN DISANT PUBLIQUEMENT SUR LES ENTENNES DE LA RADIO NATIONALE QUE LA PATRIE ETAIT PLUS IMPORTANTE QUE LA PROGENITURE EN FAIT C’ETAIT EN BAMANAN EN CES TERMES “FASO KADI NI DE YE”.
    OUI CE SONT CES “DES” (CES FILS) QU’ON COMBATTAIT HIER QUI ONT LES REINES DU FASO AUJOURD’HUI. MAIS HELAS MADAME SIRA DIOP EST MORTE.

  13. CE MAUDIT SATAN DE GMT ET SON CLAN… VOUS AVEZ INTRODUIT UNE VRAIE MERDE DANS LA CULTURE MALIENNE…

    INCHALLAH… VOUS ALLEZ TOUS PERIR EN ENFER POUR VOS CRIMES… ET CEUX DE VOS SEMBLABLES…

    Moussa Ag,…LES COUPS D’ETAT SONT A ERRADIQUER DE LA CULTURE MALIENNE… QUE DES COEURS BRISES ET DES RANCUNES… ACCOMPAGNE DE VOL ET FAVORITISME…

    BANDE DE MAUDITS LACHES…!!!

    • LES COUPS D’ETAT OU COUPS FOIRés ? ALLEZ Y VOUS FOUS SAVOIR NE FINIRONT JAMAIS TANT QUE CERTAINS RACES CIVILO-MILITAIRES , FILS DE MERDES ET APATRIDES CONTINUERONS A POSER DES ACTES HIDEUX ET MALSAINS.LE SEUL COUP A REGRETTER EFFECTIVEMENT DANS NOTRE PAYS EST EVIDEMMENT CELUI PERPETRER CONTRE LE PERE DE L’INDEPENDANCE DE NOTRE CHER PAYS , SINON TOUX CEUX LA QUI L’ONT SUCCEDER NE MERITENT QUE LA GUILLOTINE OU LA CREMATION , DEUX AUTRES PLUS MERDICUS SE DETACHENT ENCORE DANS LE LOT COMME DE PIETRES CHEFS D’ETAT : A SA VOIR ALPHA A EXECUTER SANS PROCES ET SECUNDO ATT A CUIRE DANS BARIL DE GZOLE OU DE MAZOUT ET SANS REGRET.
      A METTRE EN QUARANTAINE 2/3 DE CEUX LA QUI NOUS GOUVERNENT TOUJOURS QUI NARGUENT LE PEUPLE ET S’EN MOQUENT EPERDUMENT DE NOTRE EXISTENCE OU CREVAISON!
      MALIENS ET MALIENNES REVEILLONS NOUS , NYE YELEN TOUMA SERA , KO ANKA WILLY.

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