Conseil national des prix : La 3ème session planche sur les modalités de détermination des loyers des locaux à usage d’habitation

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Contrôle des stocks et des prix des produits de première nécessité
Le ministre Abdel Karim Konaté

Réuni en session ordinaire le mardi 20 septembre 2016 sous la présidence du ministre du Commerce, Abdel  Karim Konaté,  le Conseil national des prix a examiné  les deux points inscrits à l’ordre du jour de sa troisième session au titre de l’année 2016.

Le prix des produits de première nécessite, le projet de décret fixant les modalités de détermination des loyers des locaux à usage d’habitation et les divers. Voilà les sujets qui ont animé cette troisième session du Conseil national des prix, tenue dans la salle de conférence du ministère du Commerce.

Cette rencontre  a mobilisé l’ensemble des acteurs du secteur comme les associations de consommateurs, la Chambre de commerce et d’industrie, les importateurs, les commerçants détaillants, les services des impôts, le ministère de l’Economie et des Finances, la Direction nationale du commerce et de la concurrence, les organisations syndicales (Untm), entre autres.

Les échanges ont porté sur l’état d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité et les prix pratiqués sur ces produits.                            La problématique de la viande s’est invitée dans le débat.  De l’exposé du Directeur national du commerce et de la concurrence, Modibo Keïta, il ressort que les marchés, à la date du 20 septembre 2016, sont ravitaillés en produits de première nécessité (le riz et le sucre) et les stocks sont largement supérieurs au seuil d’alerte. Donc, aucune rupture n’est prévisible pendant plusieurs mois. Ce constat vaut pour la farine, le riz, l’huile alimentaire, bref tous les produits de grande consommation qui sont cédés à des prix abordables sur la plupart des marchés. Cette disponibilité des produits et la stabilité des prix découlent  de l’engagement du gouvernement à travers les exonérations et autres subventions directes à la consommation pour atténuer la souffrance de la population.

A la suite du directeur national du commerce, le ministre a expliqué à ses interlocuteurs point par point les facteurs qui engendrent la grande spéculation autour de la viande. Selon lui, l’augmentation incontrôlée du prix de la viande est le résultat de la mauvaise volonté des uns et des autres. Et cela malgré l’intervention du gouvernement à travers une subvention directe à la consommation pendant le mois de Ramadan avec plus de 150 millions de nos francs.

A cet effort s’ajoute l’interdiction d’exporter l’aliment betaille pendant une année.  Pour résoudre le problème, le ministre propose une gestion globale  avec l’implication  des différents acteurs.

Le ministre Konaté a fustigé les cas d’augmentation sur les prix constatés. «Rien ne justifie les augmentations constatées sur les prix de certains produits.  Le Mali est le seul pays de la sous-région où le riz et sucre  sont moins chers» a-t-il déclaré.

Abordant le second point inscrit à l’ordre du jour, le ministre a fait le point sur le processus d’élaboration du projet de décret portant réglementation des loyers des locaux à usager d’habitation.

Une opportunité pour les membres du Conseil national des prix de faire des propositions pour améliorer ledit projet de décret. Ce document, avant son adoption par le Conseil des ministres, sera examiné par le conseil de cabinet présidé par le Premier ministre.

Les efforts du gouvernent n’ont pas échappé aux membres du Conseil national des prix. Ils ont exprimé leur satisfaction sur l’exposé du Directeur national du commerce et de la concurrence. Tout en félicitant le ministre et le Gouvernement, ils ont demandé à ce qu’il y ait un suivi rigoureux de l’évolution de ces prix et du respect des normes sanitaires pour le bien de la population.

A titre de rappel , le Conseil national des prix est composé des représentants de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (Untm) , du Patronat , de la Chambre de  Commerce et d’Industrie du Mali (Ccim), des Organisations Consulaires,(Chargeurs et Transporteurs) ;des Associations des Consommateurs ; des Grossistes  de céréales ; des Associations des commerçants détaillants ; des services techniques  de l’Etat(Douanes , Impôts) ; du Ministère de l’Agriculture ; Ministère des Fiances  et le Ministère de la Sécurité.

Nouhoum DICKO

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Chers Consommateurs, on vous trompe tout les jours, vous n’avez pas attendu qu’on vous le dise pour le savoir. En commençant par le chef de l’état qui dit tout les jours qu’on des prix bas. Le riz était entre 25 000 et 30 000 fcfa il ya un peu plus de 5 ans, le mil à moins de 20 000 fcfa maintenant on en est à près de 40 000 pour le riz et 25 000 pour le mil sans que les revenus aient bougé substantiellement. On nous parle des prix de la sous région, mais on ne vit pas du différentiel de prix, les conditions diffèrent ainsi que les revenus. vous n’allez tout de même pas nous comparer au Sénégal ou à la cote d’ivoire avec leur niveau élevé de salaire. De plus les maliens ne bénéficient jamais des avantages comparatifs pour les produits issues du terroir.VIANDE, lait, au nom de la liberté des prix l’état laisse toujours les commerçants véreux dépouiller le pauvre citoyen. Le cas de la pomme de terre est là patent, quand pour l’intérêt d’un seul opérateur on nous rabat les oreilles avec le”fabriqué au mali” au lieu de laisser rentrer la pomme de terre importée pour que le malien qui est mal nourri puisse manger à satiété. Pour la viande le ministre avait menacé de recourir à la viande marocaine, mais qu’il le fasse bon DIEU, surtout que les gars de la filière viande n’ont pas respecté la parole donnée.

    • la seule facon de faire baisser les prix ce n est ni a travers un conseil de prix ni par decret gouvernemental mais c est en favorisant la concurrence et en appuyant les secteurs en cause pour améliorer leur productivite.

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