Lotissement de Kabalabougou : Les premiers signes de la bombe à retardement

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Nous annoncions dans l’une de nos publications que la crise qui sévit au sein du lotissement de Kabalabougou est une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment. Euh ! Cette bombe a donné des signes d’explosion le lundi 26 septembre 2011.

En effet, faut-il le rappeler, les travaux de réhabilitation de Kabalabougou a donné naissance à un bras de fer qui oppose le maire de la commune du Mandé, le chef de village de Kabalabougou, les autorités du cercle de Kati à  la commission de crise de lotissement de Kabalabougou, présidée par Sidiki Keita.

 Cette commission avait multiplié des actions ces derniers temps, entre autres, des Assemblées Générales, des visites de terrain, des publications dans la presse…afin d’amener le chef de village, Chaka Traoré à s’expliquer clairement sur l’utilisation faites des 16.250 FCFA que chaque famille lui aurait payé, mais qui sont restées sans avoir de suite. Aussi, avait-elle dénoncé le comportement du maire de la commune du Mandé et le préfet de Kati, soupçonnés êtres les complices du chef de quartier qui, selon la commission, n’est mue que par son intérêt personnel.

Pour calmer les tensions, le maire de la commune rurale du Mandé, Mamourou Balla Keita a dans un Arrêté, notamment l’Arrêté N° 009/CRDM/11 du 15 août 2011, autorisé la création d’une commission spéciale pour le règlement des différends engendrés par la réhabilitation du village de Kabalabougou.

Cette commission, en plus du 1er et 2ème adjoint au maire, est composée de trois représentants de la commission de crise de Kabalabougou et de deux représentants du chef de village.

Aussi, apprend-on, le maire avait ordonné de sursoir à toute activité de réhabilitation sur le terrain.

Selon nos informations, des géomètres ont été aperçus le lundi 26 septembre 2011 sur le terrain procédant à des opérations de réhabilitation. Surpris, trois membres de la commission de crise se sont approchés aux géomètres pour en savoir plus. Ce qui n’a pas été du goût de ces derniers qui ont agressé et blessé grièvement l’un des éléments de la commission de crise.

Pour venger cette agression barbare, toujours selon nos informations, une partie de la population s’est rendue sur les lieux pour donner une correction sévère au géomètre indélicat.

Mécontent de cette situation, les partisans du chef de village se sont armés de coupe-coupe, de couteaux, de gourdins sous prétexte de garantir la sécurité des géomètres. « Il y aura plus de morts que de vivants… » clamait le chef de quartier, lui qui est censé établir la paix et la non violence entre les habitants.

Dans tous les cas, la commission de crise, par la voix de M.Bah, demande que chacun soit mis dans ses droits.

En somme, l’intervention des plus hautes autorité est plus que jamais sollicité afin d’éviter l’explosion totale de cette bombe à retardement.

Affaire à suivre !

 

       Moussa Touré

 

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