Touchée durement par les inondations du 28 Août 2013, la commune rurale de Djalakorodji a mis en place une commission locale d’évaluation des sinistrés. Il s’agit de recenser le long des berges les familles déjà touchées, celles susceptibles d’être touchées avant l’arrivée de la commission nationale, attendue dans la commune dans les prochains jours.
Suite aux eaux torrentielles issues des fortes pluies survenues le 28 Août 2013, la commune rurale de Djalakorodji a été durement frappée, surtout les berges du marigot sur lesquelles les habitants, par incivisme, ont construit illégalement des habitations. Les eaux torrentielles avaient causé, ce jour, d’énormes dégâts matériels et de nombreuses pertes en vies humaines. Pour éviter un tel fléau cette année, une commission d’évaluation nationale a été mise sur pied pour recenser les maisons touchées et celles illégalement construites dans les servitudes du marigot.
Pour baliser le terrain avant l’arrivée de cette commission, la commune de Djalakorodji a jugé nécessaire de mettre en place une commission locale d’évaluation. Il s’agit de dégager les constructions sur les berges du marigot (environ 10 m de chaque côté) pour faciliter le passage des eaux. Ces maisons, selon le maire, ont été construites d’une manière illégale et malgré la sommation des propriétaires pour déguerpir les servitudes du marigot, ils se sont entêtés à construire.
En outre, le maire déplore le fait que le gouvernement s’est intéressé seulement aux communes de la capitale (Commune I et IV). Car, géographiquement ce sont les eaux torrentielles en provenance des communes en amont comme Dogodouma et Djalakorodji qui ont eu à ravager la commune Iv et la commune I.
Donc le maire demande à tous ceux qui sont installés illicitement sur les berges de prendre des dispositions nécessaires pour abandonner les servitudes du marigot.
MD