Dans le cadre de la commémoration du 22ème anniversaire du 26 Mars, la direction de la pyramide du Souvenir a organisé dans les locaux du service, une conférence débat ayant pour thème : « Rôle de la jeunesse estudiantine dans le respect des droits humains, en période de conflit armé ».
La conférencière n’était autre que la brillante militante des droits de l’homme Maïmouna Dioncounda Dembélé qui a entretenu le public ve nu nombreux sur les droits de l’homme en période de conflit armé ; jeunes, acteurs et victimes et comment lutter contre la violation des droits humains en période de conflit.
Dans son mot de bienvenue, la directrice de la pyramide du Souvenir, Aïchata Abdou Maïga a rappelé que la commémoration de la journée du 26 mars est une occasion pour s’incliner devant la mémoire de tous les martyrs tombés sur le champ de l’honneur. Il s’agit, selon elle, des martyrs d’hier et d’aujourd’hui. « Nous ne pouvons pas les oublier, car leur sacrifice nous a apporté la démocratie et la liberté » a- t- elle ajouté.
Madame la directrice a souligné qu’aujourd’hui notre pays est replongé dans un conflit qui n’a épargné ni le sud, ni le nord. Face à cette situation qui résulte d’une mauvaise gouvernance, la Pyramide du Souvenir pense que la solution se trouve dans le dialogue avec la jeunesse. C’est ainsi que la Pyramide a pensé à cette jeunesse parce que, Aïchata Maiga, l’histoire récente nous a enseigné que partout où il y a conflit armée, c’est la jeunesse, sans le vouloir ni le savoir devient actrice dans ces conflits.
« Permettez-moi d’exprimer mes félicitations et encouragements à la direction de la Pyramide du Souvenir pour avoir pensé à l’organisation de cette conférence sur le thème : « rôle de la jeunesse estudiantine dans le respect des droits humains en période de conflit armé ». Je me réjouis du choix de ce thème aussi parlant et du choix des publics cibles que sont les étudiants ». C’est par ces mots que le ministre de la culture Bruno Maiga a introduit son discours.
Pour ce qui est de la crise sécuritaire, il a souligné que l’on se souviendra encore et très longtemps des nombreux cas de violations des droits humains, comme si tous les hommes ne naissaient plus libres et égaux en droit ; comme si jouir de sa liberté et des droits humains était l’apanage des forts au détriment des faibles. Face à cette situation, le ministre Bruno Maïga a ajouté que chaque citoyen a et aura un rôle à jouer pour le respect des droits humains. Surtout, selon lui, quand le droit des citoyens paisibles est foulé aux pieds par des bandits en armes dictant leurs lois et pensées u reste de la population.
En guise de conclusion, le ministre de la culture se veut rassurant, en ces termes : « la pertinence de ce thème augure d’une implication de qualité de la jeunesse estudiantine pour le respect des droits humains dans notre pays ». Avant d’espérer que la Pyramide du Souvenir fera à l’avenir de ce thème tout un programme de formation citoyenne de la jeunesse estudiantine, qui en a tant besoin.
Akhimy Maïga
Ce qui manque à la jeunesse malienne ce n’est que le manque de formation mais une carence d’initiative et le sentiment d’être dépassé par la situation.
La meilleure formation c’est d’avoir confiance en soi- même et chercher à avancer!
Tv en direct pour l’Afrique francophone VOX AFRICA
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