Spoliation foncière en Commune I : les victimes d’expulsion arbitraire manifestent leur ras-le-bol

1

Les 3 166 ouvriers (mécaniciens, tôliers, électriciens, teinturières, commerçants, artisans…) occupant provisoirement l’emprise des rails entre Djelibougou et Boulkassoumbougou s’indignent contre l’expulsion et la démolition arbitraire de 12 garages.

Selon le président du collectif des ouvriers de la Commune I, M. GAOUSSOU HAIDARA, la première personne installée sur le dit espace via une autorisation provisoire, de l’autorité domaniale et ferroviaire fut M. Mamadou TRAORE, en 1996. Pourtant, il figure parmi les personnes dont le garage a été démoli. A en croire M. Haidara, cela est très choquant et assez difficile à supporter par leur collectif.

A cet effet, une forte délégation a été envoyée à la mairie de la Commune I pour s’ informer auprès du maire MAMADOU B KEITA. Mais malheureusement cette démarche restera vaine, car le collectif n’a pas eu satisfaction à travers les informations fournies par la mairie.

Selon de nombreux témoignages, tous les occupants des lieux été installés conformément à une autorisation provisoire. Et donc attendait que l’autorité des rails manifeste ses besoins afin qu’ils quittent les lieux. Cependant, face aux agissements de la mairie, qu’ils trouvent assez louche, les ouvriers s’indignent fermement. Pour eux, l’autorité des rails ne savent pas qu’on est sur le point de les chassés de ses espaces qu’ils abritent depuis des années. Pour la plus part des membres du collectif, ils sont victimes de trahison et d’escroquerie.

Pour certains, le Président de la Chambre des Métiers de la Commune I, en occurrence Boubacar KONATÉ, serait la pièce maitresse de tous ses manigances. Il serait en complicité avec certains agents de la mairie pour soutenir les riches qui veulent occuper arbitrairement et illégalement l’emprise des rails.

À rappeler que tous les occupants s’acquittent régulièrement des taxes et impôts chaque mois.

DOGNOUMÉ DIARRA

Le Confident

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Le president de la republique et le, ministre des affaires foncières font comme ces problemes ne les concernent pas. on ne peut pas laisser les maires vendre tous les espaces n’importe comment aux plus riches. Ces espaces doivent rester la propriété de l’Etat et devront faire parti du patrimoine de l’Etat. L’Etat doit prendre des mesures pour ecarter definitivement les maires de tout ce qui concerne le morcelement, le recasement et la vente de terrains.

Comments are closed.