Le cabinet d’avocat Maitre Boh Cissé dénonce les comportements d’un certain Sékou Niaré, se prévalant commissaire de police pour spolier des paisibles citoyens de leurs propriétés terriennes dans une correspondance adressée au ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, Daoud Ali Mohammedine dont notre rédaction s’est procuré de son contenu. Malgré le rôle que la justice continue de jouer dans cette affaire pour avoir rendu le verdict en faveur de la commune III. En tout cas, jusqu’ici ce commissaire de police se substituant à l’huissier de justice ou à la justice tout court dans ses faits sur le terrain. Face au pire cas d’éviter de se rendre justice, la population dénonce et interpelle l’intervention du ministre.
Ce commissaire de police, originaire de Wadougou Sirakoro, un village contigu à Sirakoro Dounfing plateau prétend sur les morcellements opérés et attribués par la mairie commune III du district que le même site appartient à son seul père. Alors cette affaire déjà portée devant les tribunaux, cela ne suffit pour ce commissaire de police qui tente d’intimider les paisibles populations occupant le site à Sirakoro Dounfing, afin de les déposséder de leurs biens, mais pour autant ils ont tous acquis leurs propriétés des mains de la chefferie traditionnelle dont lui-même se réclame le descendant. Est-ce qu’alors un chantage qui ne dit pas son nom ? Selon les investigations, il serait en service à l’office central des stupéfiants. Toujours, selon nos informations, les autres parents de ce commissaire de police ne sont nullement associés à cette manœuvre frauduleuse dont le seul objectif est de spolier des paisibles citoyens de leurs propriétés respectives.
Face aux comportements de ce commissaire de police qui perturbe la quiétude des populations en semant le trouble à l’ordre public, celle-ci par l’intermédiaire de Maitre Boh Cissé, avocat près la cour d’appel de Bamako a saisi le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général de brigade Daoud Ali Mohammedine pour son intervention. Sauf qu’il ne soit pas sensible à cette correspondance qui traine encore dans les tiroirs sans réaction officielle de sa réponse au cabinet d’avocat. Au ministère de la sécurité sur la trace du courrier, la réception est bien confirmée par le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, attend une réaction de sa part. Lequel serait en cours de traitement deux mois après sa réception.
Ce qui est encore étonnant dans cette affaire c’est le silence entretenu au sein du département. Car depuis la date de réception de cette correspondance le 20 aout 2024, ni la population encore moins le cabinet Maitre Boh Cissé n’a reçu une quelconque réaction du ministre ou de ses collaborateurs. La question qui se pose de savoir, qui le protège ce commissaire de police au ministère de la sécurité et de la protection civile ? Une simple négligence de ce courrier, doit-on parler dans le traitement de cette affaire ?
En attendant la réponse à ces questions, les agissements de ce porteur d’uniforme sont regrettables et continuent d’offusquer la population dans le quartier au moment où tout le monde prône pour la rupture dans un Mali débarrassé de ces pratiques dignes d’une autre époque.
Affaire à suivre………
Correspondance particulière