Lesdits titres sont en effet sources de contentieux judiciaires. Opposé à Tidiane Daff et Cheichna Demba dans une affaire foncière, le fils ainé de San Zou, Idrissa Traoré, a procédé au morcèlement des deux titres fonciers n° 76241 et 76242, malgré l’acte de prénotation sur lesdits titres et dont il n’est plus le propriétaire. Pour y arriver, il a mis les titres au nom de la société de promotion immobilière au Mali (SOPRIMA) afin de distraire diverses parcelles de terrain au profit toujours de ladite société.
Recherché par la justice, le richissime héritier pétrolier était devenu un fantôme invisible, même si on est en droit de douter de la bonne foi du CB-adjoint de Baguinéda mis à ses trousses. Impatient, le procureur aurait selon nos sources adressé une demande claire au limier pour que soit conduit au plus vite Idrissa Traoré car il ne saurait se soustraire à la justice.
Pour rappel, cette action a été intentée par Cheichna Demba après avoir demandé une prénotation sur les deux titres au Directeur national des domaines et du cadastre par le biais de ses avocats afin de faire obstacle à toute opération juridique concernant les titres sans son accord – et pour quelque fin que ça soit – jusqu’à ce qu’il en soit autrement décidé.
Autant dire que les bénéficiaires des terrains litigieux doivent s’attendre à un contentieux judiciaire, d’autant que le morcellement desdits titres est d’ores et déjà nulle et de nul effet et qu’ils ne pas une propriété de la Société de promotion immobilière au Mali (SOPRIMA) mais plutôt d’Idrissa Traoré. Lequel les avait cédés à Tidiane Daff moyennant une créance estimée à plus d’une centaine de millions de nos francs. En novembre 2017, dans le cadre de la confiance totale, Cheichna Demba a acquis les titres fonciers avec Tidiane Daff pour 130 millions de nos francs. Sauf que notre héritier pétrolier, après avoir touché la somme, refuse de remettre les deux titres fonciers au propriétaire. Il avait pourtant proposé un remboursement de la somme perçue mais au lieu de respecter son engagement, il a choisi d’entamer discrètement le morcellement de la parcelle litigieuse d’une superficie globale de 8h50a sise à Kabalan-Koro. Les bénéficiaires sont avertis que les problèmes susceptibles de surgir coûteront beaucoup plus chers le prix d’acquisition des parcelles.
Amidou Keïta
Attention aussi…
https://www.msn.com/fr-ca/video/divertissement/des-maisons-emport%c3%a9es-par-une-rivi%c3%a8re-en-crue-dans-loklahoma/vi-AABNwXI
Comments are closed.