Dans 24 heures, le Mali va célébrer le 57è anniversaire de son accession à l’indépendance.
En effet, c’est le 22 septembre 1960 que le président Modibo Keïta lors du congrès extraordinaire de l’US RDA, proclama comme Etat indépendant et souverain la République Soudanaise, devenue République du Mali, libre de tous engagements et liens politiques vis-à-vis de la France.
En plus de la symbolique qu’elle renferme, la journée du 22 septembre 1960 a été mouvementée et le processus qui y abouti long. Pour marquer l’événement, L’Aube revient sur le discours historique du président Modibo Keïta, des extraits de discours de certains responsables (politique, de la jeunesse, des femmes, du syndicat) ainsi que l’admission du Mali à l’organisation des Nations-Unies.
L’accession de notre pays à l’indépendance le 22 septembre 1960 a été le couronnement d’une longue lutte menée par des hommes et des femmes. Ceux-ci, au prix d’énormes sacrifices, ont en effet brisé tous les obstacles menant à la souveraineté nationale et internationale.
En effet, sous la bannière de l’Union soudanaise RDA (le parti de l’Indépendance) diverses sensibilités politiques ont conjugué leurs efforts de 1946 à 1959. Ce qui a permis, au bout du compte, la mise en place du premier gouvernement du Soudan sous le régime de la semi-autonomie.
Auparavant, le référendum constitutionnel gaulliste de 1958 venait de poser avec acuité les problèmes de l’Indépendance et de l’unité africaine.
Ainsi, après de nombreuses péripéties, le RDA réalisa avec les dirigeants du Sénégal (Senghor – Lamine Guèye – Mamadou Dia) la Fédération du Mali (regroupant le Sénégal et Soudan). Un parti fédéral dénommé Parti de la Fédération Africaine (PFA) est créé. Dans la foulée, un gouvernement fédéral est également mis en place. Il est présidé par Modibo Keïta.
L’Assemblée fédérale est installée à Dakar. Cependant, chacun des Etats composant la fédération se proclama République autonome ayant à sa tête un gouvernement et une assemblée.
C’est ainsi que la Fédération du Mali négocia avec le gouvernement français présidé par le Général De Gaulle son accession à l’Indépendance. La délégation de la Fédération dépêchée à Paris était conduite par Mamadou Madéïra Keïta. A l’issue d’âpres discutions, les deux parties aboutirent à la conclusion d’accords de « transferts de compétences » de la France aux autorités de la Fédération du Mali.
En avril 1960, la signature de ces accords eut lieu. C’est pourquoi, le Sénégal conserve cette date comme date d’anniversaire de son accession à l’Indépendance. Toutefois, les accords signés (le 4 avril 1960) prévoyaient la proclamation de l’indépendance de la Fédération du Mali le 20 juin. Ce qui fut fait. Mais la fédération du Mali fit long feu. En effet, dans la nuit du 19 au 20 août 1960, Modibo Keïta et tous les responsables d’origine soudanaise furent arrêtés à Dakar puis expulsés vers Bamako.
Certains membres du Gouvernement fédéral notamment Ousmane Bâ, Tidiani Faganda Traoré, Mamadou Aw et ceux de l’Assemblée fédérale, dont Ténéman Traoré, Tiécoura Konaté, Mamadou Sidibé, Mahamane Alassane Haïdara, accompagnaient le Président Modibo.
C’est dans une atmosphère tendue entre les deux voisins que l’Us-Rda a décidé l’organisation d’un congrès extraordinaire à Bamako le 22 septembre 1960. Un congrès qui été ouvert à l’ensemble des composantes du pays et qui consacra de façon officielle la proclamation dela République du Mali, par le Président Modibo Keïta (voir discours). Lors de ces assises, les associations de jeunesse, de femmes, d’anciens combattants, de syndicats, se sont succédés à la tribune pour affirmer leur adhésion à l’option choisie. Le congrès s’est achevé avec l’adoption de deux résolutions – une politique et une d’ordre social – qui ont jeté les bases de la nouvelle République.
La Rédaction
De toutes les façons nous pays francophone ayant accepté de prendre notre indépendance en refusant la collaboration du colonisateur, sommes actuellement à la traine des autres pays ayant accepté cette collaboration. Aujourd’hui l’histoire a donné parfaitement raison à des grands hommes comme Fili Dabo CISSOKO et Hamadoun DICKO morts à Kidal dans les pénitences du régime socialiste de Modibo KEITA. Il faut que les hommes et les femmes qui font les éloges de Modibo KEITA puissent reconnaitre cette réalité indéniable, et c’est comme çà seulement que le pardon s’installera sans équivoque dans le cœur des familles frustrées. Notre pays a perdu sa mémoire historique car le colons dans son humiliation par le régime de Modibo KEITA a tous emportés avec lui et le pays a été reformaté sans mémoire et c’est le même principe qui continue de nos jours, car les cadres maliens aiment travailler sans mémoire et il n’y a aucune continuité dans la conceptualisation et la construction de nouvelle création, cela est grave et très grave. Aucun pays ne doit travailler comme le Mali si ce pays veut avoir une succession dans ses idées de développement, les documents sont mal ou pas classés pour facilités les futures recherches, un pays en voie de disparition si rien n’est fait d’ici au plus un an. Les pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Maroc, la Tunisie, etc.. ont accepté de se séparer du colon français à l’amiable et aujourd’hui la différence est nette, car tous nos grands responsables vont se soigner dans ces pays, à quoi sert cette fausse fierté des autorités maliennes face au colon si nous ne savons rien faire. C’est le peuple, le bas peuple malien qui souffre de cette fausse fierté des autorités de ce pays, car elles ont tous les moyens de se rendre à l’extérieur pour se soigner pour de banals problèmes de santé. Finissez avec votre fausse fierté en aidant notre peuple qui souffre et qui se meurt sans appui.
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