Le 11 novembre 1918 consacre la signature de l’armistice qui marque la fin des combats de la Première guerre mondiale (1914-1918). Ici, à Bamako, dans le cadre des activités commémorant l’événement, l’ambassadeur de France au Mali, Gilles Huberson a déposé une gerbe de fleurs sur une tombe anonyme au carré militaire français du cimetière de Bamako-Coura. Il a aussi rencontré des anciens combattants maliens (une vingtaine) ayant servi sous le drapeau français et le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga. Cette rencontre s’est déroulée à la résidence de l’ambassadeur.
Au cimetière de Bamako-Coura, après les notes de la sonnerie aux morts, le diplomate français a symboliquement déposé une gerbe de fleurs au carré du cimetière où reposent des combattants d’Afrique noire plus connus sous le nom de « tirailleurs sénégalais » tombés pour la France. Auparavant, dans une intervention, l’attaché de défense et chef de la mission de la coopération de défense à l’ambassade de France au Mali, le colonel Jean Paul Battesti, avait expliqué le sens du 11 novembre.
« En nous recueillant ici en terre malienne, nous honorons nos frères d’armes d’Afrique qui ont répondu présents à l’appel de la France et nos camarades métropolitains tombés en terre africaine pour préserver les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
A travers cette cérémonie, nous voulons porter témoignage de notre attachement et notre profond respect à la mémoire des frères d’armes des nations alliées tombés sur le champ d’honneur », a témoigné le chef de mission de la coopération de défense à l’ambassade de France. dans les locaux de la résidence de l’ambassadeur, le capitaine Rossi du bureau de la coopération militaire à l’ambassade a lu un message d’hommage aux héros tombés sur le champ d’honneur, adressé par Kader Arif, le ministre français délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et président de la Mission interministérielle française d’organisation des commémorations des anniversaires des deux guerres mondiales.
Rappelons que Kader Arif était en visite dans notre pays il a seulement une dizaine de jours. Trois jeunes filles du lycée français « Liberté » ont ensuite récité un extrait du poème « Hosties noires » de Léopold Sédar Senghor dédié aux tirailleurs sénégalais. La rencontre a pris fin par un cocktail.
de qui se moque les autorites francaise………………ils ont laisse nos poilus mourir dans la misere et maintenant ils veulent quoi…..
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