École communautaire du Banconi Zèkènècorobougou: Vive inquétude sur le bras de fer opposant le comité de gestion de l’école à une famille de squatters

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La cohabitation entre l’école communautaire du Banconi Zèkènècorobougou et une famille de squatters qui a décidé de vivre dans la cour de cet établissement au vu et au su de tous, ne cesse d’empoisonner l’atmosphère dans ce quartier. Toutes les démarches initiées par le comité de gestion de l’école, les correspondances envoyées au ministre de l’éducation et au Gouverneur du district de Bamako, n’ont pu décrisper la tension. Les résidents de cette famille sont formels, ils ne bougeront pas d’un iota.

En effet, la famille dont il est question fait partie des déguerpis de 1996.

L’Etat malien a accordé des lots à usage d’habitation à toutes les victimes. Beaucoup ont construit chez eux et se sont même installés dans leur nouvelle maison depuis des lustres.

D’autres par contre ont préféré vendre le lot qui leur a été offert par l’Etat malien. Nous ignorons si les squatters de l’école communautaire du Banconi Zèkènècorobougou font partie de ceux qui ont cédé leur parcelle aux plus offrants. Toutes nos tentatives pour arracher un quelconque mot de leur part se sont avérées vaines.

Toutefois, rien ne justifie la présence de cette famille dans l’enceinte de l’école. Elle y séjourne depuis une dizaine d’années et n’envisage pas de partir.

Le Gouverneur du district de Bamako, le ministre de l’éducation de base, à qui des correspondances ont été maintes fois envoyées, doivent sortir de leur mutisme.

Surtout au moment où des investissements colossaux sont faits pour rendre le milieu scolaire beaucoup plus attrayant, il n’est pas normal que l’atmosphère soit empestée par la présence d’une famille.

Pour la nouvelle rentrée scolaire, il est prévu l’ouverture de trois nouvelles salles de classe. Celles-ci vont s’ajouter aux trois autres salles de classe. La construction de ces nouvelles salles de classe sont l’œuvre du deuxième adjoint au maire de la CI non moins chargé du domaine, Gaoussou Soumounou dit Badjè.

Ces investissements ont coûté quelques millions de Francs CFA.

Abdoulaye DIARRA

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