Assassinat du président Modibo Keita : L’ex-dictateur, Moussa Traoré, doit enfin dire toute la vérité

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Depuis l’instauration de la première République à nos jours, s’il y a un personnage dont l’essentiel des Maliens regrette la disparition, c’est bien l’ex-Président et père de l’indépendance du Mali, Modibo Kéita. La nation entière lui voue un culte. Même les générations n’ayant existé à l’époque de son règne, voient en ce personnage pluridimensionnel, un incommensurable repère politique et moral. Qui a donc ordonné son assassinat, une décennie après son renversement ? L’ex-dictateur fasciste, le Général Moussa Traoré, doit enfin s’imposer le devoir de révéler toute la vérité aux maliens !

Le 19 novembre 1968, le Président Modibo Kéita se faisait renverser par un de ses puissants chefs de milice gouvernementale, le Lieutenant Moussa Traoré. A son arrestation, le jour du premier putsch de notre histoire et que le mythique père de la nation a voulu sans aucune effusion de sang, Modibo Kéita a été conduit par les hommes du nouvel homme fort du pays, dans les locaux d’une base militaire où, durant environ 3 heures d’horloge, Moussa Traoré et ses complices lui feront violemment pression afin qu’il abandonne définitivement l’option socialiste comme mode de gouvernance au Mali sous peine de renverser son régime et le garder indéfiniment en détention.

Comme réponse, le Président Modibo Kéita leur signifia très nettement qu’il ne pouvait pas, à lui seul, décider de l’abandon de l’option socialiste sans, au préalable, passer par l’adhésion légitime et souveraine du peuple malien. Après des heures d’insistance parfois brutale, la réponse de Modibo Kéita, resta inchangée. C’est alors que, n’ayant autre choix, le Lieutenant Moussa Traoré se rendit instantanément à la radio pour annoncer à l’opinion nationale et internationale, le renversement du régime Modibo Kéita avec la promesse d’organiser des élections libres et transparentes aboutissant à l’instauration d’une nouvelle République.

Ces six mois de Moussa Traoré dureront malheureusement jusqu’à 23 ans de règne sans partage, mettant ainsi à l’eau, tous les acquis politiques et sociaux forgés par un Président extraordinairement visionnaire dont la nation malienne continue de pleurer la mémoire. Qui étaient donc ceux-là dont l’option socialiste tant prônée par Modibo Kéita, menaçait les intérêts ? Qui étaient les vrais commanditaires de l’œuvre subversive du Général Moussa Traoré contre le régime socialiste de Modibo Kéita quand on sait également qu’il était farouchement opposé à l’adoption du franc CFA ? 10 ans après le renversement de la première République et que le Président déchu, Modibo Kéita, a passée dans d’affreuses conditions de détention, par qui et pourquoi son assassinat a été ordonné ?

Voici une panoplie de questions pertinentes dont seul le vieux dictateur peut et doit s’imposer le devoir de répondre, en vue de soulager la brûlante aspiration de millions de maliens à la vérité. En clair, avant l’appel de la tombe, le Général Moussa Traoré doit s’imposer l’ultime responsabilité historique de révéler toute la vérité au peuple malien sur le renversement ainsi que l’assassinat prémédité de l’ex-Président, Modibo Kéita. Ce devoir de vérité du Général Moussa Traoré, pourrait aussi s’apparenter à une volonté d’apaiser d’insoutenables amertumes infligées au peuple malien par sa longue et fascisante dictature, causant des décennies de retard. Moussa doit enfin dire la vérité !

Modibo Kane DIALLO                           

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13 COMMENTAIRES

  1. Ce journaliste présente Moussa Traoré comme un des puissants chefs de la milice populaire de Modibo Kéita. Archi-faux. Renseignez-vous mieux avant de publier vos articles. Sachez aussi que, de par le monde, maints régimes ont à des cadavres cachés dans des placards et qu’ils emportent ces secrets dans la tombe.

  2. Modibo Kéita a fait plus de morts que le total des soudanais tués durant la 1 ère guerre mondiale
    Le dictateur et l’assa C’est Modibo Kéita qu’il rôtisse en enfer

  3. Les MALIENS qui s’opposaient à MODIBO KEITA pendant son exercice du pouvoir ,même avant l’indépendance du MALI l’étaient contre son choix idéologique.
    Personne ne peut contester son sacrifice pour la satisfaction de L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
    Même ceux qui l’ont destitué,torturé et assassiné n’ont rien apporté des ACTES POSÉS par MODIBO KEITA et ses camarades contre les intérêts du Mali.
    ILS ONT DÉFENDU L’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE LA NATION COMME TOUT GRAND PATRIOTE DOIT LE FAIRE.
    Depuis le 19 novembre 1968,c’est cet ESPRIT de la défense des intérêts supérieurs de la nation qui a disparu.
    Pendant 23 ans un ESPRIT de défense d’intérêt individuel s’est imposé patiemment.
    L’agent de douane qui avait honte de son métier se glorifie.
    L’enseignant qui était élevé au sommet de la société a honte de se présenter.
    ON A VOULU QUE CET ESPRIT SOIT COMBATTU DANS UN CONTEXTE DÉMOCRATIQUE DE CRISE ÉCONOMIQUE HÉRITÉE DE L’ÈRE DE LA DICTATURE
    L’ESPRIT s’est accentué pendant 28 ans atteignant un niveau très critiquable.
    Aucune mesure n’a été prise pour lutter contre l’ESPRIT.
    Au contraire,on a fait revenir ceux qui incarnent cet ESPRIT à partir de l’accession d’Ibk au sommet de l’ ADEMA-PASJ.
    ATT a DONNÉ À L’ESPRIT UN ÉLAN INESPÉRÉ.
    L’AMITIÉ D’IBK AVEC MOUSSA TRAORÉ FAIT PLUS QUE LA PROMOTION DE L’ESPRIT.
    Si MODIBO KEITA est toujours apprécié plus de cinquante après son départ du pouvoir,c’est que l’ESPRIT qu’ il incarnait a du mal à se mettre en place.
    Ce n’est pas son idéologie,le socialisme,qui est appréciée,mais sa capacité et dans les ACTES,pas dans la bouche à mettre le Mali au dessus de tout.
    C’EST AUX DIRIGEANTS POLITIQUES DE DONNER L’EXEMPLE.
    Mais ils sont majoritairement habités par l’ESPRIT hérité de la dictature.
    ILS FONT MAJORITAIREMENT LA POLITIQUE POUR S’ENRICHIR,PAS POUR SERVIR LE PAYS.
    Ce n’est pas l’assassinat physique de MODIBO KEITA qui fait du mal,mais l’effacement ,au fil des ans ,de l’ ESPRIT DE LA DÉFENSE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
    Parler de L’HOMME,c’est cet ESPRIT qu’ on magnifie.
    Parler de MOUSSA TRAORÉ ,le montrer officiellement c’est l’ESPRIT de la défense de l’intérêt personnel au détriment de L’INTÉRÊT GÉNÉRAL qui est magnifié.
    L’échec de l’ère démocratique s’explique par la permanence de cet ESPRIT.
    Est maudit celui qui ne profite pas des deniers publics pendant qu’ il occupe une fonction étatique est l’expression utilisée par tous les MOUSSAISTES.
    MOUSSA TRAORÉ ne parlera jamais de son prédécesseur a fortiori s’expliquer sur son assassinat car lui et ses thuriféraires détestent intimement L’HOMME à cause de l’ESPRIT qu’ il INCARNAIT.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  4. Le Président Modibo KEITA est apprécié de la majorité des Maliens. Ceux qui n’ont pas vécu son Régime, mais connu son œuvre grâce à des récits élogieux ( comme seuls les Maliens ont le secret et savent le faire ), regrettent de ne l’avoir pas connu de son vivant.
    Cela étant dit, il faudrait aussi dire que le Général a été jugé et condamné… Il a purgé sa peine avec toute la rigueur de la détention… Il ” a été gracié ” par son successeur, Alpha Oumar KONARE à la fin du second mandat de ce dernier, un peu sous la pression d’ATT qui avait dit publiquement entre les deux tours de l’élection présidentielle dont il était le favori…, que s’il était élu, il libérerait aussitôt le Général si ce dernier était toujours en détention.
    Notre Frère Sambou 22 Mai 2019 at 09:13 ;
    Dans son commentaire nous dit
    ” … Moussa a déjà dit à un moment où vivaient encore force de ses camarades du 19 novembre 68′ dans l’émission “Mémoire d’un continent” de feu Baba KAKE, les conditions de la mort de Modibo au camp Para de Djikoroni (en ce moment c’est ATT et Kafougouna qui commandaient les paras), GMT aurait même demandé au frère du camarade socialiste, un certain Mallé KEITA médecin à l’époque de choisir librement un médecin légiste pour pratiquer de l’autopsie sur le corps de Modibo. Mallé aurait refusé ! Alors Moussa a joué la carte de la transparence jusqu’au bout… ” … /// …
    :
    Seulement voilà, il y en des Gens qui sont dans le culte de la personnalité, dans l’idolâtrie… Aucune explication du Général ne pourra venir satisfaire leur chagrin doublé de mauvaise foi…
    C’est leur droit, mais ils pourraient au moins reconnaître qu’il n’y a pas eu d’alternance idéologique au Pouvoir au Mali depuis 1991…
    Et durant ces 28 ans de règne, ce sont des ” Héritiers ” politiques de feu Modibo KEITA qui tiennent les rênes du pays. Ils n’arrivent toujours pas à développer le pays. Comme si évoquer à chaque foi la perte du Père de l’indépendance de notre pays les dédouaneraient de toutes les tares de leurs gestions catastrophiques du pays. Ils nous remettent ça en permanence, comme s’ils étaient les seuls à apprécier le défunt Père de la Nation Malienne de 1960 à 1968. Aucun Malien ne l’oubliera.
    Parlons de Modibo, comme de notre Père de l’indépendance, mais de manière dépassionnée.

    Vivement une Démocratie vraie au Mali, débarrassé de ses inégalités sociales.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  5. Pourquoi arrive-t-il donc si fréquemment les peuples se soulèvent contre les chefs ? Mais il se peut que vous ayez raison. Vous avez un avantage sur moi car vous devez connaitre mieux que moi Modibo Keita et Moussa Traoré. Étantde la génération 1980 je n’ ai fait qu’entendre parler du premier même si je persiste à retenir qu’avant lui toutes les valeurs dont il serait l’oeuvre selon vous avaient été celles vécues par ceux qui nous ont devancés dont notre grand-père Daba Keita.

  6. SOKHNA: “Donc, face à notre destin, nous ne serions que de passifs spectateurs acceptant d’être ce que les maîtres du jour choisissent de faire de nous ?” N’oublies jamais que c’est les maitres qui font les peuples.

  7. PKagame.
    L’intention était uniquement de restituer ce qui s’est dit entre deux hommes un jour de novembre 1968. Maintenant, certaines prises de position ne sont pas en faveur du peuple malien. Il est présenté comme s’il avait été façonné par un homme et détruit par un autre. Ainsi, les Soudanais auraient attendu l’avènement de Modibo pour acquérir les qualités que vous énumérées ! Les Maliens auraient été docilement manipulés par un dictateur ! Donc, face à notre destin, nous ne serions que de passifs spectateurs acceptant d’être ce que les maîtres du jour choisissent de faire de nous ?

  8. Sokhna: “Il a été signifié au président les raisons pour lesquelles il a été renversé et l’organisation prochaine d’élections démocratiques auxquelles il pourrait être candidat.” Oui il y a bien eu ces “élections démocratiques” comme prévu en “raisons pour lesquelles il [Modibo] a été renversé” par cette bande de jeunes soldats incompétents. Dès 1970 les effets de cette incompétence et le manque d’un vision politique ambitieuse avaient commencé a frapper le Mali: famines, stagnation économique etc..

    Cependant, avec un ton propagandiste du “libéralisme” qui n’avait pour objectif que de consolider leur pouvoir, le CMNLN est parvenu a manipuler l’opinion nationale a accepter les militaires comme “libérateurs”. C’est ainsi que notre héroïque père d’indépendance fut diabolisé par ces ennemis aux yeux des maliens d’une manière digne des mythes. Mais il évident que ces militaires n’avaient assez de caractère et n’ savaient surtout pas ce dont ils jouaient au sort du pays. Ainsi au bout de quelques années ils furent infectés par le virus du POUVOIR DICTATORIAL a l’instar des Mobutu, des EYADEMA etc.., le gout du pouvoir absolu a donc pris chaise: trahisons internes, assassinats internes, nominations népotiques etc.. c’était le début des grandes corruptions institutionnelles au Mali. L’OBJECTIF était désormais de défendre et maintenir un pouvoir et non de faire avancer un pays (car les deux ne confluent pas). C’est ainsi que pendant 23 ans, le Mali est resté stagnant a son minimum vital économique, un énorme retard en terme de son développement.

    Un RETARD n’étant jamais gratuit en matière de la gestion d’un pays, les 23 ans ont d’abord progressivement déraciné certains jalons cruciaux que Modibo avait posés: l’esprit d’intégrité et d’honnêteté citoyennes et administratives, l’esprit de collectivité..d’appartenir a une patrie, l’esprit de travail et du serieux, l’esprit d’État ambitieux, industrieux et capable financièrement, l’ esprit d’éducation et de moralité citoyennes. C’est après avoir négligé ces principes indispensables a l’avancement de notre pays que les 23 ans ont initié les maliens aux grandes corruptions institutionnelles et citoyennes: commerçants et affairistes du pouvoir, enrichissement de l’entourage présidentiel, éducation laxiste, cupidité et paresse des administrateurs publics. Ceci a formé a travers l’ “UDPM” toute une generation de cadres cupides qui ont cru désormais que la bonne gestion de son pouvoir profite mieux que bonne la gestion de son pays…. et que surtout le pays n’est plus cette sacrée entité a laquelle il faut se sacrifier, comme l’exigeait Modibo.

    Cependant, l’honnêteté nous oblige de reconnaitre que les 23 ans avaient néanmoins mis une limite a son ravage moral… il y avaient bien des aspects importants de la vie du pays qu’elle ont préservé intacts: l’ ARMÉE (sa discipline, ses capacités relatives, l’intégrité du territoire), les PATRIMOINES de l’état (les terres, les bâtiments publics, les forets), la SÉCURITÉ, CIVISME ET ORDRE PUBLIC (l’application des pénalités de la loi contre les criminalités), l’ AUTORITÉ DE L’ÉTAT (qu’elle soit dictatoriale ou autre elle état au moins présente). Par contre les 28 ans de l’ère “démocratique” le RAVAGE MORAL est intégral…c’est tous les aspects de la vie du pays qui sont abimés: l’Armée, les patrimoines de l’état, la justice, la sécurité, l’environnement, l’éducation, la sécurité, l’intégrité du territoire, la souveraineté nationale, patriotisme, moralité et mœurs, autorité de l’État.

  9. @ Modibo Kane DIALLO.GMT était certes un dictateur mais pas un “fasciste”. Et puis Moussa a déjà dit à un moment où vivaient encore force de ses camarades du 19 novembre 68′ dans l’émission “Mémoire d’un continent” de feu Baba KAKE, les conditions de la mort de Modibo au camp Para de Djikoroni (en ce moment c’est ATT et Kafougouna qui commandaient les paras), GMT aurait même demandé au frère du camarade socialiste, un certain Mallé KEITA médecin à l’époque de choisir librement un médecin légiste pour pratiquer de l’autopsie sur le corps de Modibo. Mallé aurait refusé ! Alors Moussa a joué la carte de la transparence jusqu’au bout. Maintenant si vous voulez mettre sur le dos du règne du seul GMT tout le retard accusé par le Mali après 60 ans d’indépendance dont 28 ans de démocratie intégrale de “façades”, libre êtes-vous !

  10. Merci CHAUVIN, Modibo ne fut pas un tendre, ni un bâtisseur comme on veut bien nous faire croire. Modibo avait surement à cœur de bien faire, comme tous les Présidents du Mali. Je n’ai aucuns doutes que tous aimaient et aiment le Mali.
    L’exercice du pouvoir n’est pas une chose aisée. Un pays se bâtit pierre par pierre. Modibo fut déchu et les maliens ont chanté et dansé durant des semaines. On leur avait donné de l’argent pour sortir? Tout ce qu’on raconte sur la famine (manque des denrées de toutes sorte), sur les arrestations arbitraires, sur les déportations d’opposants, sur les assassinats ciblés (Fily Dabo et ses compagnons), s’est de la pure réalité.
    Il est normal que les pro Modibo essayent de réécrire l’histoire récente du Mali en mettant Modibo sur un piédestal. C’est du mensonge d’Etat. Nous sommes un peuple de paix et de pardon. Dépassons ces histoires pour nous consacrer pleinement à la réconciliation et la construction du Mali. Nous avons inutilement perdu du temps dans le mensonge et le déni. Qu’Allah bénisse le Mali.

  11. Bonjour à tous et à toutes !
    L’édification d’une économie socialiste permis à au Mali de bénéficier une assistance appréciable des pays du camp socialiste, avec lesquels des rapports diplomatiques sont établis. Cette période est marquée par la mise en œuvre du premier plan quinquennal. A son actif on notera :
    – La création de nombreuses Sociétés et Entreprises d’Etat, d’organisations coopératives qui gèrent la quasi-totalité de l’économie (production, transformation, transport, distribution) avec un pouvoir légal de monopole,
    – la création d’une monnaie nationale, le franc malien et d’un institut d’émission, la Banque de la République du Mali (BRM),
    – la création d’une armée nationale et le départ troupes françaises,
    – le développement considérable du secteur industriel etc.
    Cette politique était conduite par :
    – des hommes et des femmes intègres,
    – des hommes et des femmes patriotes, aimant profondément leur pays,
    – des hommes et des femmes qui ont donné au Mali une image attrayante à l’extérieur,
    – des hommes et des femmes qui ont eu à cœur d’inculquer à la jeunesse les nobles idéaux du socialisme et les grandes valeurs de notre société (éducation civique, mouvement pionnier, formation idéologique etc.),
    – des hommes et des femmes qui ont réhabilité la culture nationale,
    D’excellentes réalisations économiques et sociales ont vu le jour.
    Merci !

  12. Le tête à tête entre Modibo Keita et Moussa Traoré dans le bureau de celui-là à la Permanence du Parti e mardi 19 novembre 1968 a duré moins de 15 minutes. Il a ete signifié au président les raisons pour lesquelles il a ete renversé et l’organisation prochaine d’élections démocratiques auxquelles il pourrait être candidat. Il a répondu que cela ne l’intéresse pas, qu’il est ne dans une case et qu’il est prêt à y retourner. C’est sur ces mots que l’échange à pris fin. Ce témoignage est celui d’un témoin oculaire : le capitaine Abdoulaye Ouologuem dans une interview accordée à Toumani Djimé Diallo, a l’époque directeur de publication du journal la Nation. Il serait bon que nos journalistes se documentent davantage, procèdent à un rigoureux traitement de l’information afin d’ édifier le peuple. Nous les remercions du travail accompli tout en souhaitant qu’ils affinent leur méthode. L’ invective, le manque d’objectivité ne peuvent que desservir.

  13. QUE PENSENT LES FAMILLES DE FILY DABO SISSOKO, HAMADOUN DICKO, BAREMA BOCOUM, ET TOUS CES MORTS DANS LE GRAND DESERT DE TAOUDENI SOUS LE REGIME SOCIALISTE. A CE QUE JE SACHE, CE N’EST PAS LE GMT QUI A OUVERT LA PRISON DE TAOUDENI, CE N’EST PAS NON PLUS LUI QUI A EU L’IDEE DE LA CREATION DES MILICES. ARRETONS DE METTRE TOUT LE MAL DE CE PAYS SUR LE SEUL DOS DU GMT, CHAQUE REGIME A CES CADAVRES ENFOUIT DANS LES PLACARDS. JE PENSE QUE LA SITUATION GEOPOLITIQUE DU MALI DOIT INTERPELLER LA CONSCIENCE DE CES ACTEURS DU MOUVEMENT DEMOCRATIQUE QUI ONT RENVERSE LE REGIME EN VUE D’INSTAURATION DE CE MACHIN DE GOUVERNANCE.
    IL FAUT CONTRIBUER A L’APAISEMENT DES COEURS, ET ARRETER DE JETER LE FEU SUR L’HUILE. A BON ENTENDEUR SALUT!

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