La 1ère conférence nationale de la Confédération nationale des sociétés coopératives d’habitat du Mali (Conascoh-Mali) a eu lieu le vendredi 11 mars 2016, au CICB, sous le thème : « l’habitat coopératif comme facteur de développement économique et social du Mali ».
La céremonie d’ouverture était présidée par Yacouba Katilé, représentant Boulkassoum Haïdara, président du Conseil économique social et culturel du Mali, parrain de l’évènement, en présence de Mme Traoré Mintou Doucouré, épouse de l’ex-président de la Transition Dioncounda Traoré.
Pour le président de la confédération, son organisation est constituée de personnes volontaires réunies pour satisfaire leurs aspirations et leurs besoins économiques, sociaux et culturels communs, au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Il dira aussi q’une coopérative d’habitat a pour objectif de répondre aux besoins de ses membres ou de s’organiser collectivement pour créer une activité économique.
La coopérative fournit des logements au meilleur prix, en général prioritairement voire exclusivement, à ses membres. Elle faovorise l’échange et la convivialité entre coopérateurs, une solidarité entre tous ainsi qu’un sens partagé des responsabilités. Elle a aussi pour but de lutter contre l’exclusion et la spéculation immobilière ; permettre la mutualisation des services et le partage d’espaces communs.
Le président fera savoir que son association compte 144 coopératives d’habitat dans le disctrict de Bamako, 22 à Kayes, 23 à Koulikoro, 2 à Ségou, 7 à Sikasso, 2 à Mopti, 1 à Tombouctou, 1 à Gao, 1 à Kidal.
Pour lui, la confédération compte 203 coopératives d’habitat reparties entre une fédération et (9) unions sur le territoire national. Le district de Bamako compte 144 coopératives pour 17 153 membres dont 7 090 femmes et 10 063 hommes. La Conascoh-Mali a pour mission de représenter le mouvement coopératif dans les domaines de l’habitat au niveau national et d’examiner avec les pouvoirs publics tous les problèmes des sociétés d’habitat et proposer des solutions idoines.
B . Bouaré