Loyers chers de Bamako : Dernier souci des candidats à l’élection présidentielle

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Pendant que  la course à la présidence bat son plein, les locataires de maisons se rongent les ongles. Pour beaucoup d’entre eux, ça n’est point la fête au village.  Le prix des logements ne cessent de grimper  à Bamako, comme s’il fallait profiter de ce moment de confusion généralisée pour pousser la barre des loyers un peu plus haute.

Aujourd’hui, s’il y’a de problème qui préoccupe le plus les populations,  c’est bel et bien le coût exorbitant du  prix du loyer  à Bamako. Les propriétaires de ces maisons semblent ne plus tenir compte des revenus des populations. Alors que  dans la plupart des cas, ils ne sont pas en règle rapport aux payements des impôts sur le foncier. La seule chose qui intéresse ces bailleurs véreux, c’est évidemment l’argent. À Bamako, un appartement de trois pièces peut coûter jusqu’à 50.000 voire 60.000 FCFA selon le quartier. A cela, il faut ajouter le coût de l’électricité et l’eau, etc.

Dans les quartiers périphériques  comme Banconi, Nafadji, Sangarebougou, Niamakoro, Sabalibougou,  Senou,  pour ne citer que ceux-ci, le prix d’une seule pièce varie entre 12.500 et 30000 CFA.

N’en parle point des quartiers du centre-ville et ceux résidentiels. Là-bas,  la chambre unique peut coûter jusqu’à 30.000 FCFA.

Pire, pour avoir accès aux  maisons en location, le locataire est tenu de verser 3 mois comme caution. Toute chose qui complique davantage les choses.

Voilà des sujets sociaux qui auraient pu faire partie des discours de campagne des candidats, sachant bien qu’au Mali, surtout à Bamako, rares sont ceux qui disposent de leur propre toit. Mais avec des candidats n’ayant jamais ou presque pas de souvenir de leur temps de locataire de maison, il est pratiquement impossible de compter sur un discours du genre. Pourtant, il le faut !
Nouhoum Konaré

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2 COMMENTAIRES

  1. L’ETAT Malien doit construire des Habitats – à – Loyers – Modérés ( des H L M ) pour loger sa population des Villes du pays. Les logements sociaux actuels qui n’ont de social que le nom, et qui, en plus d’être des cages-à-lapins sont inaccessibles aux familles modestes pour lesquelles ils sont censés être construits, ne sont pas adaptés pour l’habitat populaire dans les grandes villes modernes du futur.

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