Situé à 90 km de l’ouest du chef-lieu du cercle de Ménaka, comme toutes les villes du Nord, Anderaboucane a été occupée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Elle a connu des moments sombres durant cette crise. Avant la libération de Ménaka par le Gatia, les populations étaient barbotées par les éléments du MNLA.
Pour un enseignant, Anderaboucane était la ville préférée du 1er président du Mali, Modibo Kéita, qui a y construit une maison de séjour au bord de la mare et qui était avant la crise de 2012 un lieu touristique hautement apprécié et couru.
Les ressortissants regrettent que la commission d’organisation du centenaire de la naissance de Modibo Kéita n’ait rien prévu pour la ville chérie du père de l’indépendance malienne.
Selon un notable de cette localité, on ne peut pas fêter le centenaire de Modibo, sans organiser des festivités dans la Commune d’Anderaboucane que le président Modibo aimait beaucoup. Il témoigne l’affection que le président Modibo avait pour la Cité de Dodiya. “Chaque vacance, le président venait faire son séjour dans notre Commune”, confirme-t-il.
Ville frontalière avec le Niger et commune rurale habitée par plusieurs ethnies (Touaregs, Tamasheks noirs, Haoussas, Sonrhaïs, Bambaras), sa vie économique est basée essentiellement sur l’élevage, l’agriculture et la pêche.
Pour plusieurs personnes, elle peut être le berceau de la réconciliation nationale dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Elle est aussi la capitale du Festival Tamadach. Son défunt maire fut le promoteur de cet espace de culture au cœur du désert.
Y.M. B.
Stagiaire
La fête a bko suffit
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