spéculation foncière : A quand la fin des agissements du général Yahaya Sangaré ?

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En tout cas au regard de la nouvelle donne politique, il est inconcevable que certains qui ont bâti leurs fortune et leur notoriété sur les abus continuent à sévir à l’encontre d’autres citoyens.
La nouvelle affaire de spéculation  foncière qui implique notre général ces temps-ci, concerne le titre foncier de M Sadio Tangara sis au quartier TSF en face du siège du parlement de l’UEMOA, ce terrain titre foncier fait l’objet d’un litige depuis presque 2 ans entre Sadio Tangara et le général de police Yahaya Sangaré qui est un AS de la spéculation foncière dans notre pays.
Depuis, l’affaire est jugée par différentes instances de la justice du pays, le dernier jugement rendu est celui de la cour d’appel qui a ordonné à monsieur Sangaré d’arrêter les travaux depuis le 22avril dernier tout en recommandant une expertise pour évaluer la nature des travaux exécutés par le général . A partir du 27 avril le général est engagé dans une veritable course contre la montre, il a déployé 3 équipes de maçons pour tripler le rythme du travail et en arrivé à une situation de fait accompli. Ainsi depuis le 22 Avril le général est engagé à fond dans cette logique faisant fi de toutes les injonctions de la justice. Aujourd’hui il est arrivé aux dalles et s’apprête à couvrir le premier bâtiment en toute tranquillité et avec des commentaires déplacés à l’endroit de son adversaire. Au début des empoignades judiciaires un jour lors d’une discussion le général aurait dit à son adversaire qu’il est convaincu de la propriété de Tangara mais qu’il n’a rien a foutre de cette propriété puisque lui aussi dispose d’un titre de propriété délivré en son temps par le maire du district de Bamako. Alors le général fait une offre pour se retirer de l’affaire, il demande 17 millions de frais de dommage et pour pouvoir rembourser une dame et donne un délais de 72 h pour déposer l’argent sur son compte, faute de quoi il allait continuer à être de la partie, très clairement ce sont les propos du général qui ne fait aucunement mystère de sa détermination à usurper la propriété du terrain litigé. Nous avons vu tous les documents relatifs aux différentes phases d’évolution de cette affaire qui dépasse l’entendement y compris la copie du chèque sur laquelle devait être déposer les 17 millions de franc.
Il est clair que les litiges fonciers constituent plus de 80% des contantiers dans nos tribunaux mais si on pouvait faire la part qui revient à des spéculateurs comme le général Yahaya Sangaré c’est sûr que les statistiques allaient mieux se portées tant l’individu est impliqué dans de nombreuses spéculations foncières. En tout cas il est temps que quelqu’un arrête le général pour qu’il comprenne qu’il n’est pas au-dessus de la république et des lois. Il est temps pour les pouvoirs publics de réagir surtout le ministre de la justice qui est plus que interpellé face un individu qui ne respecte aucune décision de justice. Car dans la présente affaire qui implique le général, l’adversaire a les moyens de se défendre mais combien de fois le général a été opposé à des honnêtes citoyens qui n’avaient aucun moyen de se défendre. Aujourd’hui, si l’on s’amuse à recenser les victimes du général Sangaré à travers le pays, c’est
sûr que l’on sera surpris par l’ampleur de la masse des personnes victimes de ce mastodonte qui ne recule devant rien pour disposer d’un terrain.

Ousmane COULIBALY

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Soutenons le ministre car seul contre tous il va vite s essoufflé. Je le demande par la meme de faire un tour à BOUGOUBA tout près il y a pire qu a Kati. Bon courage Monsieur Le Ministre des désespérés.

  2. La seule solution à de tels déprédateurs du foncier c’est de les massacrer dans la rue à coup de poignard ou de marteau ou même de fusil et tout finira.

    TANT PIS POUR SA FAMILLE

  3. Si les spéculateurs veulent des terres qu’ils partent dans le nord la terre est abondante la bas pas cher

  4. monsieur en lisant votre article je ne prends pas de parti ni l’un ni l’autre puis ce que je ne connais le fond du probléme mais je sais que si l’autorité malien ne prend des mussures qui s’imposse le prochain conflit du mali sera le foncier

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