Chronologie de la crise politique malienne

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– 17 janvier 2012, attaque de Ménaka par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA),

– 21/22 mars coup d’Etat

– 30 mars/1er avril 2012 : chute de Gao et de Tombouctou ;

– 5 avril 2012 : prise d’otages au Consulat d’Algérie à Gao ;

– 6 avril 2012 : accord-cadre signé entre le Président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), le Capitaine Sanogo, et le Représentant de la médiation de la CEDEAO (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest), le Ministre Djibril Bassolé ;

– 6 avril 2012 : proclamation de l’indépendance de l’Azawad par le MNLA ;

– 12 avril 2012 : investiture du Président par intérim Dioncounda Traoré ;

– 17 avril 2012 : nomination de Cheick Modibo Diarra comme Premier ministre doté de “pleins pouvoirs”, conformément à l’accord-cadre ;

– 25 avril 2012 : formation du premier gouvernement de transition ;

– 30 avril/1er mai 2012 : affrontements meurtriers entre bérets rouges (garde présidentielle) et bérets verts ;

– 21 mai 2012 : manifestation dégénérant en occupation du palais présidentiel et en agression grave contre le Président par intérim ;

– 23 mai 2012 : évacuation sanitaire sur Paris du Président Traoré ;

– 5 juillet 2012 : adoption de la résolution 2056 par le CSNU ;

– 27 juillet 2012 : retour du Président, suivi le 29, d’un discours à la Nation proposant une “nouvelle architecture de la Transition” ;

– 24 août 2012 : formation d’un Gouvernement d’union nationale (Cheick Modibo Diarra, Premier ministre) ;

– 26 septembre 2012 : poussée de fièvre au sein de la police, discours du Président François Hollande, lors de “l’événement de haut niveau sur le Sahel”, à New York ;

– 12 octobre 2012 : adoption de la résolution 2071 par le CSNU ;

– 16 novembre 2012 : nouvelle poussée de fièvre dans la police ;

– 20 novembre : enlèvement de Gilberto Rodrigues Leal, ressortissant français, à Diéma par le MUJAO, portant à sept le nombre des otages français dans le Sahel ;

– 10 décembre 2012 : « démission » forcée du Premier ministre Cheick Modibo Diarra ;

– 12 décembre 2012 : nomination de Djago Cissoko, Médiateur de la République, au poste de Premier ministre ;

– 17 décembre 2012 : formation d’un nouveau gouvernement

– 20 décembre 2012 : adoption de la résolution 2085 par le CSNU ;

– 10 janvier 2013 : prise de Konna par les groupes terroristes (reprise le 18 janvier) sur fond de troubles dans la capitale depuis le début de la semaine ;

– 11 janvier 2013 : instauration de l’état d’urgence et début de l’opération Serval ;

– 25 janvier 2013 : adoption de la feuille de route du gouvernement en Conseil des ministres (entérinée par un vote des députés le 29) ;

– 27 janvier 2013 : libération de Gao ;

– 28 janvier 2013 : libération de Tombouctou ;

– 30 janvier 2013 : libération de 29 bérets rouges sur 53 ;

– 2 février 2013 : visite à Tombouctou et Bamako du Président François Hollande ;

– 8 février 2013 : incidents entre bérets rouges et forces de sécurité maliennes au camp para de Djicoroni ;

– 13 février 2013 : investiture officielle du Capitaine Sanogo, comme Président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité (CMSRDS), nommé six mois plus tôt par décret présidentiel ;

– 6 mars 2013 : adoption du décret portant création de la Commission de dialogue et de réconciliation, et arrestation, le même jour, par la Sécurité d’Etat du Directeur de publication du quotidien “Le Républicain” qui a mis en cause les putschistes, (transféré huit jours plus tard dans des locaux de la police) ;

– 11 mars 2013 : réouverture du lycée Liberté, fermé depuis le 14 janvier 2013 ;

– 12 mars 2013 : lancement de l’opération “presse morte” (jusqu’au 18 au matin) ;

 

– avril 2013 (prévisionnel) : adoption d’une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies, relatif au déploiement d’une opération de maintien de la paix, la MINUSMA.

-le 15 mai 2013 : réunis à Bruxelles à la conférence des donateurs sur le Mali, les bailleurs ont mobilisé environ 3,25 milliards d’euros pour aider le Mali à relancer son Economie et ses Institutions après la guerre.

-le vendredi 17 mai 2013 : Le président Dioncounda Traoré est réussi à l’Elysée par le président Hollande.  A l’issue de entretien avec son homologue français, le président de la République par intérim a déclaré : « je suis sûr qu’au moment où je vous parle, le MNLA est prêt à s’engager dans un dialogue sincère et profond avec le reste du Mali ». Tout en insistant sur le fait « de ne pas s’accrocher sur des termes comme l’autonomie », il a affirmé que « Le MNLA est constitué de Maliens, de compatriotes à nous auxquels nous avons réservé un traitement différent de celui réservé aux jihadistes, et avec lesquels nous allons dialoguer, discuté ».

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1 commentaire

  1. De grasse si vous voulez ré-écrire l’histoire,attendre que les acteurs meurent pour pouvoir omettre les événements les plus importants pour les maliens comme:
    -les tueries d’aguelhoc(avant le coup d’Etat)
    -la prise de la base stratégique de Tessalit(avant le coup d’Etat)
    -la tragi-comédie du président avec les femmes de Kati(avant le coup d’Etat).
    Tous ceux-ci méritent d’être retenus plus que des histoires de militaires ou policiers surexcités à Bamako Messieurs dames de la redaction

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