A la conférence de presse à la mairie secondaire de Bougouba le 30 mars 2017 il a été fait cas de l’accaparement des terres des pauvres citoyens. Le chef de village Zoumana Diakité a tenu en haleine les hommes de media sur la question.
La spéculation foncière est monnaie courante dans notre pays à tel point que certaines personnes en ont fait leur profession. Les spéculateurs fonciers dans leur manœuvre ont mis la main sur 25 hectares de Bougouba. Ce qui met en colère toute une population, avec à sa tête le chef de village de Bougouba, qui est dans tous ses états.
Pour le chef de village, le problème se situe autour d’un site de 25 hectares à usage d’habitation qui leur ont été légalement attribué en 1996 par l’Etat malien. En effet, avec un titre foncier (n°16275Dn titre foncier (N° se stistiue autour d’est entre la population de Bogouba et certains richisme du 11 Juin 1996), certains prédateurs fonciers comme Issa Djigué, San Zou le pétrolier, de Ba Seydou Sylla, Hady Niangadou veulent faire de cette localité leur propriété.
Désœuvrés et touchés par les actes de certains opérateurs économiques hommes affaires, le chef de village et sa population disent non à l’accaparement des terres des pauvres de Bougouba et dans le reste du Mali. Pour les conférenciers, certaines personnes sont parvenues à avoir un nouveau titre sur le terrain d’où l’utilisation de ses terres à leur guise.
Pour Mamadou Traoré, l’un des insolites de cette affaire est l’implication du Tribunal de la Commune I et du commissariat de cette commune. Selon lui, Bougouba relève de la Commune II et de son tribunal de première instance. Autrement dit, la Commune I est incompétente pour connaître de cette affaire.
Il ajoute, qu’ils sont en instance avec un opérateur économique usurpateur dont ces manœuvres ont permis à la police de trimbaler le chef de village au tribunal et cela malgré son âge avancé.
La population, sortie massivement, a montré leur solidarité et s’est dit prête à accompagner le chef de village. Celui-ci demande à la population de Bougouba de rester soudée pour faire face à ceux qui veulent s’accaparer de ses terres.
Le chef de village demande aux autorités d’être vigilantes sur ce qui se passe dans cette affaire. Le maire de la mairie secondaire Assétou Diakité, les chefs village des quartiers voisins et le représentant du Conseil national de la jeunesse prenaient part à cette rencontre.
Diam Wagué