Expulsion de la famille feu baba traoré à Niarela : Qui cherche le scorpion du désert sur la tête du juge Djibrilla Ibrahima Maïga

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Mandaté suivant acte notarié établi chez le notaire GaoussouHaïdara pour défendre les héritiers de Fatoumata ZaharaHaïdara, le juge Djibrilla I. Maïga est devenu en si peu de temps, la cible de choix des héritiers de feu Baba Traoré sur les antennes. Après avoir fait le tour des deux parties, notre constat révèle que le juge Djibrilla I. Maïga est accusé à tort.

La genèse de ce conflit remonte à l’époque coloniale. Le permis d’occuper de la parcelle n°41/E qui se trouve à Niaréla et qui fait objet de conflit aujourd’hui entre les deux héritiers, a été acheté par El hadj Cherif Baba Haïdara et attribué à Nana Kimbiri, deuxième épouse de ce dernier, délivré en janvier 1935 par l’administrateur du cercle de Bamako.

Par sa profession de commerçant, El hadj Cherif Baba Haïdara faisait le triangle entre le Mali chez ses logeurs dans la famille Kalé, la Mauritanie et l’Europe.Puisqu’il n’était pas stable dans ses mouvements, il a attribué le permis d’occuper à sa 2e femme, Nana Kimbiri qui était de nationalité guinéenne. Cela avec l’accord des notables de Bamako. Et par l’intermédiaire de ces mêmes notables, le frère de feu Baba Traoré est venu avant lui-même. Faisant tous ensemble, les deux familles ont tissé beaucoup de lien social.

Après le décès de Nana Kimbiri en 1959, feu Baba Traoré l’unique personne âgée de la famille a pris le permis d’occuper pour en faire une garantie d’une dette auprès de la Banque  soudanaise de crédit, actuelle Banque pour le développement du Mali (BDM). C’est par investigation de la famille Kalé que les héritiers deFatoumata ZaharaHaïdara, première épouse d’El hadj Cherif Baba Haïdara, ont pu récupérer ledit permis au Soudan crédit avec un engagement signé en bonne et due forme.

Dès lors un conseil de famille a été provoqué pour statuer sur la situation. Cette réunion élargie a regroupé les notables de Bamako, notamment les Niaré, Touré, la famille Kalé et les autorités communales. A l’issue, il a été question de remettre le permis aux héritiers de Fatoumata Zahara. Les participants ont tous leur acte de signature.

Depuis ce jour, les héritiers de feu Baba se sont acquis des frais de loyer. Mais les enfants de Fatoumata Zaharaont payé la dette d’unmontant de 150 000 F CFA.

En 1988, les héritiers de Fatoumata ZaharaHaïdara aussi ont demandé formellement aux héritiers de feu Baba Traoré de ne plus payer les frais de loyer. Mais de 1959 à 2004, les dizaines de commerçants installés dans les magasins payaient régulièrement les frais.

Par nécessité, les héritiers de  Fatoumata ZaharaHaïdara ont voulu vendre le terrain. Et pour le respect des procédures judiciaires, Djibrilla Ibrahim Maïga a été mandaté suivant acte notarié établi chez le notaire GaoussouHaïdara pour défendre les héritiers de Fatoumata ZaharaHaïdara.

Celui-ci a joué toute la carte de diplomatie pour une issue à la muable. Plusieurs années, le juge DjibrillaMaïga n’a pas pu revenir la famille Traoré à la raison sociale. Il a eu plusieurs entretiens avec Abdoulaye Koné dont lui-même a témoigné.

Mais certainement la voie de Djibrilla Ibrahim Maïga n’a été le chemin souhaité par Abdoulaye Koné. Ce qui a conduit les deux parties au tribunal de première instance de la Commune II.  Après des investigations poussées, les juridictions ont donné raison à la famille Fatoumata ZaharaHaïdara. Et tous les documents concernant cette affaire nous ont été montrés.

Pour l’exécution des travaux, le tribunal a autorisé les héritiers de Fatoumata à faire les investissements. Cette assignation a été adressée à la direction régionale de la police, la direction nationale et le ministère de la Sécurité pour mettre à la disposition des héritiers de Fatoumata pour le maintien. Et l’expulsion a été faite dans la règle de l’art.

Mais les héritiers de feu Baba Traoré nous expliquent que la démolition a été faite sans assignation. Ce qui nous échappe dans cette affaire est qu’un huissier de justice n’a pas été chargé de faire le constat. En tout cas pas un document.

En toute objectivité, les documents des héritiers de Fatoumata sont on peut plus clair. Au ministère de la justice comme au tribunal, les investigations prouvent à suffisance la paternité du local à Fatoumata ZaharaHaïdara.

De toutes les milles manières, le juge avec sa robe rouge a facilement constaté les lacunes des moyens juridiques des héritiers de feu Baba Traoré. C’est pourquoi, il a livré son verdict en tenant compte tous les aspects.

BréhimaSogoba

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