De quoi retournent les ennuis de Mara ?

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Le leader du parti Yéléma, en octobre 2014.
Le leader du parti Yéléma, en octobre 2014. © VINCENT FOURNIER/J.A.

Le moins qu’on puisse dire est que l’ancien chef du Gouvernement se trouve dans une très mauvaise posture. Rattrapé par une gestion municipale calamiteuse de la Commune IV, l’ancien maire et président du parti Yelema en est réduit à devenir une proie trop facile de limiers du redoutable Camp I de la gendarmerie. Celui qui était plus prompt que quiconque à juger la gestion des prédécesseurs y passait récemment des heures infernales suite aux dénonciations de l’actuel conseiller municipal en charge des questions domaniales Assane Sidibé. On ne sait combien de tours Moussa Mara a été contraint de faire à la gendarmerie, mais il nous revient que son interrogatoire a trait aux nombreuses réattributions suspectes de parcelles ainsi qu’au parcellement d’une prestigieuse zone jouxtant avec l’ACI 2000 et que lui a âprement disputée l’armée. De même source, plusieurs hautes personnalités y ont d’ailleurs acquis des parcelles moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Mais entre la vérité des allégations et l’usage qu’on en fait, le glissement n’est pas forcément sublime. Il semble, en clair, que les ardeurs politiques de l’ancien chef du Gouvernement ne sont pas totalement étrangères  aux ennuis policiers qu’il subit.

La Rédaction

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2 COMMENTAIRES

  1. On ne dit pas en Français :” Jouxtant avec ACI2000″ on dit “Jouxtant ACI2000”. Prenez le temps de voir vos papiers avant de les servir avec des fautes impardonnables à ce niveau!

  2. Autant nul n’est au dessus de la loi autant tout homme politique ambitieux doit prendre des dispositions pour ne pas être la proie facile de ses adversaires politiques.
    La politique est une compétition tellement âpre que tout homme qui s’y engage doit comprendre qu’ elle n’est pas faite pour les grincheux.
    La compétition politique sert à utiliser tous les moyens légaux pour éliminer l’adversaire le plus dur à battre dans les urnes.
    Quoi de plus normal que MOUSSA MARA se retrouve à la gendarmerie s’il n’avait pas pris les dispositions nécessaires,pendant qu’ il était maire,pour éviter que ses adversaires en profitent.
    S’il est un homme politique averti,il sortira grandi de cette épreuve.
    Si on peut l’écarter à la course à la présidentielle par une condamnation,ce serait une logique politique universelle.
    On ne va pas à la guerre,si on est pas apte à subir les affres de la guerre.
    Il en est de même de la politique.

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