Il nous revient de constater que des morcellements de terrains ont eu lieu dans la partie de Faladiè Est-extension située dans la zone aéroportuaire. Cependant, à la grande surprise des gens, des gendarmes sont venus occupés d’un coup la zone qui se trouve entre le centre d’instruction de la gendarmerie de Faladiè et l’ONAP. Avant de sommer les occupants d’arrêter immédiatement les travaux. Selon nos informations recoupées auprès de qui de droit, la présence des gendarmes sur le site se justifie par le fait qu’ils sont en mission de sécurisation à les assignée par le ministre des Domaines et des affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, avant que toute la lumière soit faite sur cette affaire de lotissement. L’Association des propriétaires de terrains de Faladiè Est Extension, composée d’environ 200 membres, qui craint déjà une expropriation de leur terre et un abus pouvoir, exercé par la direction générale de la gendarmerie de la gendarme, a convoqué hier mardi sur les lieux une réunion extraordinaire. L’objet de la rencontre était d’une part de formuler une demande d’audience adressée au maire du district et d’autre part échanger sur les voies et moyens permettant de défendre les intérêts des uns et des autres.
De toutes les manières, nous sommes dans un Etat de droit. Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar Keïta a de tout temps mis en garde les spéculateurs fonciers. Aussi, le bouillant ministre des Domaines et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, sur de grands chevaux, continue de mener un combat acharné contre ceux qui s’attaquent aux terres appartenant aux plus faibles. Nous osons croire son action s’inscrit dans ce cadre à Faladiè Est extension. Ce qui se passe aujourd’hui dans cette zone, mérite une attention particulière des plus hautes autorités. Mieux vaut tard que jamais. C’est pourquoi, il est impérieux de résoudre cette affaire de manière intelligente avant que la situation ne dégénère à un affrontement sanglant. A quelques mois, de la fin de son premier quinquennat, IBK a surtout besoin de reconquérir la confiance d’une société qui est de plus en plus frustrée en ce qui concerne la gestion foncière.
Ce qu’il faut savoir
Créée le 19mai 2016, l’Association des propriétaires de terrains de Faladiè Est Extension a pour but de défendre les intérêts des propriétaires de terrain.
La zone supposée faire l’objet d’ « expropriation », est une bande de terre qui se trouve entre la tour de l’Afrique et l’ONAP.
Il y a deux ans, un envoyé du maire du district Bamako, nommé Mama Traoré, a contacté Mr Sow, aujourd’hui président de l’association pour le dire que les terrains peuvent être transformés en lotissement à usage d’habitation. C’est à cet effet qu’un accord sur le quota a été signé. Peu de temps après et plus précisément le 08 mars 2016, les propriétaires coutumiers ont été convoqués à la mairie district. La rencontre s’est tenue en l’absence du maire central qui devrait prendre part à la cérémonie de la journée internationale de la femme. C’est sur cette base que les gens ont payé 300.000 FCFA par parcelle, après s’être acquitté de toutes les obligations au cadastre de Bamako et au niveau des impôts. Ils sont très nombreux ceux qui ont payé les 300.000 FCFA. Se faisant, ils croyaient que tout était clair et net, car le document avait été publié au journal officiel. Pour ces propriétaires, il n’y avait plus de problèmes car la loi a été respectée.
Malheureusement, à leur grande surprise, il y a deux semaines, des gendarmes sont venus occupés d’un coup la zone qui se trouve entre le centre d’instruction de la gendarmerie de Faladiè et l’ONAP. Avant de sommer les gens d’arrêter immédiatement les travaux, à commencer par Mamadou Traoré, trésorier de l’association. Il est installé sur quatre hectares depuis plus de 50 ans. Le lundi, des gens ont été arrêtés et retenues pendant toute une journée au camp de la gendarmerie. Ce qui est sûr, si l’Etat a besoin des terres, le droit coutumier a aussi sa valeur. Cela est même prévu dans la constitution. Les gens de l’association qui n’ont pas compris l’intervention des éléments de la gendarmerie exigent la présentation des documents qui prouvent la propriété des quatre hectares. Sur le terrain les gendarmes affirment qu’ils ne sont que des envoyés en mission de l’Etat. A la réunion extraordinaire de l’association des propriétaires des terrains de Faladiè Est extension pour inviter tous les membres à se souder. Séance tenante, une lettre a été rédigée, ayant pour objet demande d’audience au maire du district. Une équipe restreinte a également été constituée pour rencontre le maire pour le règlement définitif de ce problème.
Nous y reviendrons
Jean Goïta
Source : Aube d’Afrique
Les terres appartiennent au pouvoir et non au peuple.
C’est les autorités mêmes de ce pays qui enfreignent aux règles élémentaires de la gestion de cette cité. Comme exemple, nous citerons les cas suivants d’occupation de zone d’utilité publique, les emplacements actuels de l’hôtel CAINPESQUI, de la Banque BICIM et de l’hôtel LIBYAMALI. Ces infrastructures ne sont pas à leur place et doivent aussi disparaitre si les choses sont normales. Comment un pays peut-il se donner à des exercices de non respect de ses textes légiférant sa cité? C’est dommage, c’est au vu de cette situation que le citoyen lambda se met à torpiller les textes réglementaires de ce pays. Il faut que les autorités de ce pays soient sérieux d’abord, ensuite elles pourraient demander aux citoyens d’être à cheval sur les règles qui gèrent de la nation.
un pays de truands…..
Chacun fait ce qu’il veut dans notre pays. Une zone aéroportuaire délimitée il y a des années semble t-il mais qui finit par devenir un quartier parce que X a des sous ou est proche des autorités. Des constructions à usage commercial très certainement parce que les acquéreurs ne sont pas des sans abris. Ils voudront mettre en location ces habitations. Imaginez un dérapage d’avion dans cette zone occupée par affaire de maire et d’insouciants nous dirons que l’accident est un évènement imprévu. Pas dans ce cas d’espèce alors… ce sont les mêmes personnes qui vont s’ameuter auprès d’un avocat pour attaquer encore à l’état jadis irresponsable. Pauvre EST notre pays où l’argent fait ce qu’il veut au su et au vu de tous.
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