Le Ministre du Logement et de l’Urbanisme, Mahamadou Diarra, a effectué, hier, une visite de terrain à Samaya pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction de 167 logements par la Société de Production de Matériaux de Construction immobilière, (Sopromac) immobilière-Sa. Sur place, le chef du département a été impressionné par les prouesses de la société privée qui évolue main dans la main avec la Banque Malienne de Solidarité pour permettre aux salariés maliens d’avoir des logements décents, suivant des conditions défiant toute concurrence.
Pour la circonstance, le Ministre Mahamadou Diarra était accompagné d’une forte délégation composée des membres des services techniques de son Ministère dont le directeur général de l’Office Malien de l’Habitat (Omh), Modibo Kadjoké. Outre le patron de l’Omh, il ya avait le Dga de la Banque Malienne de Solidarité (Bms), Monsieur Lanfia Koita, et le premier responsable de la société Sopromac, Dr. Adama Bagayoko.
Bâti sur une surface de plus de 5 hectares, ce projet destiné à la réalisation de 167 logements à Samaya s’inscrit en droite ligne de la politique de logements sociaux du gouvernement. Il vient en complément au programme de logements sociaux du Gouvernement, a déclaré le Ministre Mohamed Darra, qui tenait à voir par lui-même le chantier. Ainsi, il a pu se rendre compte de l’état très avancé des travaux. Aussi, a-t-il profité de l’occasion pour féliciter la société pour ses prouesses dans la réalisation desdits logements.
S’adressant aux responsables du chantier, le Ministre a déclaré: “c’est la preuve que des Maliens (un privé) ont le souci du confort de leurs concitoyens”, allusion à la société qui réalise ces 167 logements sans un appui financier de l’État. Même si par ailleurs Sopromac bénéficie de l’apport des services techniques du Ministère de l’Urbanisme.
Le représentant de la Bms présent dans la délégation s’est réjoui de cette initiative de Sopromac. Il a saisi l’occasion pour revenir sur le partenariat qui lie sa banque à la société Sopromac.
Le directeur de la Sopromac a, dans ses propos, relaté les quelques difficultés qu’il rencontre dans l’acquisition des parcelles. Prenant la juste mesure de ces difficultés, le directeur de l’Office Malien de l’Habitat, Modibo Kadjoké, a informé de l’ouverture de deux (2) guichets au niveau de sa structure destinés à diligenter le traitement des dossiers.
Laya DIARRA
Quatre (4) questions à Lanfia Koïta, Dga de la Bms :
Dans le cadre de la visite effectuée par le Ministre de l’Urbanisme sur le site de réalisation de 167 logements par la société de production de matériaux de construction immobilière (Sopromac Sa), nous avons rencontré le directeur général adjoint de la Banque Malienne de Solidarité (Bms), M. Lanfia Koita. Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder, le responsable de la banque partenaire de Sopromac nous parle des relations avec la société privée qui a en charge l’exécution de la centaine de logementS sur un site basé dans la zone de Samaya. Lisez.
Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots les relations bancaires qui vous lient à la Sopromac ?
Lanfia Koita: Au-delà de la relation client-banquier, il s’agit d’un partenariat s’inscrivant dans le moyen de long terme à travers des prêts accordés à la Sopromac pour la construction de logements sur des sites définis par elle-même. C’est l’occasion pour notre duo de permettre au malien moyen (de l’intérieur ou de la diaspora) de bénéficier d’un toit ; ces programmes apparaissent comme complémentaires à ceux de l’État, notamment les logements sociaux.
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Quelles sont les réalisations à retenir comme le fruit du partenariat entre le Bms et la Sopromac ?
Lanfia Koita: Durant ces 8 dernières années nous avons préfinancé la Sopromac dans la réalisation de 154 logements de moyen standing pour près de 2.825 millions Fcfa. 94 logements ont été réalisés sur le site de Faladié non loin des 1.008 logements et 6 logements à Sirakoro. En outre, nous sommes intervenus dans l’opération d’achat de terrains et de construction de 660 logements pour le compte des agents de la Sotelma pour près de 800 millions Fcfa. Le site de Samaya constitue donc la 5ème phase de notre accompagnement et porte sur l’aménagement de 167 parcelles dont 30 parcelles en cours de construction pour un coût global prévisionnel de près de 1.600 millions Fcfa. Il s’agit d’un site d’environ 5,5 ha, entièrement viabilisé et qui sera aussi goudronné.
Peut-on connaître les conditions d’accès au prêt pour les personnes désireuses d’obtenir un logement produit par la Sopromac ?
Lanfia Koita: Toute personne désireuse d’acquérir ces logements peut le faire sans contrainte, l’accompagnement de la Bms-Sa va particulièrement à l’endroit des salariés : disposant d’un apport personnel oscillant entre 30 et 50% du montant du logement et le reliquat peut faire l’objet d’un prêt à moyen terme sur 7 à 10 ans. Le taux d’intérêt varie de 8 à 10% Ht selon que le prêt soit accordé à un salarié ou un groupe de salariés employés par la même société (avec laquelle nous pouvons convenir de conditions préférentielles au regard de son degré d’implication dans l’opération).*
La fourchette des prix appliqués ?
Lanfia Koita: Les prix varient de 22.750.000 Fcfa à 38.000.000 Fcfa en fonction du type de logement ainsi que de la superficie du terrain. Rappelons qu’il va plusieurs types de logements, notamment des F3-2, F-4 et F-5 avec des différences dans la superficie bâtie.
Propos recueillis par Laya DIARRA
KANDEMINA, je vous lisais mais vous commencez à nous casser les tympans comme s’il ne s’agissait pas d’une simple affaire de logements sociaux, c’est à dire des logements qui ne vous appartiennent pas mais que l’on veut vous offrir à moindre coût pour que vous ayez enfin des logis. Tu n’arrêtes pas de polluer les réseaux sociaux comme si c’était des logements qui vous appartenaient et qu’on vous a pris. Si on est pauvre, on reste un peu dignes quand même. Dans certaines villes, les logements sociaux annoncés n’ont pas été encore construits. Chez vous, si c’est fait, faut quand même patienter. Le Mali a d’autres priorités et ya pas que Kolokani au Mali. Moi, je suis une simple étudiante mais partout, je lis les articles, je vois tes commentaires même sans lien et rapport avec l’article.
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