Il est illusion de croire que l’économie réduit la violence et que le commerce libre assure la paix. Les Etats faillis ou fragiles sont les pays en guerre. C’est le cas de notre pays soit on y entre ou soit en sort avec des conflits plus violents. Ceux qui avaient prédit que la prochaine révolution au Mali viendrait du foncier n’auront pas tort. Les édiles profitent de cette faillite de l’Etat pour opérer des actes de malversations.
Ils agissent au nom de la décentralisation, qui au lieu d’être un bon concept de développement, aura été suicidaire pour nos villageois. Au nom de la décentralisation, les maires ont volé et cédé toutes les terres de leur localité. Aidés en cela par certaines autorités administratives (sous-préfets et préfets). Toujours au nom de la décentralisation, les concessions rurales ont été transformées en titre foncier. Au nom de la décentralisation, il n’y a plus d’espace pour le pâturage.
Fort de ce constat amer, Fousseyni Doumbia, habitant de la commune de Baguinéda-Camp, porte plainte auprès du tribunal de la commune II de Bamako contre le maire Salia Diarra. Il a adressé une correspondance au ministre de l’Economie et des Finances pour une dénonciation de pratiques frauduleuses du maire de la commune rurale de Baguinéda-Camp.
Une autre correspondance a été transmise au Vérificateur général pour information sur les faits du maire Diarra. Au regard des nombreuses plaintes, une mission du gouverneur de Koulikoro effectua une mission à Baguineda, le 5 mars 2018.
Le plaignant Fousseyni Doumbia détient beaucoup de preuves tangibles contre la mairie de Baguinéda-Camp pour détournements de deniers publics et des morcellements de titres fonciers.
Il serait accusé d’avoir détourné des caisses de la mairie de Baguinéda la somme de plus d’un milliard de nos francs. Sa méthode consisterait à percevoir sur l’usager des montants de reçu. Pour preuve lisez quelques copies tirées des archives de la mairie.
Brin COULIBALY