En Commune VI, les pauvres n’ont aucun droit en matière foncière. Ils sont nombreux depuis lundi à nous confier leur détresse suite aux magouilles de la mairie qui les a dépouillés de leurs terrains à Faladié-Est au profit du milliardaire Seydou Nantoumé et des proches de ce dernier. Même des élus en ont été victimes.
Ils sont de plus en plus nombreuses les personnes qui nous ont contactés depuis lundi dernier pour dénoncer les expropriations dont elles ont été victimes à Faladié-Est au profit du milliardaire Seydou Nantoumé et des proches de ce dernier.
Parmi ces plaignants, qui s’apprêtent à adresser bientôt une lettre ouverte au gouverneur du district de Bamako, on compte même des élus locaux. Le procédé est tout simple : on fait clôturer les lots des gens et après le maire leur propose de les compenser ailleurs.
“J’ai eu un lot sur lequel Seydou Nantoumé a construit sans aucun document. Après c’est le maire qui est intervenu pour me proposer une compensation et beaucoup n’ont pas cette chance. Ils ont dépouillés les pauvres de leurs biens. Ce sont des dizaines et des dizaines de personnes qui sont victimes de ces malversations”, explique un élu URD.
Et si vous refusez cette proposition, le maire Souleymane Dagnon et ses techniciens ne reculent devant rien pour satisfaire leurs clients surtout s’il s’agit d’un proche d’un riche opérateur économique en la personne du PDG de Toguna Industrie pour qui ils viennent de réaffecter des terrains à Faladié-Est. Les premiers bénéficiaires disposent de tous les documents requis depuis 2011, mais ils ont été boutés hors.
Mohamed Diarra et Nahan Kéita disposent de concessions d’habitation urbaines appelées aussi permis d’occuper depuis le 12 mai 2011 suivant la décision n°354 du 14 juillet 2010 de Faladié-Est. Mais, à leur grande surprise, un certain Alou Nantoumé, présenté comme le cousin du richissime Seydou Nantoumé, est allé faire des constructions sur les deux terrains sans aucune autorisation, sur les instructions des agents de la mairie.
Aussi en son temps M. Nantoumé avait-il reconnu ne disposer d’aucun papier. Il présentera quand même deux permis d’occuper signés seulement le 22 janvier 2014 suivant une décision datant du 15 janvier 2014 quand l’affaire fut portée devant la justice.
Ces deux documents ont été établis en catimini puisque le 2e adjoint au maire chargé des affaires foncières dit de ne pas être au courant de cette décision qui fait suite à plusieurs prises nuitamment et exécutées par le chef des domaines de la mairie contre qui on vient d’adresser une lettre à la direction nationale des domaines.
Une pétition vient d’être ouverte par les victimes d’expropriations par le maire de la Commune VI qui aurait des accointances au gouvernorat du district de Bamako.
Youssouf Coulibaly
le malheur est que les victimes passent leur temps à pleurer au lieu d’éliminer ces malfaiteurs de sale maire.il faut les tuer et le problème va finir.si depuis 2010 on avait égorgé ce sale maire de voyou sans foi. maintenant c’était fini les expropriations.
Monsieur Coulibaly,
C’est quoi un ” richard ” ?
Est ce une personne du prénom Richard ou est ce que vous donnez une autre signification à ce mot ?
Ayez un minimum de respect pour le lecteur. Le langage de la rue est mal propre à l’écrit et infantilise le journal dans lequel vous vous exprimez.
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