Le maire Mamadou Zan Traoré de Sanankoroba répond à ses détracteurs : «Le lotissement de la ville obéit à la lettre au plan approuvé le 3 novembre 2008»

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Victime d’une campagne de dénigrement et de désinformation dont l’objectif est de nuire à sa réputation, de la part de certaines personnes malveillantes, le maire de la commune rurale de Sanankoroba, Mamadou Zan Traoré, a décidé de sortir de son silence pour répondre à ses détracteurs. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, le dimanche 29 mai, à la mairie de Sanankoroba. Accompagné de certains de ses adjoints et des personnes ressources de la commune, le maire a démonté, point par point, les allégations mensongères de gens peu soucieux du bien-être et du développement de Sanankoroba.

Que reproche-t-on donc au maire Mamadou Zan Traoré ?

Rien que des salades et autres accusations sans fondement ? On est en mesure de l’affirmer eu égard aux informations figurant sur le plan de lotissement approuvé par arrêté N°08-118 GRKK-CAB du 3 novembre 2008 de la direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat de Koulikoro, soit une année avant l’arrivée de l’actuelle équipe à la mairie. Ce plan, qui existe en deux planches, représentant les deux côtés de part et d’autres de la RN7, que nous avons eu la chance de consulter, prévoit des parcelles d’une dimension de 20m/20m maximum.

Donc affirmer que le lotissement de Sanankoroba prévoit des parcelles de 40m/40m, comme soutenus par certaines personnes sur les ondes de certaines radios, relève tout simplement d’une volonté de nuire gratuitement à l’actuel bureau communal. Toutes choses qui ont fait dire au maire Mamadou Zan Traoré que «le lotissement de Sanankoroba obéit à la lettre au plan approuvé le 3 novembre 2008 par les services des domaines de Koulikoro» a précisé le maire. Avant d’ajouter que toutes les zones, qui font maintenant l’objet de lotissement, disposent de titres fonciers établis au nom de la mairie de Sanankoroba grâce l’engagement de ses prédécesseurs qu’ils a tenu à féliciter. Aux dires de Mamadou Zan Traoré, les documents relatifs à ce lotissement ont été cherchés, en grande partie, par ses devanciers.

«C’est à l’honneur du Conseil communal de Sanankoroba que notre lotissement était pris comme exemple dans le cercle de Kati lors de nos réunions. Car, c’est l’un  des lotissements qui répond à toutes les exigences d’un vrai lotissement, à savoir : l’approbation du plan, la délibération du Conseil communal, le contrat et l’approbation du Gouverneur, entre autres. C’est regrettable qu’on soit accusé à tort malgré tout. Certains vont jusqu’à dire qu’ils cherchent en vain à nous mettre en prison depuis des années. Doit-on emprisonner quelqu’un qui n’a fait qu’agir conformément à la loi? Je pense que cela n’est pas possible dans un Etat de droit» a-t-il déclaré. A en croire le maire, les mêmes détracteurs se sont plaints auprès d’une union pour la défense des déguerpis.

Après une mission d’une semaine sur le terrain en compagnie du maire, la délégation de ladite association n’est plus revenue à Sanankoroba. Elle leur a clairement fait savoir que les gens qui se disent victimes du lotissement de Sanankoroba ne font pas partie de la catégorie de personnes que l’association aide. Sur les accusations de ventes des espaces verts prévus dans le plan, le maire a mis au défi ses détracteurs sur la présence d’une seule borne ou d’une seule concession sur ces espaces. «Ma crainte a toujours été le respect du plan approuvé. Ce lotissement a toujours été supervisé par les services techniques que sont les domaines de Kati et l’Institut Géographique du Mali. Je n’ai vendu la parcelle de personne. Beaucoup de choses ont été dites. Même le contrat relatif aux émoluments (42 691 320 FCFA) du géomètre qui fait les travaux d’application du lotissement et de réhabilitation du village de Sanankoroba n’a pas été signé par notre équipe» s’est expliqué Mamadou Zan Traoré. Sur les difficultés de recasement auxquelles la mairie est confrontée, Mamadou Zan a expliqué la situation par le retard pris dans l’application de ce recasement. «Le recensement a été fait depuis 2002. Nous avons les numéros et il avait été demandé aux gens de ne pas construire. Au moment de l’application en 2010, la tutelle nous a demandé de faire un autre recensement. Cela a trouvé tous les espaces réservés à ce recasement ont été vendus coutumièrement» a-t-il poursuivi.

Ces propos du maire ont été confirmés, presque mot pour mot, par les autres intervenants à la Conférence. Il s’agit notamment du premier conseiller au chef de village, Bourama Traoré, Soumaïla Traoré, Bakary Chô Traoré, membres de la commission de lotissement qui se réunissait trois jours par semaine pour faire le point de l’évolution du lotissement.

A suivre.

Yaya Samaké  

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