Retrait illégal des parcelles à Niamana, Tabacoro… Des plaintes contre le préfet de Kati

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En dehors de toute légalité, le préfet Sadio Keita,  depuis sa nomination à la tête de la préfecture de Kati procède aux retraits systématiques des parcelles des pauvres citoyens en les réattribuant à une promotrice d’une agence immobilière.  Plusieurs victimes regroupées en association veulent lui ester un procès.

Les scandales se suivent mais ne se ressemble pas pour le Prefet de Kati depuis qu’il dirige la Préfecture de Kati. Sadio Keita, à deux ans de la retraite, est en train de s’adonner à des actes qui n’honorent point un administrateur civil de sa trempe. Dans la Commune rurale de Kalabancoro, l’homme s’est spécialisé dans le retrait des parcelles des pauvres citoyens en violation des procédures normales. Pour ce faire, les gros spéculateurs fonciers sont mis à contribution.

A Niamana, Tabacoro…, le préfet Keita connu pour ses accointances avec une agence immobilière appartenant à une certaine Binta Diané Simaga, agit en toute illégalité en faveur de cette dernière. Le système de retrait est très simple et les arguments de retrait ne manquent pas.  Mme Simaga selon plusieurs sources, procèdent au ciblage et à l’identification des parcelles « vierges », c’est-à-dire dépourvues de toute construction, mais appartenant à autrui. Une fois les numéros de la parcelle en main, la dame Simaga les communique au Préfet Keita qui, sans autre forme de procès et en violation des procédures de retrait, les réattribue à sa complice.

Dans leur aventure de retrait illégal, ils sont tombés sur un certain Yaméogo. Ce dernier est  propriétaire d’une parcelle. Voulant lui retirer sa parcelle qu’il a acquise depuis plusieurs années, M. Yaméogo résiste et rejette les propositions à lui faites par Binta Diané Simaga à savoir céder sa parcelle convoitée en récompense de deux lots sur un autre site.

Malgré son refus, il est l’objet d’un chantage qui ne dit pas son nom de la part de la promotrice e l’Agence immobilière.

Mieux, dans l’affaire de Youba Diarra (paix à son âme), ancien chef de village de Niamana, le préfet Keita et Binta Diané Simaga se sont rendus célèbre dans leur tentative de retrait d’une portion de terre appartenant aux héritiers du défunt chef de village.

Pendant que la justice dans une décision faisait  les héritiers  Youba Diarra les seules et uniques propriétaires des parcelles FDV1 à FDV 21 de Niamana, issus du périmètre numéro 397 délivrés en janvier 2008, le préfet Sadio Keita bien informé de l’affaire préparait en douce son plan machiavélique.

Le préfet prit une décision de démolition des constructions du site au motif  que les propriétaires des lots FDV1 à FDV 21 n’ont pas d’autorisation de construire. Or, en matière de construction rurale, (il le sait bien) l’autorisation de construire n’est pas demandé. Pis, sachant bien que les parcelles issus du morcellement FDV1 à FDV 21 sont la propriété d’autrui, Sadio Keita a pris la lourde responsabilité d’attribuer plusieurs parcelles de FDV1 à FDV21 à sa complice, Binta Diané Simaga, une promotrice d’une agence immobilière. Cette décision d’attribution date de décembre 2016. Cette dernière, sans autre forme de procès somme elle aussi les propriétaires de parcelles, c’est-à-dire la famille de feu Youba Diarra et autres d’arrêter tous travaux sur le site litigieux.

Ce qu’il faut rappeler c’est que le préfet de Kati n’a aucunement respecté les procédures de retrait des parcelles. Les textes disent en substance qu’en cas de retrait, l’administration doit au préalable écrire aux bénéficiaires en lui signifiant un délai de mettre en valeur de sa parcelle. Cette première étape est suivie par d’autres. A Niamana et Tabacoro, Sadio Keita a fait fi des textes et a procédé à un retrait direct des parcelles sans informer les propriétaires.

Sadio Keita n’hésite pas à engager des hostilités avec tous ceux qui ne regardent pas dans sa direction.   C’est ainsi qu’il a fait des recours contre une décision de justice déjà rendue.

Regroupés au sein d’un comité, les victimes de Sadio Keita ont au cours d’une réunion la semaine dernière à Niamana décidé de saisir le ministre de l’Administration territoriale et celui des Domaines de l’Etat. Ils entendent également porter l’affaire devant les Tribunaux.

Le préfet de Kati se sent-il pas dans une jungle où il fait et défait les textes ?

Décidément le Préfet de Kati ne dort que d’un œil. Lui qui est au centre d’un tripatouillage des résultats des élections municipales dans la commune rurale de Kalabancoro où le juge administratif dans une décision lui a ordonné de mettre les partis politiques dans leurs droits .

A suivre !

A.S.

 

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1 commentaire

  1. Ils appellent ça régularisation…… ces truands…. tous des voleurs ces grens de Kati en connivence avec des escrocs du foncier….. mais Dieu ne dort pas….

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