Le lundi prochain, 31 juillet, c’est la célébration de la 43ème édition annuelle de la Journée panafricaine de la femme. En effet, «le 31 juillet» a été institué à l’occasion du premier congrès de l’Organisation panafricaine des femmes (Opf ou Pawo en anglais), tenu à Dakar le 31 juillet 1974. Consacrant ainsi la «Journée de la femme africaine» en commémoration de la date historique du 31 juillet 1962. Ce jour-là, à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes dénommée la «Conférence des femmes africaines» (Cfa) devenue donc Opf, il y a 43 ans.
A l’occasion de cette fête continentale dite «la Panafricaine des femmes», votre hebdo préféré consacre aujourd’hui son «Dossier Fémina» au parcours de toutes les femmes ministres que le Mali a connues. De la mise place du 1er Conseil de Gouvernement au Soudan Français (20 mai 1957) à la formation de l’actuelle équipe ministérielle (11 avril 2017), notre pays a enregistré 57 femmes ministres en 60 ans de pratique gouvernementale. On dénombre parmi elles : 1 Premier ministre ; 1 ministre déléguée ; 3 secrétaires d’Etat, 1 commissaire à la Promotion de la femme et 1 commissaire à la Sécurité alimentaire. Si le Mali a également connu 2 femmes secrétaires générales du Gouvernement et 1 directrice de Cabinet du président de la République, il n’y a pas eu encore de femmes secrétaire générale de la Présidence de la République ou directrice de Cabinet du Premier ministre. Trois de ces femmes ministres sont décédées (Paix à leur âme !)
Sous les trois Républiques et dans différentes équipes ministérielles, des Dames ont occupé plusieurs départements sectoriels à l’exception remarquable : de la Défense, de la Sécurité, de l’Intérieur ou Administration territoriale, de la Jeunesse, des Sports. Autre fait notable : les gouvernements nommés sous la Loi-cadre (Mai 1957 – Novembre 1958), sous la République Soudanaise (Novembre 1958 – Septembre 1960), sous la Fédération du Mali (Avril 1959 – Septembre 1960) et sous 1ère République du Mali (Septembre 1960 – Novembre 1968) ne comptaient aucune femme. L’histoire retient que la 1ère femme membre du Gouvernement fut nommée dans la 1ère équipe ministérielle de la Junte Cmln qui a mis fin à la 1ère République le 19 novembre 1968. Elle s’appelait Mme Cissé Inna Sissoko, promue secrétaire d’Etat aux Affaires sociales.
Il est important de signaler qu’en termes de nominations individuelles, certaines femmes ministres ont appartenu à des gouvernements sous différents régimes. Il faut aussi noter que la palme de la promotion ministérielle au féminin revient au président ATT qui, en deux passages à la tête de l’Etat, a nommé 28 femmes (5 entre avril 1991 et juin 1992 puis 23 entre juin 2002 et mars 2012). Parmi elles, la seule, l’unique et la toute 1ère femme Premier ministre au Mali.
En 2ème position, vient le président IBK : en moins de quatre années de premier responsable de la gestion des Affaires publiques (de septembre 2013 à nos jours), il a promu 14 femmes ministres. Quant au président Alpha Oumar Konaré, dix années durant au sommet de l’Etat (juin 1992 – juin 2002), il en a nommée 12 dont le 1er ministère chargé de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille qui a remplacé en 1997 la seule et l’unique commissaire à la Promotion de la Femme et 11 ministres, différentes catégories. De son côté, le président Dioncounda Traoré a nommé 5 femmes ministres en 17 mois d’exercice intérimaire de la Magistrature suprême (avril 2012 -septembre 2013). Qui peut le plus peut le moins, dit-on : le président Moussa Traoré qui a historiquement promu la toute 1ère femme ministre du Pays, n’a pour autant, en 23 années d’exercice du pouvoir (novembre 1968 – Mars 1991), nommé que 4 femmes ministres.
Voici le parcours des 57 femmes ministres au Mali.
1-Feue Mme Cissé Inna Sissoko :
Elle est la 1ère femme membre de Gouvernement (22 novembre 1968 – 04 juillet 1972. Elle fut secrétaire d’Etat aux Affaires sociales dans les 5 premières équipes ministérielles du Comité militaire de libération nationale (Cmln), la junte qui a mis fin, le 19 novembre 1968, à la 1ère République dirigée par le président Modibo Kéïta. Née le 11 décembre 1933 à Ké-Macina, Moussoumakan dite Inna Sissoko était d’abord institutrice adjointe (1953-1957) avant de devenir infirmière d’Etat, formée à l’Ecole des infirmiers d’Etat de l’Aof à Dakar (1957-1959). Elle était aussi détentrice du Diplôme d’Assistance sociale décroché à l’Ecole des surintendants d’usine et des services sociaux à Paris (1959-1962) puis, bien après, du Diplôme de sciences sociales du Travail obtenu à l’Institut des sciences sociales de Paris (1967). Secrétaire d’Etat, elle avait en charge de l’organisation des femmes du Mali.
2-Mme Gakou Fatou Niang : 1ère femme titrée «Ministre»
Née le 19 mai 1938 à Koulikoro, elle est détentrice de plusieurs diplômes : Propédeutiques Lettres (Université de Dakar, 1961), Licence ès Lettres/Anglais (Sorbonne Paris, 1965), Diplôme en Littérature anglo-irlandaise (Dublin, 1966), Diploma for Teaching English (Welsh Institute, Grande Bretagne, 1967). Elle fut ministre de l’Information et des Télécommunications (02 août 1980 – 06 juin 1988). Après ses fonctions ministérielles, elle a été Conseiller technique en charge de l’Education à la Présidence de la République, de 1988 à 1991. Durant la même période, elle était vice-présidente du Conseil économique et social où elle présidait aussi la Commission Industrie, Mines et Energie. Après le changement de régime en mars 1991, Mme Gakou Fatou Niang est affectée à la Direction nationale de l’Enseignement secondaire général chargée des statistiques scolaires, de 1991 jusqu’en 1997, année à laquelle elle fait valoir ses droits à la retraite.
3-Mme Sidibé Aïssata Cissé
Née le 29 avril 1945 à Niono, elle est diplômée de l’Institut de Droit des Affaires en France puis à l’ENA de Bamako (1973). Elle fut ministre de la Santé publique et des Affaires sociales (6 juin1986 – 8 juin 1988) puis ministre de l’Information (8 Juin 1988 – 8Juin 1989). Après ses fonctions ministérielles, elle devient Conseiller technique au ministère de la Justice, de novembre 1989 jusqu’à sa nomination comme Conseiller à la Cour constitutionnelle. Désignée par le Conseil supérieur de la magistrature, elle exerce deux mandats de sept ans (1994-2001 puis 2001-2008). Depuis, elle est à la retraite.
4-Mme Diallo Lalla Sy
Née le 2 mars 1946 à Koulikoro, elle est diplômée de l’Université Catholique de Louvain en Belgique : Licence en criminologie (1974), Licence en Psychologie clinique et en Sciences de l’Education puis Agrégation d’Enseignement en Psychologie (1975) et Doctorat d’Etat en Sciences de l’Education (1980). Professeur à l’Ensup de Bamako (1976-1987), elle est promue Inspectrice générale de Psychopédagogie, de 1980 à 1987. Elle devient ministre de l’Emploi et de la Fonction publique (06 juin 1988 – 26 mars 1991). Elle est la promotrice du Complexe scolaire Ecovie (enseignements préscolaire, fondamental et secondaire) qu’elle a créé. Sa fille, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, est l’actuelle ministre de la Culture.
5-Feue Mme Sy Maïmouna Ba
Née à Macina en mars 1948, elle est diplômée de l’ENA de Bamako (Maitrise en Economie), du Centre international de Hautes études agronomiques méditerranéennes (Master of Sciences en développement rural) et de la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Montpellier (Doctorat de 3ème cycle en Economie rurale). A la faveur de la chute du régime de Moussa Traoré, Mme Sy Maïmouna Ba siégea dans le gouvernement de la Transition démocratique: ministre du Développement rural et de l’Environnement (5 avril – 16 juillet 1991), ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Environnement, du 16 juillet 1991 au 14 mai 1992, date à laquelle elle démissionne en respect de son engagement de prise de disponibilité contractée avec le système des Nations Unies. Elle retourne ainsi au Bureau Pnud de Bamako où elle servit d’Assistante du Représentant-résident au Mali et elle était aussi chargée du programme FENU. Elle y resta jusqu’à son décès, survenu le 9 juin 2002.
6-Mme Sy Oumou Louise Sidibé :
Née à Kita en 1947, elle est la sœur de Feu Mandé Sidibé (Premier ministre, de février 2000 à mars 2002) et de Modibo Sidibé (ministre (1992-2002 puis Premier ministre de septembre 2007 à avril 2011). Ex-épouse du Pr Victor Sy, grand militant des causes démocratiques, Oumou Louise Sidibé est diplômée de l’Ensup de Bamako (Spécialité Lettres, 1970). Elle quitte en 1987 la Fonction publique dans le cadre du Programme de départ volontaire à la retraite. Grâce à un prêt FED à travers Cesiri-so, elle fonde le Groupe scolaire privé Les Castors (Ecole maternelle et fondamentale) créé le 28 février 1988. Elle devient ministre de la Santé publique, de l’Action sociale et de la Promotion féminine pendant 5 mois (du 5 avril au 16 juillet 1991) dans le 1er gouvernement de la Transition démocratique. Elle retourne après à ses activités de promotrice d’écoles privées. Sous sa direction, en 2009, le complexe Les Castors se dote un Lycée dont Oumou Louise Sidibé en est elle-même le Proviseur. Le Groupe Les Castors s’élargit en août 2016 à travers le début des activités du Master in Business Administration (MBA) de l’Institut africain de technologies et de management (Itma), une université privée créée en partenariat avec Swiss-Umef University.
7-Mme Cissé Mariam Khaïdama Youba Sidibé: seule femme Premier ministre au Mali
Née le 4 janvier 1948 à Tombouctou. Elle obtient son diplôme d’Administrateur civil à l’ENA de Bamako (1974). Entre avril 1974 et mars 1989, Mariam Khaïdama Sidibé a occupé plusieurs postes dans différents services du ministère de Tutelle des sociétés et entreprises d’État du Mali. De mars 1989 en août 1991, Mariam Khaïdama Sidibé est Chargée de mission puis Conseillère technique auprès des présidents Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré. Du 29 août 1991 au 5 juin 1992, elle devient ministre du Plan et de la Coopération internationale et cumulativement à partir du 15 mai 92 ministre de l’Agriculture et de l’Environnement du gouvernement de Transition démocratique. Elle est, entre août 1993 et novembre 2000, secrétaire exécutive du Cilss (Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel) basé à Ouagadougou. En août 2001, Mariam Kaïdama Sidibé retourne à la Présidence de la République comme Conseillère Spéciale du président Alpha Oumar Konaré. Celui-ci la promeut après ministre du Développement rural (ministre de l’Agriculture et de l’Environnement). En 2003, elle est nommée présidente du Conseil d’administration de la Sonatam (Société nationale de tabacs et allumettes du Mali). Elle y reste jusqu’en mars 2017 avec une interruption temporaire (avril 2011 – avril 2012) en raison de son passage à la tête de la Primature. Après avoir occupé plusieurs postes ministériels, elle est donc devenue la première et l’unique femme à occuper le poste de Premier ministre du 3 avril 2011 jusqu’au coup d’État militaire du 22 mars 2012 qui a mis fin à la présidence de ATT. Depuis lors, elle est présidente de la Section malienne du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (Refamp). Depuis novembre 2015, elle est désignée Ambassadrice honoraire de l’Autorité du Bassin du Fleuve Niger (ABN) pour le Sommet mondial de changement climatique (COP21, décembre 2015) ainsi que le pilotage de la mobilisation des fonds (3,11 milliards de dollars) pour le financement du Plan d’investissement Climat PIC-ABN (2015-2025).
8-Mme Diakité Fatoumata N’Diaye : Elle est née à Bamako en avril 1954. Elle est diplômée de l’Université des sciences sociales de Toulouse où elle obtient en 1976 une Maîtrise en Droit civil. Elle poursuivra ses études à Paris où elle obtient en 1978 un DEA de Droit civil à l’Université de Paris I, Panthéon Sorbonne. Elle fut ministre plusieurs fois. Du 16 juillet au 27 décembre 1991, elle est ministre de la Santé publique, de l’Action sociale et de la Promotion féminine dans le Gouvernement de Transition. Elle y revient six ans après comme ministre de la Santé, des Personnes âgées et de la Solidarité (16 septembre 1997-. Puis, ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées (21 février 2000 et avril 2002). Auparavant, elle avait dirigé le Commissariat au Tourisme (février-août 1992) avant d’être secrétaire générale adjointe du Gouvernement jusqu’en mai 1993. De là, elle devient commissaire à la Promotion des femmes avec rang de ministre. A ce titre, elle a été, de 1995 à 2011, la 1ère présidente de la Section malienne du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (Refamp). Elle est restée commissaire jusqu’à son retour au Gouvernement en septembre 1997. Cinq ans après, d’avril 2002 à avril 2009, elle est nommée Médiateur de la République du Mali. Elle devient secrétaire générale du Gouvernement (avec rang de ministre), du 29 avril 2009 au 1er janvier 2017, date à laquelle elle fait valoir ses droits à la retraite. Quelques semaines après, elle est promue Ambassadeur du Mali en Tunisie où elle réside actuellement.
9-Dr Mariama Suzanne Maïga
Néé en 1956 à Ségou, elle est fille de Attaher Maïga qui fut, sous le président Modibo Kéïta, ministre des Finances (1959-1966) puis du Commerce (1966-1968), elle est la sœur cadette de Mme Kéïta Aminata Maïga, l’actuelle Première Dame de la République. Mme Bocoum Mariama Suzanne Maïga obtient en novembre 1979 le Doctorat d’Etat en Médecine (Enmp de Bamako). Elle est aussi détentrice d’un DEA en Santé publique (Université Pierre – Marie de Paris) et d’un Certificat d’Epidémiologie et de lutte contre la Maladie (Oms-Bamako). Elle débute sa carrière professionnelle comme Médecin-Chef du Centre de santé familiale du district de Bamako (1980-1984). En sa qualité de chef de section Epidémiologie de la Division santé communautaire à la Direction nationale de la Santé publique, Dnsp (1985-1987), elle dirige ensuite l’Equipe nationale de lutte contre l’épidémie choléra dans la région de Mopti. Puis, elle est coordinatrice du Programme national de lutte contre la bilharziose et des soins de santé primaires. Par la suite, elle est chef du Projet Evaluation des populations déplacées par la construction du Barrage de Sélingué (1986). L’année suivante, elle devient chef de la Division Santé familiale à la Dnsp. De 1988 à 1990, elle est chef de mission de la Banque mondiale au Burkina et au Togo. Elle devient ministre dans le dernier gouvernement de la Transition, nommée au poste de secrétaire d’Etat à l’Action sociale et à la Promotion féminine, du 27 décembre 1991 au 14 mai 1992, qui l’a vue quitter ses fonctions lors d’un réaménagement technique. Elle est la 2ème femme promue secrétaire d’Etat. Celle qui était Mme Bocoum au moment de ses fonctions ministérielles est devenue bien après l’épouse de l’actuel ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamidou Konaté.
10-Mme Fatou Haïdara, la benjamine des ministres maliens
A son entrée au 1er gouvernement du président Alpha Oumar Konaré, début juin 1992, elle avait 30 ans (le plus jeune ministre au Mali indépendant) et était célibataire sans enfants. Elle est titulaire d’une Maitrise en sciences économiques, spécialité Gestion d’entreprise. Après avoir servi notamment au Cepi (Centre d’études et de la promotion industrielle) et dirigé le Projet «Appui aux femmes entrepreneurs» du BIT, Fatou Haïdara devient ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (9 juin 1992-16 avril 1993). Ce département récupère pendant 7 mois «la Promotion du secteur privé» (16 avril-7 novembre 1993. La benjamine du Gouvernement est ensuite nommée ministre de l’Artisanat et du tourisme, du 7 novembre 1993 au 25 octobre 1994, qui verra le département renforcé par «l’Industrie». Ensuite, Fatou Haïdara est promue ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, du 16 septembre 1997 jusqu’à son départ du gouvernement lors du remaniement ministériel du 21 février 2000.
11-Mme Diallo Fatoumata Camara
Née le 22 novembre 1949, elle est détentrice d’un Doctorat de 3ème cycle en sciences de l’Education (Université de Bordeaux II). Après avoir notamment dirigé le Bureau Projets Education, elle est promue secrétaire d’Etat chargée de l’Education de Base, du 9 juin 1992 au 16 avril 1993. Elle est la 3ème femme nommée secrétaire d’Etat. Ensuite, elle devient ministre de l’Education de Base, du 16 avril au 7 novembre 93. En décembre 1996, elle est devenue la présidente de l’Association malienne pour l’appui à la scolarisation des filles (Amasef) affiliée au réseau du Forum africain pour l’éducation des femmes (FAWE en anglais). Fatoumata Camara a ensuite dirigé le complexe multifonctionnel des femmes, le Centre Aoua Kéïta à la fin des années 90. L’ancienne ministre de l’Education de Base est l’épouse de Ahmed El Madani Diallo qui fut ministre, de septembre 1997 à mars 2002.
12-Mme Sy Kadiatou Sow, 1ère Femme Gouverneur et unique femme ministre des Affaires étrangères
Née le 7 mars 1955 à Nioro du Sahel, Salama (pour les intimes) est titulaire de diplômes obtenus dans deux universités françaises: Licence en Lettres Modernes (Nice, 1977), Maitrise en Lettres Modernes et Licence en Droit Public (Paris X Nanterre, 1978). Après avoir occupé notamment différents postes de responsabilité au sein de la Cmdt, elle est nommée en avril 1991 Gouverneur du district de Bamako. Une première au Mali. Cette promotion de celle qu’on a surnommée «Dame de fer» est une sorte de récompense de l’engagement politique de celle qui fut membre fondatrice de l’Adema-Association qui prit une part très active dans le Mouvement démocratique qui a eu raison du régime de Moussa Traoré, tombé le 26 mars 1991. Elle fut vice-présidente chargée des Finances, d’octobre 1990 à sa nomination à la tête de l’administration de la capitale malienne. Mme Sy y reste jusqu’au 6 février 1994, date à laquelle elle devient (une première également) ministre des Affaires étrangères, des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine. Au remaniement ministériel du 25 octobre 1994, elle change de département en se voyant confier le poste de ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Elle y reste pendant six ans (du 25 octobre 1994 à 21 février 2000 où elle quitte le gouvernement. Au même moment, son mari Ousmane Sy devient ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Après son départ du Gouvernement, Mme Sy Kadatou Sow est nommée en mai 2001 directrice de l’Unité de gestion de fonds de développement social du Projet de réduction de la pauvreté (Prp). En 2007, démarre la seconde phase du Prp devenu Padec (Projet d’appui au développement communautaire). Depuis la fin de ce projet en 2016, Mme Sy Kadiatou est redescendue dans l’arène politique. Elle préside l’Adema-Association et s’exprime régulièrement sur la vie de son Parti Adema-Pasj et sur les questions d’intérêt national. C’est dans ce cadre qu’elle est devenue présidente de la Plateforme «An tè, A banna. Touche pas à ma Constitution». C’est un conglomérat d’associations de la société civile, partis politiques, organisations syndicales et personnalités indépendantes, toutes engagées contre la révision constitutionnelle en cours.
13-Mme Aminata Dramane Traoré : Une grande Altermondialiste
Née le 26 juillet1947 à Bamako, elle est titulaire d’un Doctorat de 3ème cycle en Psychologie sociale (Paris VII, 1974) et d’un diplôme de Psychopathologie (Paris V, 1975). Elle a d’abord été mariée à un Ivoirien. Elle débute sa carrière professionnelle comme chercheur et professeur d’université à Abidjan, chef des études et programmes du ministre de la Condition féminine en Côte d’Ivoire (1974-1986) avant de diriger le Prowwess, un projet du Pnud sur la promotion de l’eau et de l’assainissement dans les communautés de la Base et de mener des travaux de consultation pour de nombreux organismes internationaux. Rentrée au bercail, elle s’installe dans le privé pour la défense et la promotion du patrimoine culturel africain. Au Mali, elle a vécu l’expérience gouvernementale comme ministre de la Culture et du Tourisme (16 septembre 1997 – 21 février 2000). Après ses fonctions ministérielles, elle retourne dans le privé pour gérer ses affaires. A Bamako, elle a créé plusieurs structures dédiées au savoir-faire malien et africain: Le restaurant «Le Djenné» (1989), le Centre artisanal San Toro (1993) et le Centre de recherche et de formation Amadou Hampathé Ba (1994). Parallèlement à ses activités économiques, elle mène une vie intellectuelle très active, à travers l’écriture et la consultation internationale. Engagée dans le mouvement de l’altermondialisme, elle est auteure ou co-auteure de plusieurs ouvrages sur les questions de développement.
14-Mme Diarra Afoussatou Thiero, Une magistrate pour le mouvement féministe
Née le 10 avril 1949 à Kita, elle est diplômé de l’ENA de Bamako (Maitrise en sciences juridiques, 1973). Magistrate, Afoussatou Thiéro a servi dans plusieurs tribunaux à travers le pays et à la Direction nationale des Affaires pénales et du Sceau. C’est de son poste de Procureur du Tribunal de la 1ère Instance de la Commune III de Bamako qu’elle occupe depuis 1994 qu’elle entre au gouvernement. Ainsi du 16 septembre 1997 au14 juin 2002, elle est ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. A sa nomination, elle était la 1ère secrétaire exécutive de la Cafo (Coordination des organisations et associations féminines du Mali, créée en octobre 1991), En mars 2006, elle fait partie des 25 Africaines nommées membres du Comité des femmes de l’Union africaine. Ensuite, elle devient membre à la Cour constitutionnelle du Mali (2008-2015). La magistrate à la retraite, Afoussatou Thiéro, est l’épouse de l’actuel Ambassadeur du Mali au Canada, Mahamadou Diarra qui fut par ailleurs ministre, entre avril et novembre 1993, puis de septembre 2013 à septembre 2015.
15-Mme Ascofaré Ouleymatou Tamboura
Née le 27 août 1955 à Bamako, elle est diplômée en Psychopédagogie (Ensup de Bamako, 1982). De 1984 à 1988, elle a surtout servi dans l’administration scolaire au sein des directions régionales à Mopti et à Bamako. De 1988 à 1994, elle prend une disponibilité pour être le chef d’antenne adjointe du Projet FED Pme-Pmi Césiri-so intervenant dans la création des d’entreprises et de l’insertion des jeunes diplômés. Elle démissionne de ce poste et quitte volontairement la Fonction publique. Devenue Administratrice de société, elle s’oriente vers le négoce et les transports et est gérante de la Société Itg–Inter Trade Group, opérateur minier). En 1996, elle adhère au parti Copp de Me Mamadou Gakou qui la propulse au gouvernement. Elle y siège du 16 septembre 1997 au 22 juin 2001, date à laquelle elle démissionne suite à une affaire concernant la gestion de la Sotelma. De la Copp, elle intègre le Mouvement Citoyen, regroupement d’associations qui ont soutenu le candidat indépendant ATT élu en mai 2002. Par la suite, Mme Ascofaré Ouleymatou Tamboura exerce deux mandats de député (2002-2013) élue à Téninkou. Entretemps, elle est membre fondatrice du Pdes (2010) qu’elle quittera en mai 2017 pour être membre fondatrice et vice-présidente d’un autre parti, le MC-ATT.
16-Mme Touré Alimata Traoré
Née le 14 novembre 1948 à San, elle est l’épouse de Younoussi Touré, le 1er Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré (juin 1993 – avril 1993). Elle a occupé le poste de ministre de l’Industrie, du Commerce et des Transports, du 21 février 2000 au 14 juin 2002. A son entrée gouvernementale, elle était Pdg de la Sonatam après avoir exercé les mêmes charges à la tête de Huicoma (Huileries cotonnières du Mali). Après sa sortie du gouvernement, elle est devenue la présidente du Conseil d’administration de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac-Mali, 2009-2016). Mme Touré Alima Traoré est détentrice d’une Maitrise en Economie (ENA de Bamako) et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées en Banque.
17-Dr Traoré Fatoumata Nafo, une femme Médecin cotée à l’international
Née le 10 novembre 1958 à Dia (Cercle de Téninkou), elle est titulaire d’un Doctorat d’Etat en Médecine (Enmp de Bamako). Elle devient ensuite spécialiste en Santé publique après des études à l’Université Libre de Bruxelles (Belgique) où elle décroche également une spécialisation en épidémiologie. Elle fut ministre de la Santé, du 21 février 2000 au 16 octobre 2002 et cumulativement ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées (avril-juin 2002). Membre du Conseil d’administration de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi), Docteur Nafo-Traoré a également été la secrétaire exécutive du Secrétariat du Partenariat Faire Reculer le paludisme de 2003 à 2004 et la directrice du Département en charge de la lutte contre le paludisme (2004-2005). Dr Fatoumata Nafo-Traoré fut représentante de l’Oms au Congo Brazzaville (février 2006 – décembre 2007) puis en Éthiopie (2007-2012). Depuis juin 2012, elle est la directrice exécutive du Programme mondial de lutte contre le paludisme, autrement appelé Roll Back Malaria (Partenariat Faire Reculer le Paludisme), une plate-forme de coordination internationale contre le paludisme (depuis juin 2012). En novembre 2014, Dr Traoré Fatoumata Nafo fut la candidate officielle du Mali au poste de directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique. Election malheureusement perdue.
18-Mme Zakyatou Oualett Halantine
Née le 15 septembre 956 à Goundam, elle est titulaire d’un Master of sciences en technologie industrielle, obtenu en 1982 à l’Institut polytechnique de Kiev en ex-Urss. Entre 1982 et 1984, elle sert à la direction nationale de l’Hydraulique et de l’Energie puis dirige Programme foresterie-environnement. Parallèlement, elle est experte consultante du Pnud. Elle est fonctionnaire (1992-1996) à Vienne (Autriche) au service de l’Onudi, le Programme des Nations – unies pour le Développement industriel. A son retour au pays, elle exerce ses activités de consultante jusqu’à sa nomination au poste de ministre de l’Artisanat et du Tourisme, le 21 février 2000. Elle le quitte le 14 juin 2002 et se réinstalle dans le privé, à travers une entreprise de fabrication de produits d’artisanat. En janvier 2012, elle rallie le Groupe indépendantiste Mnla : Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Elle vit depuis entre les capitales africaines et européennes en s’activant dans la défense de la cause touarègue.
19-Mme Bouaré Fily Sissoko
Née le 22 août 1955 à Dakar, Elle est titulaire d’une Licence en Economie (ENA de Bamako, 1979) puis d’un DEA en droit du développement (Université de Nice, 1983), un Certificat en techniques douanières (Institut allemand pour développement de Berlin, 1990) et un Certificat en planification stratégique et en budgétisation des programmes publics. Elle a siégé deux fois au Gouvernement. D’abord, ministre de des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières (à partir du 21 février 2000) avant de se voir adjoindre aussi celui de la Communication (23 juin 2001-14 juin 2002). Ensuite, ministre de l’Economie et des Finances, du 8 septembre 2013 au 10 janvier 2015. Après cette seconde expérience ministérielle, Mme Bouaré Fily Sissoko est depuis, en mai 2017, la Représentante du Mali à la Commission de l’Uemoa. Elle en est la commissaire chargée du Département du Développement de l’Energie, de l’Entreprise des Télécommunications, de l’Artisanat et du Tourisme. Avant cette promotion à l’international, elle a servi à la Mission résidente de la Banque mondiale au Mali (2004-2013). Auparavant, elle a occupé plusieurs postes dans l’administration malienne : adjointe au chef de la Cellule chargée de l’Intégration régionale africaine (1984-1989), des postes au sein de la Direction nationale des Douanes (1989-1992), chargée de mission au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (1992-1993), Dga des Douanes (1993-1994), contrôleur d’Etat (1995-1999), Contrôleur général d’Etat, de décembre 1999 à son entrée au gouvernement en février 2000.
20-Feue Mme N’Diaye Fatoumata Coulibaly
Née le 17 avril 1954, elle est titulaire d’une Maitrise en Psychologie (Ensup de Bamako). Elle commence sa carrière à l’Ipn de Bamako en qualité de chercheuse – évaluatrice dans le domaine pédagogique. Elle a par la suite servi dans plusieurs projets sur l’Education, notamment avec les organismes internationaux tels l’Usaid, Save The Children, Care International au Mali, Amasef/Fawe et Alliance Afrique au Mali. Elle a été Coordinatrice de xx jusqu’à sa nomination au poste de ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnages âgées (14 juin2002 –2 mai2004). Elle y a siégé en tant que membre de la Direction du Bdia-Faso Jigui, un des partis qui soutenaient le président ATT en 2002. Mme N’Diaye Fatoumata Coulibaly est décédée le 18 juillet 2010 à Bamako.
21-Mme Bâ Odette Yattara
Née en 1944 à Gao, elle est diplômée de l’Université de Ouagadougou avec une Licence en Lettres Modernes (1979) et une Maitrise en Psychopédagogie (1980). Ensuite, elle obtient un DEA en sciences de l’Education à l’Isfra de Bamako en 1985. Au plan professionnel, elle a été notamment Conseillère technique au ministère de l’Education, chargée de la scolarisation des filles et de la formation des femmes (1999). Elle a aussi été membre du Comité consultatif pour le pluralisme linguistique et l’éducation multilingue de l’Unesco. Elle a été ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Femme pendant quatre mois dans le gouvernement de Mission du président ATT (14 juin – 16 octobre 2002).
22-Mme Kéïta Rokiatou N’Diaye: une géographe multidimensionnelle
Née le 26 février 1938 à Bamako, elle la sœur aînée du Professeur de philosophie Issa N’Diaye qui fut ministre de l’Education nationale (1991-1992) puis ministre de la Culture et de la Recherche scientifique (1992-1993). Rokiatou N’Diaye est surtout la première Malienne Professeur d’enseignement supérieur. Elle est la 1ère femme détentrice d’un Doctorat de 3ème cycle en Géographie dont la Thèse porte sur le thème «Kayes et le Haut-Sénégal», soutenue en juin 1971 à l’Université de Strasbourg. Elle est également la 1ère et l’unique femme directrice de Cabinet du président de la République (de 1992 à 1994 sous Alpha O. Konaré) dont elle a été aussi Conseillère spéciale (1994-1996).
Trois décennies auparavant, elle avait été Conseillère du président Modibo Kéïta qui président la Commission nationale de Recherche scientifique et technique dont elle fut membre (1966-1968). Elle a contribué à de nombreux travaux d’études et de recherche sur le Sahel et sur l’aménagement et la gestion du Bassin du Fleuve Sénégal, parallèlement à ses activités d’enseignante. Professeur de Géographie à l’ENA de Bamako (1966-1969), elle enseigne la même matière à l’Ensup de Bamako de 1968 à 1978. Dans cet établissement, Rokiatou N’Diaye a cumulé l’enseignement et les tâches administratives: chef du DER Histoire-Géographie (1971-1977), directrice adjointe (1972-1977) puis directrice générale (1977-1978). Les quatre années suivantes, elle les passe à Accra au Ghana (rapprochement de conjoint) où elle devient experte consultante de la Fao. De retour au pays en 1992, elle intègre le Cabinet présidentiel. Cette promotion est le fruit de son long engagement politique commencé en 1958 sur les bancs de l’Université de Dakar. Elle continue à militer en France dans les mouvements Aesmef et Feanf. Militante de l’Adema-Pasj, elle quitte ce parti en juin 2001 pour fonder avec d’autres cadres le Rpm présidé par IBK. C’est au compte de ce parti que Mme Kéïta Rokiatou N’Diaye devient ministre de la Santé (16 octobre 2002 – 02 mai 2004). Professeur retraitée, elle participe aux activités du Rpm dont elle est l’une des Présidents d’honneur.
23-Mme Berthé Aïssata Bengaly
Née le 20 mars 1957 à Koutiala, elle est diplômée de l’Ensup de Bamako (Maitrise en Chimie, 1985) et de Tulane University en Louisiane aux Usa (Master en Nutrition, 1993-1995). Elle siège deux fois au Gouvernement. D’abord, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la famille (16 octobre 2002 – 20 juin 2005). Puis, ministre de l’Artisanat et du Tourisme (8 septembre 2013 – 10 janvier 2015). Avant ces expériences ministérielles, Mme Berthé Aïssata Bengaly a servi notamment comme Professeur de Chimie au Lycée Notre Dame du Niger à Bamako (1985-1986); chercheure à l’Institut d’économie rurale (IER de Bamako sur les technologies céréalières (1990-1995) ; chercheure à Texas University et à M. University (1996-2001). Après son 2ème passage au gouvernement, elle poursuit ses activités de recherche en nutrition pour l’amélioration des recettes culinaires.
24-Mme Diallo M’Bodji Sène
Née en juillet 1952 à Bamako, elle est ingénieur de la Statistique diplômée du CESD de France (1974) et du CEDOR de Roumanie (1978). Elle a passé l’essentiel de sa carrière professionnelle à la Direction nationale de la Statistique et de l’Informatique de 1975 à 1991. Entretemps, elle a obtenu deux diplômes de spécialisation en Programmation informatique au Cepia de Versailles en 1986, puis à l’IAI de Libreville en 1989. Dans la haute administration, elle est nommée Conseillère technique au ministère du Plan et de la Coopération internationale (1991-1992 puis 1997-2000) ensuite chargée de mission au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (1992-1993). Elle devient, de 1993 à 1997, Economiste nationale du Projet Natcap du Pnud.
Après, elle se retrouve au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille comme Conseiller technique (2000-2001) puis chef de Cabinet en 2002. Le 11 novembre de la même année, elle est promue ministre Déléguée chargée de l’Emploi et de la Promotion professionnelle jusqu’au 2 mai 2004 date à laquelle elle est confirmée ministre titulaire du même département. Elle y reste jusqu’au 20 juin 2005 et est promue ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Elle quitte le gouvernement le 03 octobre 2007 pour devenir deux années plus tard (le 30 mars 2009) présidente du Conseil de gestion du Conseil de régulation des Télécommunications (Crt) devenue en 2011 Amrtp dont elle assure la présidence du Conseil d’administration jusqu’au 1er août 2013. Elle est l’unique femme nommée ministre déléguée au Mali et jouit actuellement de ses droits à la retraite.
25-Me Fanta Sylla
Née le 11 décembre 1954 à Ségou, elle est la 1ère femme Avocat et l’unique Bâtonnière de l’Ordre des Avocats au Mali, de 1998 à 2004). Le 2 mai de cette année-là, elle est promue ministre de la Justice, Garde des Sceaux jusqu’au 03 octobre 2007. Après ses charges ministérielles, elle est retournée à l’avocature où elle dirige un cabinet. De son vrai prénom Fatoumata, elle est dans ce métier depuis 1980 avec sa prestation de serment à la Cour d’Appel de Paris. Dans la capitale française, Fanta Sylla a décroché son Certificat d’aptitude de la profession d’avocat à l’Université de Paris X Nanterre. Elle y avait obtenu un DEA en relations internationales publiques et privées (1979-1980). Auparavant, elle avait décroché, en 1976, à l’Université des sciences sociales de Toulouse une Licence en Droit et un Certificat de Droit privé. Elle passe son stage de titularisation de 1980 à 1982 au Centre de formation professionnelle des Barreaux de ressort de la même Cour d’Appel de Paris. Rentrée au bercail au milieu des années 1980, elle s’installe à son compte et devient membre du Conseil national de l’Ordre des Avocats du pays, de 1987 à 1992. Me Fanta Sylla se révèle au grand public par ses plaidoiries sans fioritures pour le président Moussa Traoré et d’autres dignitaires du Régime Udpm) accusés au Procès dit «crimes de sang» (novembre 1992 – février 1993) puis au Procès dit «crimes économiques», courant 1998.
26-Mme Maïga Zeïnab Mint Youba
Née le 30 novembre 1955 à Bamba (Cercle de Bourem, Gao), elle est titulaire du Doctorat en Médecine (Enmp de Bamako, 1978). De 1979 à 1990, elle a servi dans plusieurs structures sanitaires en devenant notamment Médecin-chef du dispensaire de Quinzambougou, puis du Centre de santé de la Commune I de Bamako. De 1990 à 1993, elle est nommée Directrice régionale de la santé et des Affaires sociales de Koulikoro. De 1993 à 2000, elle sert au Programme national de lutte contre le Vih-Sida où elle est successivement chargée du Volet contrôle des IST puis coordinatrice nationale adjointe. Elle est ensuite affectée à la Cellule de planification et de statistique du ministère de la Santé avant d’être chef de Division Santé de la reproduction à la Direction nationale de la Santé. Militante et responsable du Mouvement des femmes Rpm, elle entre au gouvernement le 2 mai 2004, comme ministre de la Santé jusqu’au 03 octobre 2007. Quelques mois après, elle se retrouve à la présidence de la République comme Chargée de Mission (2008-2011) puis conseillère spéciale à la présidence de la République jusqu’à nos jours.
27-Mme Soumaré Aminata Sidibé
Née en 1954, elle est titulaire d’une Maitrise en Economie appliquée (Paris IX Dauphine, 1978) et du Diplôme de l’IIAP de Paris (1979). Sa carrière d’Inspectrice des Impôts débute en 1981 à la Direction nationale des Impôts où elle a servi notamment à la Brigade des investigations des Impôts puis au Centre de fiscalité des entreprises et à la Division recherche et vérification. En 1991, elle est désignée Personne ressource au Contrôle Général d’Etat avant d’être inspectrice des différents services fiscaux, de 1992 à 1995. Année à laquelle elle est nommée chef de la DAF de la Présidence de la République jusqu’en 2000. Elle est ensuite promue Ambassadeur du Mali en RFA avec sous sa juridiction l’Autriche, la Suisse, la Suède, la Norvège, le Danemark et la Finlande (octobre 2000 – mai 2004). Après cette carrière diplomatique, elle devient ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières du Mali, du 2 mai 2004 au 3 octobre 2007. Quelques années après, elle est en charge de la Coordination en chef de la Cellule d’appui à la réforme des finances publiques (2011-2014). Devenue épouse de Cheick Mouctary Diarra, Ambassadeur du mali en France, l’ancienne ministre Aminata Soumaré assume actuellement les charges de PCA de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac-Mali).
28-Mme Lansry Nana Yaya Haïdara
Née le 4 septembre 1952 à Tombouctou, elle est titulaire du Diplôme d’Ingénieur en sciences appliquées (spécialité Elevage) obtenu à l’Ipr de Katibougou en 1980. L’année suivante, elle décroche un DEA en Aménagement pastoral intégré au Sahel. En 1988, elle obtient un Master of Science en Reproduction animale (Southern Illinois University à Carbonale aux USA) lui permettant d’être une praticienne de la Zootechnie rurale. Au plan professionnel, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara a notamment servi à l’Office malien du Bétail et de la Viande (Ombevi), 1984-1988 puis de 1989 à 1991. Elle devient ensuite conseillère technique chargée des Questions du développement et de la communication au Secrétariat d’Etat à la Promotion féminine et à l’action sociale (1991-1992). Par la suite, elle est affectée au ministère de Développement où elle occupe plusieurs postes, notamment au sein de la Cellule de planification et de la statistique, de 1992 à 2002. Après avoir été coordinatrice adjointe de la campagne présidentielle du candidat ATT, elle est devenue (2002-2004) conseillère technique et chef de la Cellule Infrastructures et Filières agricoles (Cifa) à la Présidence de la République.
A ce titre, le président ATT l’a désignée présidente du Comité de pilotage chargé de produire les avant-projets de textes dans la perspective de l’élaboration de la Loi d’orientation agricole (LOA) adoptée le 05 septembre 2006 Loi N°06-045). En mai 2004, à la création du Commissariat à la Sécurité alimentaire (rattaché à la Présidence de la République), Mme Lansry Nana Yaya Haïdara est nommée pour la diriger. Lui sont rattachés plusieurs services, programmes et projets dont l’Opam (Office des produits agricoles du Mali), le PAM (Programme alimentaire mondial), ainsi que le Système d’alerte précoce (SAP). Depuis juillet 2008, le commissaire à la Sécurité alimentaire a rang de ministre. Mme Lansry Nana Yaya Haïdara quitte ce poste le 03 juin 2011.
29-Mme Ba Hawa Kéïta
Née le 20 octobre 1952 à Kayes, elle a été Professeur d’allemand reconverti en administratrice de Tourisme. Titulaire d’une Maitrise en Allemand (Ensup de Bamako, 1974), elle commence sa carrière professionnelle en Côte d’Ivoire où elle enseigne, de 1977 à 1982, aux Lycées Moderne d’Adzopé puis de Cocody. De retour au Mali, elle donne des cours au Lycée des Jeunes de Bamako en 1982. L’année suivante, elle entame une carrière dans le secteur du tourisme. Elle intègre le Commissariat au Tourisme où elle fut notamment chef de Division promotion et relations publiques. De 1995 à 1997, elle prend une disponibilité au terme de laquelle elle est nommée au ministère de la Communication comme chargée de mission (1997-2002) puis conseillère technique en 2002. La même année, elle occupe les mêmes fonctions au ministère de l’Artisanat et du Tourisme avant sa promotion au poste de directrice générale de l’Office malien du Tourisme et de l’Hôtellerie (Omatho), de 2003 jusqu’à sa nomination au poste de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle le 20 juin 2005. Elle quitte le gouvernement le 03 octobre 2007 pour devenir, quelques mois après, Ambassadeur du Mali au Sénégal (2008-2011) puis en RFA (2011-2015).
30-Mme Diallo Madeleine Bâ
Née le 16 octobre 1951 à Mopti, elle est titulaire d’une Maîtrise en sciences économiques (ENA de Bamako, 1976). Fonctionnaire intégrée dans le corps des Inspecteur des services économiques la même année, elle a exercé plusieurs responsabilités administratives notamment : Direction régionale des Affaires économiques du district de Bamako (1988-1992), Cadre à la Direction générale des Douanes puis à la Direction nationale des Affaires économiques (1992-1994), Cadre à la Direction nationale du Commerce et de la Concurrence, de 1993 à 2003, année à laquelle est nommée conseillère technique chargée du Commerce extérieur au ministère de l’Industrie et du Commerce. C’est de ce poste qu’elle est promue, le 3 octobre 2007, ministre de l’Elevage et de la Pêche. Le 6 avril 2011, Mme Diallo Madeleine Bâ change de poste avec sa nomination à la tête du ministère de la Santé. Elle y reste jusqu’au 22 mars 2012. Elle est l’épouse de Ousmane Mohamed Diallo qui fut ministre du Plan, de juin 1986 à juin 1988.
31-Mme Ba Fatoumata Nènè Sy
Née le 3 juillet 1959 à Kayes, l’éphémère ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce (03 octobre 2007 – 04 avril 2008) est titulaire d’une Maîtrise en sciences économiques (Université de Dakar 1985) et d’un MBA en Finances (Université George Washington 1998). L’essentiel de son parcours professionnel s’est déroulé en dehors du Mali. Elle a occupé les postes d’Economiste à la Représentation de l’Union européenne à Abidjan avant d’être consultante internationale à Elf Oil en Mauritanie (1993-1998). Par la suite, Mme Bâ Fatoumata Nènè Sy a surtout servi dans les Institutions financières internationales notamment la Banque mondiale où elle fut : Analyste financier, cadre au Département comptabilité (1998-1999), Spécialiste du développement du secteur privé, responsable au département Infrastructures et Finances pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (1999-2002), conseillère au sein du Conseil d’administration de la Banque mondiale à Washington en 2002.
32-Mme Sidibé Aminata Diallo
L’histoire retient que Mme Sidibé Aminata Diallo est la 1ère Malienne à briguer la magistrature suprême de son pays. En récompense de son engagement politique basé sur l’écologie et la promotion féminine, le président ATT la nomme dans le gouvernement formé à la suite de l’élection présidentielle d’avril 2007. Elle devient ainsi ministre de l’Education de base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, du 03 octobre 2007 au 9 avril 2009. Après son départ du gouvernement, elle a été présidente de la Commission préparatoire du Forum africain de l’Environnement et du développement que Bamako a abrité fin 2009. Depuis, l’ancienne ministre se consacre aux activités intellectuelles. Née en novembre 1956 à Bamako, Mme Sidibé Aminata Diallo est titulaire d’un Doctorat en Aménagement et Urbanisme obtenu en 1984 à l’Université de Toulouse en France. Elle reste dans ce pays où elle mène plusieurs activités professionnelles, notamment comme chargée de mission à la Compagnie générale des Eaux de Paris puis chargée de programme à lUnesco (Division Eau et Assainissement) et est périodiquement consultante pour cet organisme onusien. Mme Sidibé Aminata Diallo a été Assistante à l’Université du Burundi, de 1986 à 1989. Elle poursuit son séjour en France et rentre au pays en 2002. Elle devient Professeur-Chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Bamako. Elle s’illustre dans le lobbying en faveur de l’environnement et de l’assainissement, à travers notamment sa participation aux conférences-débats ainsi qu’à «ça se discute», une émission télévisuelle de l’Ortm consacrée à la citoyenneté. Dans la perspective du scrutin présidentiel de 2007, elle transforme son association le Redd (Rassemblement pour l’éducation au développement durable) en parti politique. Actuellement, elle consacre ses activités politiques à l’animation de son Parti, à la participation aux manifestations des femmes leaders.
33–Mme Maïga Sina Damba
Née le 16 novembre 1957 à Nioro du Sahel, elle est titulaire d’une Maîtrise en sciences juridiques (ENA de Bamako, 1985). Membre de la direction du Cnid-Fyt, elle a été chef de Cabinet du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, de 2002 jusqu’à sa nomination, le 3 octobre 2007, au poste de ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Elle le quitte le 06 avril 2011 pour devenir plus tard directrice générale de l’Apej (octobre 2012 – 2014). Avant d’exercer ses fonctions politico-administratives, la juriste Maïga Sina Damba a consacré l’essentiel de ses activités professionnelles à la formation des femmes des communautés rurales, notamment dans les domaines de l’épargne et le crédit, les techniques modernes de maraîchage ou la gestion des activités génératrices de revenus. Mme Maïga Sina Damba intervient beaucoup dans les initiatives de renforcement de la participation des femmes dans les instances de prise de décision au niveau local et national. Elle a également à son actif la participation à plusieurs commissions d’organisation de manifestations artisanales et touristiques du Mali aux USA, en France et en Afrique. Bien auparavant, de 1990 à 1994, elle fut directrice de l’Afotec-Mali, une organisation internationale basée à Dakar. Elle devient directrice exécutive du Cca-Ong (1995-2002). Elle a aussi été secrétaire générale de la Cafo (2007). Membre de plusieurs associations professionnelles, Mme Maïga Sina Damba est la présidence fondatrice en 1994 de l’Association d’appui à la formation et au développement (Afad). C’est dans ce cadre qu’elle a en début 2017 pris une part active dans les concertations régionales préparatoires de la Conférence d’entente nationale pour la paix et la réconciliation au Mali. Actuellement, elle est très active dans l’animation de la vie du Cnid dont elle est vice-présidente.
34-Mme Diarra Mariam Flantié Diallo
Née le 28 juin 1955 à Mopti, elle est titulaire d’une Licence puis d’une Maîtrise en économie d’entreprise obtenues à l’Université Nationale d’Abidjan. Elle est également détentrice d’un Diplôme d’étude supérieure de banque en gestion financière et techniques bancaires (Institut technique de Banque de Paris). Mme Diarra Mariam Flantié Diallo a occupé le poste de ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, du 03 octobre 2007 au 30 mars 2011. Après ses charges gouvernementales, elle est retournée à la Banque Africaine de Développement où elle servait avant sa promotion ministérielle. A la BAD depuis 1986, elle y fut, entre autres, Assistant financier à la division du budget de la BAD, chargée de finances à la Division des décaissements (1990-1992), chargée de la Gestion du portefeuille des prêts de la Section et des garanties de remboursement pour les banques, le suivi des catégories de dépenses et des contrats, l’analyse, contrôle et approbation des demandes et la préparation des prévisions de décaissements (1992 à 1999), chargée de finances à la division comptabilité des prêts pour la gestion de la dette pour 17 pays d’Afrique francophone de la Boad, Fonds Cedeao et Beac. Auparavant, en 1984, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo avait commencé sa carrière professionnelle en occupant pendant une année le poste d’Assistant-Trésorier à la Citibank NA (Côte d’Ivoire). Elle vit encore dans ce pays toujours au service de la BAD.
35-Mme Gakou Salamata Fofana
Née en 1956 à Kayes, elle est la 1ère femme Ingénieur de Constructions civiles (Bâtiment) au Mali, titulaire d’un diplôme d’ingénieur des sciences appliquées (ENI de Bamako, 1981). C’est en 1984 qu’elle débute sa carrière professionnelle en qualité de Professeur au Lycée technique de Bamako. Mme Gakou Salamata Fofana va servir dans plusieurs postes notamment : Fonctionnaire détachée auprès de l’Office national de la main d’œuvre et de l’emploi (1992-2001) ; coordinatrice nationale et administrative du Fonds auto-renouvelable pour l’emploi (1999-2001) et conseillère technique chargée des logements sociaux au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, de juin 2004 à sa nomination, le 3 octobre 2007, au poste de ministre de Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme. Elle quitte le gouvernement le 30 mars 2011. Au plan associatif, elle membre fondatrice en juillet 1990 et présidente de l’Afima (Association des femmes ingénieurs du Mali). A ce titre, Mme Gakou Salamata Fofana a été présidente du Réseau africain des femmes ingénieurs et scientifiques (2000-2003). Actuellement, elle se consacre aux activités de l’Afima et de l’Apep (Agence pour la promotion des entreprises privées) dont elle est également présidente.
36-Mme Diabaté Fatoumata Guindo
Née le 28 juin 1973 à Sévaré (Mopti), elle est diplômée de l’ENA de Bamako (Maitrise en gestion d’entreprise, 1996). Secrétaire générale du parti Rnd, elle devient ministre chargée des Relations avec les Institutions, Porte-parole du Gouvernement (3 octobre 2007 – 6 avril 2011). Remariée à Babalaye N’Daou (président du Conseil malien des chargeurs), Fatoumata Guindo a débuté en 1998 sa carrière professionnelle à l’Office national de Main d’œuvre (Onmoe, l’actuelle Anpe) où elle a occupé notamment les postes suivants : chef de service chargé de l’auto-emploi ; chef du département Promotion emploi. De là, elle est coordinatrice du Programme national d’action pour l’emploi en vue de réduire la pauvreté, de 2003 jusqu’à son entrée au gouvernement.
37-Mme Siby Ginette Bellegarde
Née le 25 janvier 1949 à la Martinique (Département français d’Outre-mer), elle obtient en 1970 d’un diplôme universitaire d’enseignement supérieur dans la ville de Fort de France. Ensuite, elle s’est inscrite à l’Université Paris XI-Orsay où elle a pu décrocher une Maîtrise en chimie (1972), un DEA en Métallurgie physique en 1975 et un Doctorat en Métallurgie (1977). Au plan professionnel, Siby Ginette Bellegarde a été, de 1977 à 1983, Professeur de chimie successivement aux lycées de Rosso (Mauritanie), de Marcory (Côte d’ivoire) et à l’Ensup de Bamako. De 1991 à 2002, elle fut directrice adjointe puis directrice générale de l’Ecole des hautes études pratiques (l’actuel IUG). Par la suite, elle assume les fonctions de vice-recteur de l’Université du Mali (2002-2004). Elle devient Rectrice de l’Université de Bamako, de 2004 à son entrée au gouvernement le 9 avril 2009 au poste de ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Le 6 avril 2011, elle est nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique jusqu’au coup d’Etat du 22 mars 2012. A la retraite de la Fonction publique, elle est actuellement directrice générale de l’Institut africain de technologies et de management (Itma), une université privée lancée en août 2016 par le Groupe «Les Castors», en partenariat avec Swiss-Umef University.
38-Mme Sangaré Niamoto Ba
Née le 22 avril 1955 à Bamako, elle est titulaire d’une Maîtrise en sciences économiques, Option Gestion (Université de Dakar, 1981). Intégrée dans la Fonction publique (corps des Inspecteurs des services économiques), elle passe, de 1982 à 2004, l’essentiel de sa carrière à la Direction nationale des Affaires économiques (Dnae) devenue en 2000 Dncc: Direction nationale du commerce et de la concurrence. Mme Sangaré Niamoto Bâ débute son parcours en 1982, agent chargé du suivi de l’application des accords commerciaux entre le Mali et certains de ses partenaires, puis chef de Section des échanges extérieurs. Par la suite, elle devient : chef de Section des échanges extérieurs (1982-1988), chargée du suivi de la Comptabilité de la Cellule de mobilisation des aides en marchandises (1989-1990), chef de Division commerce intérieur et concurrence (1991-1992), chef de Division commerce extérieur (1992-2000), directrice nationale adjointe Dncc (février – novembre 2000) et enfin directrice nationale du même service, de novembre 2000 à octobre 2004. Entre 2005 et 2007, elle devient chef de la Cellule technique de suivi des activités des Institutions d’intégration économique africaine, un service rattaché du ministère de l’Economie et des Finances. Dans ce département, Mme Sangaré Niamoto Bâ est promue conseillère technique chargée du suivi du portefeuille de l’Etat (2008-2009) puis secrétaire général du même ministère de juillet 2009 jusqu’à sa nomination, le 6 avril 2011 au poste de ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce. Elle occupe cette fonction jusqu’au coup d’état militaire qui renverse le président ATT le 21 mars 2012. Un peu plus d’une année après, Mme Sangaré Niamoto Bâ devient chef de Cabinet du ministre Bocary Tréta au Développement rural (2013-2015). Elle est appelée à faire valoir ses droits à la retraite le 1er janvier prochain.
39-Dr Konaré Mariam Kalapo
Née le 28 juin 1953 à San (Région de Ségou), elle est titulaire de plusieurs parchemins universitaires tous obtenus à la Faculté de Médécine, Pharmacie et santé publique de l’Université Libre de Bruxelles en Belgique: Diplômes de diététique nutrition et de psychologie médicale appliquée en milieu hospitalier (1977) ; Diplôme de gestion hospitalière (1978) ; Diplôme de graduate en sciences du Travail (1978) et Doctorat en sciences hospitalières et médico-sociales (1983). Elle a servi comme chef du Service administratif et financier du Centre national d’Odonto-Stomatologie (1985-1988) puis de celui de l’Hôpital Point-G (1988-1995). Elle a été aussi directrice générale de l’Institut d’études et de recherches en Géronto-Gériatrie (Maison des Aînés, 2005-2010) puis directrice générale de l’Agence nationale d’assistance maladie (Anam) de mars 2010 jusqu’à sa nomination au Gouvernement en avril 2011. Elle est devenue ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Femme, du 06 avril 2011 au 16 février 2012. Quinze années auparavant, Dr Konaré Mariam Kalapo fut fonctionnaire internationale au service de l’Oms (Organisation mondiale de la Santé) qui l’a chargée, de 1996 à 1999, de mener les activités de réhabilitation du système sanitaire du Rwanda après la guerre génocidaire de 1994. Au plan associatif, elle est membre de plusieurs organisations, notamment elle fut présidente de l’ONG Amicale Mali-Belgique (1990-2010) et est devenue adhérente à l’Association internationale des femmes dirigeantes depuis 1993.
40-Mme Dandara Touré
Née le 1er octobre 1951 à Kita, elle a été, à cause du coup d’Etat du 22 mars 2012, une très éphémère (34 jours) ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (16 février – 22 mars 2002). Mme Dandara Touré est titulaire d’une Maitrise en Biologie (Ensup de Bamako, 1977) et d’un Master en santé publique, spécialité nutrition (Université de Bloomington à Indiana aux USA, 1989). Au plan professionnel, elle a été Professeur de Biologie au Lycée Bouilagui Fadiga (octobre 1977 – mai 1988), Cadre en service à la Direction nationale de l’Enseignement supérieur (de fin août 1990 à fin septembre 19993) chargée notamment du Projet Scolarisation des filles puis du Projet éducation Mali-Unicef. Elle retourne dans l’enseignement comme chargée de cours de Recherches en sciences sociales à l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (Isfra de Bamako, octobre 1993 – août 1994). Par la suite, elle devient Responsable de la campagne IEC au Groupe Pivot Santé pour le Programme de planification familiale et de lutte contre le Vih-Sida (septembre 1994-août 1996). Mme Dandara Touré va ensuite (de juillet 1996 à août 1997) assumer auprès de Mission résidente de la Banque mondiale au Mali, les fonctions de conseillère technique chargée de la formation et de la communication dans le Programme de lutte contre la pauvreté et la malnutrition. De septembre 1997 au juin 1999, elle occupe le poste de conseillère technique de Futures Groupe, chargée de l’IEC/marketing social. Mêmes fonctions exercées dans le cadre du Projet PDY du même Groupe (Juillet 1999-avril 2003). Après dix années de service dans les ONGs, Mme Dandara Touré retourne à l’administration comme directrice nationale de la Promotion de la Femme, de fin juin 2004 jusqu’à son entrée dans le gouvernement. Après avoir été Responsable des Questions féminines au sein du Mouvement Citoyen (2001-2010), elle est actuellement parmi les dirigeants engagés du Pdes fidèles de l’ancien Président ATT.
41-Mme Traoré Rokiatou Guikiné
Née le 23 juin 1953 à Toukoto (Cercle de Kita), elle est titulaire d’une Maitrise en Economie (ENA de Bamako, 1977). Avec ce parchemin, elle passe l’essentiel de sa carrière administrative aux Affaires étrangères. Entre 1977 et 1986, elle s’occupe plusieurs fois des dossiers de coopération bilatérale ou multilatérale avant d’être chef de Division de coopération culturelle et sociale. Directrice adjointe de la Coopération internationale (1986-1988 puis 1995-2000), elle est conseillère technique chargée des questions culturelles et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (1988-1991). Durant la même période 1980-1988, Mme Traoré Rokiatou Guikiné a cumulé ses différentes fonctions avec celle de correspondante nationale de l’Agence de coopération culturelle et technique de la Francophonie (Acct). Après un bref passage (1990-1991) à la tête du Commissariat au Tourisme, elle retourne aux Affaires étrangères pour réoccuper certains de ses anciens postes. En 2000, elle est promue directrice de la Coopération internationale pendant trois ans. De là, elle est nommée Ambassadeur du Mali au Gabon (2003-2009 avec sous ses juridictions tous les 9 autres pays d’Afrique centrale. A son retour au bercail, elle redevient conseillère technique des Affaires étrangères avant d’être secrétaire général dudit ministère (de juin 2011 à son entrée au Gouvernement après la fin du Régime ATT). Elle occupe pendant 8 mois le poste de ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine (24 avril-15 décembre 2012). La fonctionnaire du corps des conseillers des Affaires étrangères a fait valoir ses droits à la retraite le 1er juin 2016.
42-Mme Alwata Ichata Sahi
Née le 27 mars 1961 à Gao, elle est titulaire d’une Maitrise en Anglais (Ensup de Bamako, 1987). Professeur d’enseignement secondaire de formation, elle a peu enseigné et, avec d’autres jeunes diplômés sans emploi de la Fonction publique, s’installe dans le privé. Notamment dans le domaine de l’environnement et de questions de population. D’où la création en 1989 de la Coopérative des femmes pour l’éducation, la santé familiale et l’assainissement (Cofesfa), présidée par Mme Alwata Ichata Sahi (1993-1998). Cette Coopérative a fait œuvre de pionnière dans les œuvres de salubrité par le ramassage des ordures urbaines dans le district de Bamako. Après la Cofesfa, elle est promue secrétaire régionale de l’Organisation panafricaine des Femmes (Opf) en Afrique de l’ouest (1998-2007). Auparavant, Mme Alwata Ichata Sahi s’était engagée dans la politique en devenant sous les couleurs de l’Adema-Pasj conseillère municipale en Commune II de Bamako (1995-2002). Elle demeure très active dans le mouvement associatif féminin. Dans ce domaine, elle a été membre de la Commission paritaire ONG-Gouvernement pour la promotion de la femme, de 1993 à 1998. Quatorze ans après, elle devient ministre de la Famille, de la Promotion de la Femme et de l’Enfant ((24 avril 2012 – 08 septembre 2013) pendant toute la durée de la période transitoire dirigée par le Président Dioncounda Traoré. Avant cette promotion, Mme Alwata Ichata Sahi, était chef de Cabinet au ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme.
43-Mme Diallo Fadima Touré
Née à Ségou en1952, elle est titulaire d’une Maîtrise en sciences économiques (ENA de Bamako, 1977), d’un Diplôme en gestion des finances municipales (Université de Montréal, 1985) et d’un Diplôme en management des organisations (Université d’Atlanta en Géorgie aux Etats unis en 1996). Inspectrice des impôts et des domaines, Fadima Touré a occupé des responsabilités dans les services des ministères en charge des Finances et de l’Administration territoriale. Elle est devenue ministre de l’Artisanat, de la Culture et du Tourisme (24 avril – 15 décembre 2012) dans le Gouvernement du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Après le gouvernement, elle est retournée au Québec, là d’où elle était venue : le poste de vice-présidente de Snc-Lavalin International Inc., un Groupe canadien d’ingénierie et de construction d’infrastructures, basé à Montréal où elle est établie depuis 1996. Auparavant, entre 1977 et 1995, Mme Diallo Fadima Touré a notamment contribué à l’élaboration du cadastre de la ville de Bamako avant de diriger le service du contentieux et de la statistique de la Direction régionale des Impôts de Bamako, puis le Centre des Domaines de Bamako. Elle a à son actif la publication de nombreux articles dans des revues spécialisées comme «Finances et Développement» du Fonds monétaire international (Fmi). Elle a également élaboré plusieurs thèmes d’études pour l’ENA du Mali, l’Assemblée nationale, l’Université de Bamako (2002) dans les domaines des finances publiques, de la gestion domaniale et du marketing international.
44-Dr Diallo Déidia Mahamane Kattra
Née en 1957 à Tombouctou, elle est détentrice d’un Doctorat en Pharmacie (Enmp de Bamako, 1979) et des parchemins sanctionnant des études de perfectionnement au Centre d’énergie atomique de Saclay et à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand en France. Elle a occupé les postes de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (20 août – 15 décembre 2012), de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (15 décembre 2012 – 08 septembre 2013). Après cette expérience gouvernementale, Dr Diallo Déidia Mahamane Kattra retourne à ses activités de pharmacienne du privé. Elle est propriétaire de l’Officine «Les Hirondelles» installée en 1990, suite à sa retraite volontaire de la Fonction publique. Fonctionnaire, celle-ci avait d’abord servi à la Pharmacie populaire du Mali (Ppm) et à l’hôpital du Point G, puis décide de voler de ses propres ailes. Dans son domaine professionnel, Dr Diallo Déidia Mahamane Kattra est très active dans la vie associative. Elle a présidé la Fondation de l’Association «Inter ordre pharmacien africain» (1998-2002). Elle a également été membre influent du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Mali et de l’Association pour la promotion de la santé (Apsan).
Par ailleurs, elle a dirigé plusieurs autres associations : le «Lion’s club de la zone 152», le «Lion’s club Sigui», l’Association des femmes du Nord du Mali. Suite à l’occupation des régions septentrionales du Mali par des forces séparatistes et terroristes (début 2012) et avant son entrée au gouvernement, Dr Diallo Déidia Mahamane Kattra a activement participé aux actions de solidarité organisées par l’Alliance pour la communauté arabe «Alkarama». Elle s’est engagée dans les activités du Collectif des ressortissants du Nord (Coren).
45-Mme Diané Mariame Koné
Née le 26 août 1953 à Ségou, elle est biologiste – aménagiste de formation. Elle est également diplômée en Management de projets de développement de l’université de Pittsburgh aux États-Unis. Elle est devenue ministre de l’Élevage et de la Pêche du (15 décembre 2012-08 septembre 2013). Auparavant, Mme Diané Mariam Koné a occupé plusieurs postes dans l’administration malienne en sa qualité de spécialiste de l’élevage doublée de fin connaisseur des questions de genre. Elle a été notamment directrice du Centre de formation pratique en élevage (1991-1994). De 1996 à 1998, elle est membre du Comité d’élaboration du Projet d’appui pour les initiatives de base (Paib). Elle devient coordinatrice du Projet d’appui à la promotion de la femme (1997-2001) avant d’être la directrice du Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (Cndife) de 2004 à 2010. De 1992 jusqu’à son entrée au gouvernement (décembre 2012), Mme Diané Mariam Koné a cumulé ses responsabilités administratives avec ses tâches de consultante dans certains organismes internationaux (Pnud, Fao, Banque mondiale). Elle a aussi participé à l’élaboration de plusieurs rapports nationaux d’évaluation sur la situation des femmes, ainsi qu’à la rédaction du Répertoire des femmes élues au Mali, du Répertoire des femmes entrepreneurs du Mali. Elle a également contribué à la mise en place du Bulletin d’information sur la femme et l’enfant.
46-Mme Sangaré Oumou Ba
Née le 15 février 1947 à Bamako, elle est titulaire d’une Maitrise en Anglais (Ensup de Bamako, 1971). Mme Sangaré Oumou Ba est également détentrice d’un Diplôme en linguistique et en enseignement de la langue obtenu au Moray House College of Education à Edinburgh en Ecosse, d’un DEA en administration de l’éducation (à Old Dominion University Norfolk en Virginie) et d’un Certificat d’études sur la femme décroché au Centre d’études sur la femme de la même université. Au plan professionnel, elle a enseigné pendant plusieurs années au Lycée de jeunes filles de Bamako. Parallèlement, Mme Sangaré Oumou Ba fut encadreur en langues (français, anglais, bamanan et fulfuldé) des Volontaires américains du Corps de la paix, de 1972 à 1985. Dans le domaine politique, elle a été notamment présidente du Bureau national des femmes du Rpm, de sa création en juin 2001 jusqu’à son entrée au Gouvernement, le 8 septembre 2013, au poste de ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Elle le quitte lors du remaniement ministériel du 11 avril dernier. Auparavant, elle avait été députée à l’Assemblée nationale (2002 – 2007) puis chef de Cabinet au ministère de l’Elevage et de la Pêche, de juillet 2011 à Février 2013. Elle est depuis 2000 membre de l’Association des femmes pour les actions de développement. Actuellement, elle anime activement la présidence de l’Association Groupe d’action pour l’épanouissement de la femme, de l’enfant et la protection de l’environnement (Gafepe).
47-Mme Togola Marie Jacqueline Nana
Née le 29 avril 1949 à Sikasso, elle est titulaire d’une Maîtrise en Lettres de l’Ecole normale supérieure de Bamako (Ensup de Bamako, 1975). Professeur d’enseignement secondaire général, Mme Togola a enseigné entre 1978 et 2002 aux Lycées Askia Mohamed, de Badalabougou, de Sikasso, de Ségou et au Lycée Bouillagui Fadiga de Bamako. De 2002 à 2006, elle devient ensuite directrice des études du Lycée Notre Dame du Niger, Surveillante générale adjointe au Lycée Kankou Moussa. Nommée en mai 2006 membre du Conseil supérieur de la communication (alors l’un des organes de régulation de la presse), elle sera élue présidente de cette structure en 2009, suite au décès du président Moussa Kéïta. Elle assume ses charges jusqu’à sa nomination au poste de ministre de l’Education nationale qu’elle occupe du 8 septembre 2013 au 10 janvier 2015. Quelques mois après, Mme Togola Jacqueline Nana est élue députée Rpm lors d’une élection législative partielle en Commune V de Bamako, consécutivement au décès de sa camarade de parti Feue Oumou Simbo Kéïta. Tout en exerçant actuellement ses activités parlementaires, l’ex-ministre de l’Education mène une intense vie associative, notamment au sein de la Cafo (Coordination des associations et organisations féminines) dont elle est la présidente de la Cellule de Kalaban Coura en Commune V.
48-Mme Diarra Raky Talla
Née le 15 Août 1966 à Bamako, elle est la fille de Feu Mamadou Talla, journaliste sénégalo-soudanais, 2ème directeur de Radio-Soudan (1959-1960) et principal conseiller de presse du président Modibo Kéïta. Titulaire d’une Maîtrise en droit privé et d’un Dess en droit des transports, obtenus à l’Université de Dakar, elle est secrétaire générale adjointe du Bureau politique national de l’Um-Rda et secrétaire générale du Mouvement des femmes de ce parti, Mme Diarra Raki Talla est, depuis le 10 janvier 2015, en poste de ministre du travail de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, chargée des Relations avec les Institutions. Elle y est arrivée après avoir été chargée de mission dans les cabinets du Ministère de la Promotion des langues nationales et de l’instruction civique (2012), du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (2012-2013) puis au ministère des Maliens de l’Extérieur (2013-2015). Avant sa promotion ministérielle, elle était Administratrice provisoire à Valimex Industrie après avoir servi au service maritime de SDV-Mali, Tam-Transit, Sera-Mali puis à Africlog Mali. Auparavant, au Sénégal, elle a évolué au sein de l’Asecna, de Haroun Voyage puis au Syndicat des auxiliaires des Transports.
49-Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo
Elle est la fille de Mme Diallo Lala Sy, ministre de l’Emploi et de la Fonction publique (Juin 1988 – Mars 1991). Elle est titulaire de plusieurs diplômes: un Bachelor of Arts Communication and Marketing de la Barry (Barry University de Miami, 1996), un Master en Marketing et publicité (Columbus University, 1998) ainsi qu’un 3e cycle professionnel en Management stratégique et intelligence économique (Ecole de Guerre économique, EGE de Paris, 2009). Installée dans le privé, elle a dirigé son agence de conseil en communication Starcom, de 1998 jusqu’à son entrée au gouvernement, le 11 avril 2014. A cette date, elle est devenue ministre de la Culture qui sera renforcée par l’Artisanat et le Tourisme lors du remaniement du 8 janvier 2015. «Rama» (pour les proches) est redevenue ministre de la Culture depuis le 7 juillet 2016. Elle est encore à ce poste. Avant d’exercer ses fonctions ministérielles, elle est apparue sur la scène politique en 2007 à travers l’opération «Citoyen jusqu’au bout», une campagne de sensibilisation pour une forte mobilisation aux élections générales de 2007. Elle va émerger en 2013 dans le rôle de directrice adjointe du staff de la campagne présidentielle du candidat IBK. Depuis octobre dernier, elle est membre du Bureau politique national du Rpm, le parti présidentiel. En plus de Starcom, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo a également créé et géré (2009-2011) Phamaflore, une société de vente de produits et équipements médicaux. Elle a aussi dispensé des cours d’intelligence économique dans plusieurs instituts supérieurs privés.
50-Mme Sanogo Aminata Mallé
Née en 1957 à M’Pessoba (Cercle de Koutiala), elle est détentrice d’une Maîtrise en sciences juridiques, Option judiciaire (Université de Dakar, 1980) et du diplôme de magistrat obtenu en 1983 au Centre national de formation des magistrats de Bamako (l’actuel Infj). Au plan professionnel, Mme Sanogo Aminata Mallé débute sa carrière à la Section du contentieux du Secrétariat général du Gouvernement (Sgg) avant de servir à différents postes de plusieurs juridictions, notamment à Bamako, de 1983 à 1991 : Juge d’instruction chargé des affaires des mineurs au Tribunal de Première instance de Bamako (TPI) ; Substitut du Procureur de la République près de la même juridiction de 1985 à 1989 ; Juge d’instruction chargé du 2ème Cabinet du TPI de Bamako de 1989 à 1991 et Juge d’instruction du 1er Cabinet à la Cour spéciale de Sûreté de l’Etat en 1991. Après le changement de régime politique intervenu fin mars 1991, Mme Sanogo Aminata Mallé accède à un niveau supérieur des juridictions : présidente de la Section détachée du TPI de la Commune IV du district de Bamako (1992-1994) ; présidente du Tribunal de Commerce de Bamako (1994 -2000) et présidente du TPI de la Commune III du district de Bamako (octobre 2000 – Janvier 2001). Hissée au rang de Magistrat de grade exceptionnel, Mme Sanogo Aminata Mallé représente le Mali, à partir de 2001, à la Cour de Justice de la Cedeao où elle est Juge conseiller puis présidente (Janvier 2007-Février 2009). A la fin de son mandat, elle retourne au bercail et est nommée, en août 2010, conseiller technique à la Primature. Là elle a la charge chef de la Cellule Gouvernance jusqu’à sa nomination, le 24 septembre 2015, au poste de ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux. Elle le quitte 07 juillet 2016 pour devenir, six mois plus tard, secrétaire générale du Gouvernement avec rang de ministre. Elle y est depuis le 9 janvier dernier.
51-Mme Marie Madeleine Togo
Née le 1er janvier 1954 à Pel Maoudé (Cercle de Koro, Région de Mopti), elle est titulaire d’un Doctorat en Médecine (Enmp de Bamako, 1982). Elle a aussi décroché en France deux diplômes de spécialisation : un DES en anesthésie et réanimation au C.H.U. de Clermont-Ferrand en France ainsi qu’un Diplôme en Médecine de catastrophe au C.H.U. d’Amiens. Elle a aussi obtenu le certificat du cours supérieur d’épidémiologie à Bamako en 2004. Au plan professionnel, Dr. Marie Madeleine Togo a notamment servi au Service de néphrologie de l’Hôpital du Point G et au CHU Gabriel Touré qu’elle dirigea de 1999 à 2004. L’année suivante, elle offre ses services au Centre de santé de référence de la Commune V de Bamako. Ensuite, elle devient conseillère technique au ministère de la Santé, de novembre 2007 à février 2014. Affectée alors à l’Inspection des services de Santé, elle occupe ensuite le poste de ministre de la Santé (24 septembre 2015- 11 avril 2017). Elle a fait valoir ses droits à la retraite le 1er janvier dernier.
52-Pr Assétou Founé Samaké Migan
Née en 1960 à San (Ségou), elle est titulaire d’un Doctorat en Sciences Biologiques, spécialité Génétique des plantes/Amélioration variétale. (Université d’Etat de Kharkov en ex Urss) puis d’un Diplôme de spécialisation en Biotechnologie appliquée à l’agriculture (Ucad -Dakar). Le parcours professionnel de Mme Assétou Founé Samaké Migan se déroule dans les domaines de l’enseignement et des recherches. Elle commence sa carrière à l’Ensup de Bamako comme Professeur de physiologie végétale (1993-2000). A partir de 1997, elle est Professeur-Chercheure à l’Université des sciences, techniques et technologiques de Bamako (Usttb) jusqu’à sa nomination au poste de conseillère technique au ministère de la Réconciliation nationale et du développement des régions du Nord (novembre 2013 – juin 2014). Ensuite, elle assume les mêmes fonctions de conseillère technique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (2014-2016). Elle entre au gouvernement le 15 janvier 2016 pour s’occuper du ministère de la Recherche scientifique (une première création spécifique). Sept mois plus tard, elle devient ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qu’elle dirige depuis le 7 juillet 2016. Avant sa promotion ministérielle, Mme le Pr Assétou Founé Samaké Migan a été notamment : Assistante des programmes à Winrock international (2000 – 2004) ; Responsable de la Méthodologie au Forum social polycentrique de Bamako (2005-2006) ; Cofondatrice et coordinatrice scientifique de Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement. (Irpad, 2006- 2009) et fondatrice et responsable des programmes à l’Institut africain de l’alimentation et du développement durable (2009 – 2011) ; Représentante Unitarian Services of Canada (USC Canada) en charge du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso (Mai 2011-juillet 2013). Mme le Pr Assétou Founé Samaké Migan est membre de plusieurs associations et ONGs notamment du Forum pour un autre Mali et le Centre d’études et de réflexion au Mali (Cerm) dont elle est la gecrétaire Générale.
53-Mme Traoré Seynabou Diop
Née le 16 novembre 1963 à Bamako, elle est titulaire du Diplôme d’ingénieur des constructions civiles, Option hydraulique (ENI de Bamako, 1986), d’un DUTS en Informatique au Lycée Radio électronique de St-Petersburg (Russie, 1994) et d’un DUTS en Finances et Comptabilité (IUG) de Bamako, 1997). Au plan professionnel, cette Ingénieur des constructions civiles a commencé sa carrière à la Direction nationale du Génie rural où elle a été Chargée d’études (1988-1997). Affectée après à la Direction générale des Marchés publics et Délégation des services publics (DGMP-DSP), Mme Traoré Seynabou Diop y a occupé successivement les postes de chargée de mission (1998-2008), de sous-directrice de marchés et délégations de services publics (2008-2015). Dans ce cadre, en novembre 2014, l’Université de Quebec à Montréal lui décerne l’accréditation de manager spécialiste de passation des marchés. Une première pour une Malienne. Elle fut directrice générale adjointe de la même Dgmp-Dsp, de 2015 jusqu’à son entrée au gouvernement le 7 juillet 2016 au poste de ministre de l‘Equipement et des Transports et du Désenclavement. Ce département est scindé lors du remaniement ministériel du 11 avril dernier et Mme Traoré Seynabou Diop a depuis en charge l’Equipement et le Désenclavement. Avant sa promotion ministérielle, elle était membre de la Mission pour l’examen des mesures à prendre pour la gestion de la phase transitoire, suite à la résiliation de la convention de concession de l’activité ferroviaire sur l’axe Dakar–Bamako, décidée en janvier 2016.
54-Mme Kéïta Aïda M’Bo
Née en 1958 à Villepinte en France, elle est l’épouse de Nancoman Kéïta, ancien ministre de l’Environnement et de l’Assainissement (2004-2007). Mme Kéïta Aïda M’Bo est titulaire d’une Maitrise en Droit (Université de Reims Champagne en France, 1985) puis d’un Master en Gestion du développement (Université Mandé Bukari de Bamako, 2011). Au plan professionnel, elle a une expérience de plusieurs années dans le domaine de l’environnement et du développement durable à travers les différents postes qu’elle a occupés dans Représentation Résidente du Pnud au Mali. Mme Kéïta Aïda M’Bo y a été successivement chargée de programme (2001-2004), conseillère au Programme/environnement puis Assistante au Représentant-résident du Pnud/Mali avant son entrée dans le gouvernement, le 7 juillet 2016. Elle en assume actuellement les charges tout en militant activement au parti présidentiel Rpm. Côté vie associative, Mme Kéïta Aïda M’Bo est la présidente du Réseau Energia/Mali et est membre de plusieurs organisations dont l’Association malienne d’impact environnement.
55- Mme Nina Walett Intallou
Née vers 1964 à Kidal, elle est titulaire en 1986, un diplôme de comptabilité générale au Cours Loko d’Abidjan (1986) et d’une Maîtrise de Droit public (Université e Bamako, 2005). Seule femme membre du Bureau du Mnla (Mouvement national de libération de l’Azawad qui a déclenché les hostilités armées contre l’Etat du Mali, début 2012). Elle entre au gouvernement un an après la signature en mai-juin 2015 de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. Ainsi, elle dirige le ministère de l’Artisanat et du Tourisme depuis le 7 juillet 2016. Auparavant, elle était la 1ère vice-présidente de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (octobre 2015- juillet 2016). Actrice politique dans la Région de Kidal, elle est élue municipale (1999) et siège au Haut Conseil des Collectivités (1999-2001) dont elle occupe le poste de 4ème Vice-président. De 2004 à 2012, elle en devient 5ème Vice-présidente après son élection au poste de 1ère adjointe de Maire dans d’Essouk. Dans cette commune, elle est la présidente de l’organisation du Festival culturel ‘’Nuit saharienne’’. De 1985 à 2000, elle a dirigé «Etrane» (une entreprise de nettoyage à Abidjan).
56-Mme Ly Taher Dravé
Née en 1972, elle est titulaire d’un Diplôme universitaire d’études comptables puis une Maîtrise en option gestion comptable en 1996 (Institut des Hautes études commerciales de Carthage-Présidence de Tunisie) et d’un Diplôme d’études comptables et financières (Intec de Paris, 2004). Au plan professionnel, cette Experte comptable, elle a acquis une expérience de plus de 20 années en audit en Tunisie, en France, en Guinée, au Mali et dans d’autres pays de l’UEMOA. Mme Ly Taher Dravé est aussi Experte judiciaire auprès des cours et tribunaux du Mali, commissaire aux comptes agréée par la commission bancaire de l’Uemoa et la Commission régionale de contrôle des assurances (Crca/Cima). Elle a été gérante de la Société d’expertise comptable Mali Consulting Group (Mcg-Audit). Depuis 2006, elle est membre du Conseil de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés du Mali (Onecca-Mali). Auprès du Contrôle Général des Services publics, elle a été la représentante de cet Ordre à la Commission de mise en œuvre de la stratégie nationale de contrôle interne dans le secteur public. Elle est également formatrice en Système comptable de l’Afrique de l’Ouest et des pays de l’Ohada (Syscoa/Syscohada) et en comptabilité analytique de gestion. Avant son entrée au gouvernement. Mme Ly Taher Dravé occupe le poste de ministre de l’Elevage et de la Pêche depuis le 11 avril dernier. Par ailleurs, depuis novembre 2006, elle est la Présidente du Club Soroptimist International ‘’Club Lumière de Bamako’’.
57-Mme Oumou Touré
Elle est titulaire de plusieurs diplômes : Maitrise en philo-psycho-pédagogie (Ensup de Bamako, 1984) ; une Licence en sociologie et anthropologie sociale puis une Licence en Langue et littérature anglaise (Université des Sciences sociales d’Alger Centre) ainsi qu’une Maîtrise d’enseignement de la langue et son approche interculturelle et sociologique à University of East Anglia (Norwich, Angleterre). Dès son retour au bercail en 1986, Mme Traoré Oumou Touré s’est engagée dans les luttes pour la promotion de la femme. Elle crée, en 1995, une ONG de développement communautaire dénommée « Woïyo Kondeye » qui signifie en langue nationale songhaï «Espace de réflexion et d’entraide avec les femmes». Mme Oumou Touré est une militante et figure emblématique des organisations féminines dans notre pays. En 1998, elle fut élue Secrétaire exécutive de la Coordination des associations et ONGs féminines du Mali (Cafo). Elle en devient présidente. En 2008, elle est réélue présidente de l’organisation composée de 2 295 associations et ONGs de femmes couvrant le territoire national. On l’a ainsi surnommée ‘’Oumou Cafo’’. Détentrice d’un Certificat de Marquette University (Etats-Unis) sur la bonne gouvernance, les résolutions de conflits, l’éthique et la redevabilité en 2006, la présidente de la Cafo a également servi à Dakar au Bureau sous-régional du Haut-Commissariat de l’Onu aux Droits de l’Homme en qualité de Experte chargée du Genre (2010-2011). Au plan politique, Mme Oumou Touré a, au compte de la société civile, siégé au sein de la CENI qui a supervisé les élections générales de 2007 et les consultations communales de 2009. Dans le cadre de la sortie de crise multidimensionnelle que le Mali a connue, début 2012, les autorités du pays ont institué une Commission Dialogue et Réconciliation, la présidente de la CAFO en était la 1ère vice-présidente (avril 2013- janvier 2014). Comme une sorte de couronnement de son long combat pour la cause féminine, Mme Oumou Touré est devenues ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille depuis le 11 avril dernier.
Rassemblés par La Rédaction
Nos sources :
-Archives du Journal Officiel de la République du Mali et du Quotidien national L’ESSOR
-Alpha Oumar et Adam Ba Konaré : «Grandes dates du Mali », EDIM, Bamako, 1983.
-Ouvrage collectif : « Les Associations féminines au Mali », Fondation Afrique Culture –Mouvement Rufisque- Comité national du Mali, Editions Jamana, 1999
-Adam BA KONARE : «Dictionnaire des femmes célèbres du Mali », Jamana, Bamako, 1993.
-Mémorial Modibo Kéïta : «Les têtes de la République : Chefs d’Etats et Ministres du Mali de 1957 à 2007 », AFRIKIBARU, Bamako, 2007.
-www.primature.gov.ml
A quand une femme presidente au Mali .?Il faut changer de parodigme a la tete de l’etat les choses vont s’ameliorer .Aussi avoir plus de femmes ds l’armee aussi .
comrades we should not be concerned with number of female ministers Mali have possessed for we all know it is very small number in relation to number of male ministers. We are more interested in female ministers accomplishments plus what resources they had to make achievements. I make point of this being males have proven to be no better at being ministers as oppose to females thus, at least half (50%) of ministers should have been women if there were honor plus a lack of selfishness among men of Mali. Men of too much of Africa are selfish. This is a disposition passed on from their mothers. Around world they celebrate selfishness of African woman plus how it is root cause of many bad bad leaders Africa possess to day. We must bring back to Buntu community caring enough to do right thing which is not only to your benefit but also to Buntu community benefit. In studying history I have become convinced that extreme selfishness is a disposition acquired under generations of colonialism being colonialists assigned selfish “niggers” to positions of prominence plus showed them trust but unselfish despite great ability was left in poverty. Those selfish “niggers” of prominence passed on this information to Buntu women of prominence thereto they begin to instill in their children a clever selfishness that do not become obvious unto those children reach positions of great power thus cease to act in caring manner for Buntu people instead they choose to satisfy their perverted, evil plus much to often deadly desires. How do we break this poisonous grip selfishness have on too many leaders of Buntu leaders? Only way I am convinced would work in every case in to treat them in kind as to how they treat Buntu people. Of course this would take great firepower plus economic power. Both are very very close plus likely to receive use at a moment notice for best interest of Buntu community. However, in meantime we beg of all Buntu mothers to refrain from your colonialists acquired selfishness before it destroy Buntu community. Buntu women selfishness plus hate for their beautiful natural physical look to degree they much to often adorn themselves like clowns is leading many of Buntu successful men to seek non Buntu women who are not selfish. In brief Buntu women selfishness plus clown like adorning is destroying their chance at relations or marriage with good Buntu men. From your friend, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan. translationbuddy.com
Je suis tres surpris de constater que le premier president de notre faso MODIBO KEITA n’avait pas de femme ministre dans son gouvernement. Il a fallu attendre le coup d’état de Moussa pour qu’une femme entre dans un gouvernement malien!
QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE ATTITUDE DE FEU MODIBO KEITA FACE AUX FEMMES!
Oubien je me trompe, il y avait des femmes dans les gouvernements de Modibo!
SEYDOU BADIAN, VOTRE REPONSE SERA APPRECIE’E!!!
Le roi BIDON de Segou, i ta kulussi don.
DJON YA FO IYE’ KO NE’ DJOULAKOLON DE’ BE’ YALA?
KINGUIRANKE’, SABALI!!!
Le capitaine Amadou Haya Sanogo m’avait logé dans l’ancien appartement de Zakiatou Oualett à Kati Sanafara pour que je pratique ma géomancie. Je sacrifiais des chevaux aux djinns dans cette maison. Un jour, l’adjudant chef Seyba Diarra est venu me voir et m’a demandé de tout faire afin que le capitaine Sanogo devienne un général 4 étoiles. Je lui ai dit que ce travail nécessitait beaucoup de sacrifices aux djinns. On devait tout d’abord offrir un cheval aux djinns. Il a accepté et on a acheté un cheval pour le sacrifice. C’est l’adjudant Seyba Diarra qui a payé le cheval. Comme l’odeur de la carcasse du cheval est nauséabonde, je l’ai enterré dans le puits qui se trouve dans la concession de Zakiatou Oualett. Même après celui de Sanogo, les carcasses d’autres chevaux de mes clients étaient jetées dans ce puits. Un mois plus tard, le capitaine Sanogo a eu son grade de général 4 étoiles. Juste après, un de mes enfants a été victime d’un accident sur la route de Koulouba.
Kati : Des jeunes en colère lancent une expédition punitive contre les familles touareg
Quarante –huit heures après la marche de protestation du collectif des femmes des camps militaires sur le Palais de Koulouba, la tension est loin de retomber. Hier, en milieu de journée, des jeunes en colère ont lancé une expédition punitive contre les familles touareg de Kati.
Si on ne déplore aucune perte en vie humaine, les dégâts matériels, eux sont importants. Le domicile de Zakiatou Walett, l’ex –ministre de l’Artisanat et du Tourisme, sous le président Konaré, a été incendié. Une pharmacie, appartenant à un touareg, a été pillée. Avant d’être brûlée.
Les scènes sont insoutenables. Un vieux touareg, qui tenait, à peine, sur ses jambes a été malmené par les jeunes en colère.
Agée d’à peine 12 ans, une fillette n’a pas été épargnée par la foule. Malmenée par la foule, elle a sombré dans les pommes.
Partout, fusent les cris et les pleurs des victimes. En vain. Les forces de l’ordre sont débordées. Il a fallu mobiliser le GIGN, la brigade spéciale de la gendarmerie pour éviter le drame……
Oumar Babi
Tracassantes révélations du Capitaine Drissa Coulibaly: «Les puits de la maison de l’ex-ministre Zakyatou Walet Youba à Kati, remplis de cadavres de «bérets-rouges»…«Il y a eu un deal entre Dioncouda et Haya… Ce sont les hommes de Haya
Mali actu 27 octobre
En plus elle a diner deux fois au mois de janvier 2012 avec IBK. Comment peut -elle être avec le MNLA, qui n’existe pas à Bamako, (ou bien il était dejà à Bamako MNLA en janvier 2012 ?) et entrain de diner avec IBK…on comprend, c’est pour cela comme zakiatou est partie, il a fait venir Nina et Zahabi, car il a besoin du MNLA à côté.
Vous écrivez tout et son contraire. Elle a été chassée avant le coup de Sanogo pour que ses maisons et celles de ses enfants et de ses proches soient utilisées comme charnier…
Puisse Dieu pardonner à l’humain, les péchés.
Ce qui est sûre, elle n’a jamais pris une arme, ni armé quelqu’un, ni adhéré à quelque Gatia ou MNLA, ou ‘importe quoi….
Menteur que vous êtes ! Allez voir ces maisons à Kati et vous allez comprendre pourquoi elle est partie.
Vous avez oubliez la ministre du MNLA…mrrrrrrya Tjiné ani galo be na yowo sira…
A El Hajj Niyefôkoyésegou:
On peut dire exactement la même chose pour les ministres hommes 🙂
“Certains le méritent très amplement , par contre, d’autres n’avaient que leurs assises”
Tu as raison Moussa car on sait tres bien comment on a les places de Ministres au Mali, soit on est de la famille, soit on est leche-botte du Patron et soit on organise des assises pour le Patrons.
Il faut aller habiter là bas , si tu veux
Des femme ministres.
Est-ce que le Mali est pour ton pere et pas pour ta mere? Espece de ruminant, tu as un QI plus bas que celui d’un ane. Si tu penses que le Mali peut se developper sans les femmes tu resteras sous-developper mentallement et economiquement, parmi les derniers du developpement comme c’est le cas maintenant et c’est dommage que ce pas ait des mauvaises graines et des faux rejetons comme toi.
Certaines méritent très amplement , par contre, d’autres n’avaient que leurs assises
57 annees d’independance et 57 Ministres femmes, une grande honte pour le Mali car une femme Ministre par annee, dommage, nous n’apprenons rien sinon le Rwanda nous a montre la verite que quand la femme est a la table de decisions ce sont l’ignorance, la faim, la corruption, l’injustice, kla haine, la maladie et la pauvrete sortent de la cite.
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