Engagée pour trouver une solution définitive au problème de logements sociaux, l’Union des sociétés coopératives de construction immobilière du Mali (Ucoocima-Btp) a vu le jour depuis un certain dans notre pays. Alternative crédible pour promouvoir le logement social en faveur des populations à faibles revenus ou intermédiaires, ses initiateurs ont mis à profit la semaine de l’Economie solidaire et sociale du mois de la solidarité pour porter à la connaissance du public les difficultés, notamment financières, qu’ils rencontrent par rapport au démarrage effectif de leurs activités. C’était le week-end dernier.
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A l’occasion, le président du Conseil d’administration de l’Union, Moussa Koné, a souhaité l’aide de l’Etat, déploré son implication dans les activités de construction immobilière. Il a aussi demandé à l’Etat de traiter les sociétés immobilières et les coopératives d’habitat sur le même pied d’égalité.
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En 2005, les besoins de construction de logements étaient estimés à 120 000 unités par an pour la seule ville de Bamako et 115 000 pour les villes secondaires. Cependant, selon les explications du président de l’Ucoocima, l’Etat, même avec sa stratégie de contribuer à l’amélioration sensible des conditions de vie en favorisant l’accès à un logement décent pour les populations, n’a pas fait grand-chose. D’où leur vœu de le voir se retirer du secteur. «C’est à ce titre que nous pourrons faire face à notre mission», dira t-il.
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De son côté, conscient que la réalisation des programmes immobiliers des sociétés coopératives se trouvent en panne d’exécution de leur tâche, par manque de financement, Haméye Guéladio Tamboura, analyste comptable, a estimé que l’Etat doit voler au secours des citoyens regroupés au sein des coopératives. Ceci, pour leur faciliter l’acquisition de logements sociaux à coût réduit.
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Le ministère du logement, des affaires foncières et de l’urbanisation était représenté par Amadou Bah et Modibo Dianka, chef section études de l’Office malien de l’habitat.
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M. Dianka a reconnu l’engagement des leaders, cadres et responsables, l’ensemble des coopérateurs auprès des pouvoirs publics. Il a rassuré que la solution au problème de financement est détenue par les autorités. «L’Etat s’exécutera au moment venu pour votre financement. Mais, il faut un peu de patience», a conclu le chef de la section études de l’Omh.
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K. YOU
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