Pour éviter la tension sociale, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dramane Dembélé, privilégie une démarche participative avec les organisations socioprofessionnelles implantées sur le site de la zone aéroportuaire.
Plus rien ne s’opposera à la politique de redressement du secteur foncier. Le ministère de l’Urbanisme et la direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat veillent au grain et anticipent.
Le chef du département et une forte délégation de son cabinet ont visité mercredi la zone aéroportuaire de Bamako-Sénou, vers Sirakoro-Méguétana pour informer l’opinion nationale et internationale du bien-fondé de la politique du gouvernement relative à la gestion des emprises de l’aéroport.
Au QG des mécaniciens, vendeurs de pièces détachées et tôliers, première étape de la visite, le ministre Dramane Dembélé a eu un bref entretien avec les ouvriers, avant de rencontrer les commerçants du marché Nièta. Aux dires des deux premiers responsables, les sites accueillent plusieurs activités génératrices de revenu.
“Plus de 1000 personnes sont sur ses sites. Nous sommes conscients des réalités. Et nous percevons le problème dans son contexte. Et je ne vois aucun obstacle à ce niveau. Tout le monde doit se donner la main pour la lutte contre l’injustice au Mali. Nous nous mettons entièrement à la disposition du gouvernement en cas de besoin…”, a déclaré le président du marché Nièta, Adama Dembélé.
Après le marché Nièta et les mécaniciens, le ministre a été sur les sites qui font l’objet de morcellement. La délégation a constaté que des notabilités, des autorités municipales et certains agents du domaine et aussi la sous-préfecture de Kalabancoro sont parvenus à vendre une bonne partie du site situé à Sirakoro-Méguétana. Une situation qui a mis le ministre Dembélé dans tous ses états.
Ces spéculateurs ont fait pousser les villas sans aucune autorisation de construire.
Pour le ministre de l’Urbanisme, les réalités du moment justifient l’engagement du gouvernement. “Il y a autour des aéroports un risque qui ne fait pas écarter le danger. Lorsque les informations ont été portées à notre connaissance à travers les services techniques du ministère des Transports, ils ont constaté que notre aéroport n’était pas hors de danger. Et donc les autorités sont obligées de réagir pour stopper la menace dans ses secteurs reconnus d’utilité publique. Les documents administratifs dont se prévalent les occupants ont été pris en violation flagrante des décisions d’affectation des zones comme domaines aéroportuaires. Une enquête sera diligentée pour faire la lumière sur les faits et la responsabilité de toute personne publique”, a-t-il insisté.
Selon le ministre, il est temps de mettre fin à la violation des textes, à la corruption et à l’enrichissement illicite. Il a promis aux garagistes et commerçants d’engager un cadre de dialogue afin de mettre les ouvriers dans leurs droits.
Bréhima Sogoba
A Sirakoro Meguétana, c’est les pauvres débrouillards (les mécaniciens, les tôliers, les ouvriers…). Pourquoi le Ministre ne s’est il pas tourner du côté de la zone aéroportuaire Niamakoro??? Car là bas c’est le cœur de la délinquance foncière, c’est des hectares et des hectares que les prédateurs fonciers occupent avec la complicité de certains Hauts fonctionnaires de l’État. Au Mali, c’est toujours comme çà, on voit le mal en face au lieu de faire face et de le combattre, on préfère tourner le dos et …Hélas!!!!
Mr Dramane DEMBELE toi tu dois te taire concernant la spéculation foncière combien de maison construite à Bamako tu as au citée UNICEF tu as des étages en location partout au mali dans les communes tu as combien de maisons l’argent volé à la Direction Nationale de la Géologie et des Mines les gens de la DNGM vont te déclarer tu vas voir quand tu touches à une personne on va dévoiler ton secret au Premier Ministre le nombre de maison que tu as à Bamako tout ça c’est l’argent de la DNGM combien de permis de recherche tu as vendu à la DNGM au Chinois combien de millions volé tu as eu à la DNGM tu feras mieux de te taire gare à toi Hummmmmmmm.
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