Depuis un certain temps, la population de Missabougou en commune VI s’oppose au morcellement et à la vente de son cimetière et alentour. Cette opposition avait causé un arrêt forcé des travaux orchestrés par le président de la commission domaniale Issa Traoré et un commerçant sans scrupule Tidiane Daff impliqué dans plusieurs fausses affaires qui lui risquent le verrou.
Il y a quelques mois, la population de Missabougou Kouloubléni se réveillait sous les bruits des engins lourds loués par le soi-disant Président de commission domaniale, Issa Traoré, Tidiane Daff et compagnie pour mettre à plat Kouloubléni où abrite le cimetière et l’ancien site de certains autochtones déplacés en faveur de la réhabilitation du quartier vers la fin des années 1990. En effet, au moment de la réhabilitation de Missabougou, toutes les familles proches des installations électriques d’EDM (hautes tensions) ont été sciemment recasées dans lit du marigot par les autorités d’alors en complicité avec certains leaders du quartier dont nous taisons pour le moment les noms. Ces familles composées pour la plupart des pauvres, sont, chaque année victimes d’inondations et n’ont d’autres abris que les salles de classe. Pourtant des réserves se créent en longueur de journée par des spéculateurs et destinées à la vente sous la signature du maire Souleymane Dagnon, un homme qui signe tout et tout sans procéder à la moindre vérification, à condition que le pot-de- vin existe.
Qui est Tidiane Daff ?
Tidiane Daff est un commerçant de Niaréla. Là, il a un magasin de vente de céréales. Genre gros, grand, bête et inculte Tidiane Daff est un homme malin, bien vrai qu’il soit un inculpé. Pour faire bouger ses affaires, Tidiane propose des millions de CFA à des cadres corrompus de l’administration et à certains élus spéculateurs fonciers comme c’est le cas aujourd’hui à Missabougou. Dans le cadre de ses activités céréalières, il avait pu créer un réseau avec certains agents de l’OPAM qui lui avaient octroyé en 2004, lors de la crise céréalière le ravitaillement de certains marchés du district de Bamako en riz subventionné à un prix raisonnable. Sur des centaines de tonnes qu’il a bénéficiées au cours de ladite campagne, Tidiane mettait sur le marché notamment à Banankabougou, une infime partie au prix fixé par l’Etat et liquidait la plus grande quantité du stock à des prix exorbitants. Ce qui lui a permis de faire ressusciter son commerce qui était au bord de la faillite, parce qu’il devait des millions de CFA à deux banques de la place qui voulaient saisir certains de ses biens. Sur sa gestion du riz subventionné, Tidiane Daff a été auditionné à plusieurs reprises à la justice. Et courant cette semaine, une autre audition de Tidiane est prévue, selon les plus proches de l’homme.
Qui est fou ?
Pour faire passer le morcellement et la vente du cimetière de Missabougou, Tidiane Diaff et Issa Traoré sont parvenus à un consensus. C’est de dire à la population que le site concerné appartient à M. Daff qui a contacté la mairie de la commune VI pour procéder à sa mise à valeur et à la vente. Or, cet argument est plus que faux. Même un aveugle de ce quartier peut délimiter les concessions rurales de Magnambougou par rapport au cimetière. Pour preuve, Missabougou a connu dans son histoire un chef de quartier qui se souciait de plus du sort de sa population. Il s’agit de Salif Sangaré qui a octroyé des terres à des pauvres gens sur simple demande accompagnée de cola. Et les déplacés proches des installations de l’EDM ont tous bénéficié des parcelles dans ces conditions par Salif. Ce n’est pas aujourd’hui soit plus de dix ans après la réhabilitation qu’un individu malintentionné en combine avec quelques uns vient mettre à la vente la même zone. Cette situation, elle est à dénoncer haut et fort et sans ambiguïté aucune.
Qui veut-on berner ?
Sachant bien que la population de Missabougou s’oppose au morcellement et à la vente de son cimetière et alentour, Issa Traoré et son commerçant Tidiane Daff, ont pu trouver un autre système. Il s’agit de faire des briques ailleurs, les transporter nuitamment et procéder rapidement à la construction du site concerné. Or, ce qu’ils oublient, ces travaux n’iront nulle part, car certains jeunes sont prêts à mener des actions allant à la démolition des constructions en cours. Les mêmes jeunes demandent en outre la restitution de ladite zone à des familles qui y étaient installées avant. Ce bras de fer causera pire qu’à Sogoniko où les jeunes de ce quartier ont procédé aux barricades et à brûler des pneus sur l’avenue de l’OUA. C’était le jeudi dernier à Sogoniko près de la nouvelle gare de Bittar. Les mêmes jeunes cherchent à décapiter le maire Souleymane Dagnon. Là aussi une affaire de terrain.
Pour le cas précis de Missabougou, toutes les actions seront mises en place pour traduire Issa Traoré et Tidiane Diaff en justice.
Bassidiki Touré (Français)
Issa Traoré lors d’une réunion de la sous-section Adema de Missabougou
L’un des plus grands spéculateurs fonciers du district de Bamako, Issa Traoré, a déclaré lors d’une réunion de la sous-section Adema-PASJ de Missabougou que les journalistes maliens sont des malhonnêtes. Il appuie ses injures proférées à l’encontre de la presse qu’il a donné un million CFA à un directeur de publication de la place pour faire arrêter les écrits de Moussa Diakité, un militant de première heure de l’Adema. En effet Moussa Diakité a fait une série d’articles dénonçant la mauvaise gestion domaniale de Souleymane Dagnon et de Issa Traoré. M. Diakité est allé jusqu’à s’attaquer nommément à certains amis proches du spéculateur dans ses parutions. Ainsi, selon le magouilleur Issa, il a pu arrêter les pamphlets de Moussa Diakité en soudoyant le Directeur de Publication qui se reconnaitra certainement dans nos colonnes d’un million de CFA. Et, dès lors, dit-il aux militants de la sous-section Adema de Missabougou, le directeur de ce journal n’a plus publié les papiers de Moussa Diakité.
Le soi-disant président de la commission domaniale, Issa Traoré, a aussi fait savoir, dans ses vomissements qu’il a donné 500.000 FCFA à un hebdo de la place pour qu’il cesse d’écrire . En ce qui concerne Le Guido, c’est-à-dire votre serviteur, Issa Traoré a fait croire aux militants de la sous-section Adema de Missabougou, qu’il a assuré une année de papier journal au Le Guido.
Enfin, il soutient que certains écrits sur lui dans d’autres journaux, émanent du journal Le Guido.
NDRL à l’attention d’Issa Traoré et compagnie
D’abord, vous dites devant vos amis du parti que les journalistes sont des malhonnêtes. Là, vous n’avez pas pensé que parmi les militants de la même sous-section, il y a certains qui vous avaient attaqué en justice, parce que vous les avez escroqués en prenant des millions de CFA avec eux moyennant des parcelles. Certains de vos amis ont failli perdre leur emploi parce qu’ayant pris de l’argent avec leurs chefs et collègues de service, à votre demande, moyennant des terrains qu’ils n’ont jamais vu. Alors qui est malhonnête ? Jugez-vous-en !!!
Ensuite, en ce qui concerne les dessous de table donnés à certains directeurs afin qu’ils taisent des informations sur la gestion de Yacouba Diallo et de vous-même Issa, nous n’avons aucun commentaire à faire à ce niveau, car nous n’avons pas été cités et les directeurs concernés se reconnaitront facilement.
Tertio, pour le papier journal octroyé au Le Guido, nous vous informons que vous avez fait tout votre premier mandat de 2004 à 2009, vous ne connaissiez pas Le Guido et Le Guido a toujours paru avant que vous ne soyez sur une moto et continuera à paraitre après que vous ayez construit votre dernier « Champs-Elisée » sur le sang des pauvres et les cadavres vos ancêtres au cimetière de Missabougou.
Quarto, s’agissant des publications sur vous dans d’autres journaux émanant du Le Guido, nous vous informons Issa qu’au Le Guido, il n’y a ni des maudits, ni des ivrognes, ni des messieurs Djakarta (des hommes qui passent tout leur temps à acheter des motos Djakarta aux collégiennes et lycéennes) encore moins des bâtards pour se cacher derrière les articles d’autres journaux. Bien au contraire, c’est vous Issa Traoré qui vous cachez derrière des journalistes pour écrire sur Souleymane Dagnon, Abdoulaye Koné, Baba Sanou, Me Demba Traoré et même sur BBC, le maire délégué de Yirimadio- Missabougou. Tous les articles parus dans les journaux sur ces messieurs et en mauvais sens, c’est vous qui fournissez des informations fausses et méchantes sur eux. Pour preuve, tout le monde, secret de polichinelle, sait que vous avez toujours fait l’usurpation de titre en vous faisant passer maire délégué de Missabougou en lieu et place de Boubacar Coulibaly dit BBC. Vous avez toujours vu en chien de faïence celui-ci comme étant votre rival politique et vous continuez à le nuire. En vous faisant passer Issa Traoré, comme étant le maire délégué de Missabougou, est une usurpation de titre et pour cela vous devriez séjourner à la Maison d’arrêt de Bamako-Coura. Aussi, il conviendrait de souligner que Le Guido depuis sa naissance s’est toujours assumé derrière ses écrits. Cela est connu de toute la presse. D’où notre slogan « Notre rôle, c’est de dire tout haut, ce que les autres pensent tout bas ». C’est ce slogan qui nous a valu des procès aux tribunaux des communes IV et VI et continuera à nous trainer devant les juges. Mais heureusement ou malheureusement, nous n’avons jamais perdu un procès. Et pour exercer ce travail, nous le ferons jusqu’aux derniers jours de notre existence. A bon entendeur, salut !
La rédaction