Ce dernier avait sollicité Jeudi 12 Février 2015 le concours de quelques éléments de la Garde Nationale et des manœuvres pour effectuer des travaux sur le site. Une altercation a failli se produire sur ledit terrain et les visiteurs ayant senti le coup venir, ont quitté les lieux.
C’est muni d’un titre N° 013 CIV délivré le 12 Mai 2014 et signé par un certain Aliou Touré Inspecteur des Services Economiques et disposant d’une citation d’expulsion du Tribunal de la CIV que l’individu en question s’est présenté. Il se trouve que le terrain en question relève de la CIII.
Aux dires du Conseiller Juridique de la CIII M. Moussa Diakité c’est la Mairie de la CIII suivant TF1339 après morcellement à mis à disposition de la jeunesse pour le développement du Sport féminin et, pour un bail de 25 ans. Pour lui, le plan de lotissement du terrain relève de la CIII et non de la CIV. Donc en aucun cas, ni la mairie encore moins le tribunal de la CIV ne peut et ne doit poser un tel acte sur un territoire qui ne relève pas géographiquement de leur ressort.
Donc les documents auraient été falsifiés par M. Lassana Koné se réclamant représentant des héritiers de feue Siriman Koné.
Le Présidant en exercice du Club Super-lionnes M.Papa Sian Keita étant en déplacement, nous avons rencontré son vice President M. Minamba Tangara, Conseiller Pédagogique au CAP de Lafiabougou qui a à son tour précisé que ce terrain fait l’objet de plusieurs convoitises de la part des spéculateurs fonciers. « Et ce dernier n’est pas à sa première tentative. Il a même été placé en garde-à-vue au commissariat de police du 2ème Arrondissement. Nos enquêtes et vérifications ont démontré que le titre de M. Lassana Koné est un «Faux». Il n’y a aucune trace à la Mairie encore moins au domaine qui prouve un droit de propriété des héritiers de feue Siriman Koné sur ce terrain. Donc, nous estimons qu’il s’agit de’une manœuvre de M. Koné et de certains agents du Tribunal de la CIV pour nous exproprier» a précisé M. Minamba Tangara.
Et pour les jeunes du quartier et les supporteurs des Super-lionnes, pas question de céder au profit d’un quelconque spéculateur foncier. Ils entendent protéger au prix de leur vie ce seul terrain destiné à abriter le sport féminin en CIII. La seule raison qui puisse les dissuader, c’est l’extension du cimetière si la nécessité s’imposait parce que c’est là que tout le monde finira. « Rien d’autre ne pourra nous faire quitter » a indiqué un responsable des jeunes.
Il est temps que les autorités prennent des dispositions avant que le pire n’arrive.
Rappelons que le Club super-lionnes, de sa date de création en 1994 à nos jours, a remporté plusieurs trophées (leur sacre trois fois à la Coupe des 5Nations au Burkina Faso, plusieurs fois Championnes du Mali). La seule façon de préserver cet espace c’est de la clôturer d’où ce cri de cœur de la jeunesse.
Coulou
