Litige foncier à N’Golonina :rnLe Président ATT interpellé

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Le différend foncier qui oppose le richissime Homme d’affaires Mamadou Nimaga N°1 aux populations de N’Golonina a repris de plus belle. Décidé de «barricader» les rues 271 et 273, Mamadou Nimaga N°1 ne lâche pas prise. Des porteurs d’uniformes doivent veiller sur la construction des lieux. Ce que refusent les populations qui viennent de saisir, par lettre officielle, de nombreuses personnalités dont le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Lisez plutôt !

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A Son Excellence Monsieur le Président

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de la République du Mali Amadou Toumani Touré

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Objet : Demande d’implication personnelle

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Excellence Monsieur le Président de la République,

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Nous, représentants des familles victimes des abus de Monsieur Mamadou Nimaga domicilés à Niaréla/N’Golonina en Commune II du District de Bamako et principalement dans les rues 271 et 273.

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Venons par la présente demande attirer votre attention particulière en votre qualité de premier Magistrat et de premier responsable de la Nation, sur une situation de démonstration de force orchestrée dans notre quartier par Mamadou Nimaga et les siens. Démonstration faite à des paisibles citoyens qui ne demandent que l’accès au fleuve.

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Par la même occasion nous solliciterions votre implication personnelle dans cette crise qui n’a que trop duré pour trouver une issue favorable.

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En effet, le milliardaire homme d’affaires, à cause de son mépris pour des centaines de personnes qui habitent par ici et qui sont éternellement exposées à de multiples inondations, n’a rien trouvé de meilleur que d’ériger un mur d’une hauteur avoisinant les 4 mètres sur une superficie d’environ 1 ha. Obstruant du coup au début totalement le prolongement des rues 271 et 273 devant aboutir normalement au fleuve.

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Nous, représentants des familles de Niaréla/N’Golonina victimes de ces exactions, avons rendus compte à qui de droit. Notre adversaire a toujours joué au plus rusé tout en restant de marbre. Les jeunes du quartier ont ainsi mis à terre les quatre côtés de son mur qui n’a rien à envier à celui de Berlin. Les populations, faut-il le rappeler, n’ont demandé que l’accès au fleuve Djoliba et le droit à l’air pur. Avec une autre version, Nimaga e eu à traduire devant les tribunaux (voir le Sphinx N°200 du 07 Septembre 2007 page 2 et n° 203 du Vendredi 28 Septembre 2007 page 7 ; le Zénith Balé n°997 du Vendredi 28 Septembre 2007).

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En dépit des nombreuses démarches par nous entreprises pour lui faire comprendre notre vision persiste et signe. Il veut nous couper l’air avec son mur. (Voir Aurore N°1316 du 1er nov 2007, le Guido n°036 du 13 septembre, Le Public n°60, 58 et 55 des 25 septembre, 11 septembre et 21 Août 2007).

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Victimes d’exactions et d’abus dignes de l’époque de l’esclavage par le biais d’un seul homme contre tout un quartier, nous ne pouvons pas nous retrouver. Entre zone industrielle et zone commerciale, dans laquelle vivons nous réellement? Nous ne saurions savoir avec quelle complicité de quelle origine Nimaga veut nous emprisonner dans nos familles.

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Dans tous les cas, nous représentants des familles victimes d’abus de Mamadou Nimaga, solliciterions votre implication personnelle dans cette crise malgré vos nombreuses occupations.

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Espérant trouver une suite favorable à notre requête, nus vous prions, Son Excellence Monsieur le Président de la République, d’accepter nos salutations distinguées.

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Bamako, le 02  Novembre 2007

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Les signataires : Madame Diawara Dado Camara : Tél. : 22 94 25 / 693 45 05 / 620 76 64

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Monsieur Dramane Coulibaly : Tél. : 617 81 85

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Madame Fatoumata Coulibaly : Tél. : 644 87 24

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