Rien ne va plus entre l’ex-maire de
Juste après son élection à la tête du bureau communal de
En effet, le mercredi 12 août 2009, la mairie de
Tout se serait passé comme si l’opération visait uniquement l’ex-maire de
Le hic, c’est que l’opération de démolition n’est sous-tendue par aucun acte légal. Selon le décret n°02-112/P-RM du 6 mars 2002 fixant les modalités d’attribution de la concession urbaine en ses articles 11 à l’article 15, il est précisé clairement que « la décision de retrait doit être notifiée au titulaire de la concession urbaine d’habitation dans les mêmes conditions que l’attribution ».
Quant à l’attribution, elle se fait par acte notifié par l’autorité communale suite à l’expression du besoin par le demandeur. Dans le présent cas, le maire Youssouf Coulibaly semble avoir laissé ses nerfs le dominer. En lieu et place d’un tribunal, il a ordonné la démolition par sa propre décision.
L’ordre de mission n°16/MC II-DB du 2 août 2010, signé du maire de
Outre son refus de se soumettre à cette décision du tribunal, le maire de
A maintes reprises il a fait arracher les panneaux indiquant l’autorisation de construire planté devant le chantier. Des démarches qui ont fini par mettre à nu la vraie intention du maire qui consistait à revendre ces parcelles de son prédécesseur au plus offrant.
Dans ce nouveau procédé le maire brille une fois de plus par la violation des procédures. Car, il réattribue les trois lots de Gaoussou Ly imputés du même lotissement à un certain Oumar Diakité contre la faramineuse somme de plus de 22 millions de F CFA. Ce qui constitue une violation fragrante de la loi foncière qui n’autorise pas une seule personne à prétendre à deux lots dans un même lotissement.
Affaire à suivre.
Abdoul Karim Maïga