Commune rurale de Baguinéda : Connexion entre le chef de village de Dougoula-Coura et un réseau de prédateurs fonciers

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Adama T. Diarra, chef de village de Dougoula-Coura, est désavoué par les villageois pour ses relations avec un groupe de spéculateurs fonciers. Les pratiques auxquelles lui et les membres dudit réseau se livrent étaient au centre d’une réunion du bureau de l’Association pour le Développement de Dougoula-Coro (Adc), avant-hier dimanche. Trois points étaient à l’ordre du jour de cette réunion: le compte rendu des activités de l’association; les pratiques indignes de la mafia qui opère sur les lieux; la présentation des nouveaux membres de l’Adc.

 

Cette réunion était une occasion pour les responsables de l’association  de prendre le serment de défendre uniquement les intérêts des populations victimes de la spéculation des prédateurs. Le secrétaire général, Chiaka Traoré, a fait le point du mémorandum envoyé à Koulikoro par les membres de l’Union relatif aux titres fonciers controversés qui appartiendraient à un certain Amadou Traoré. Le bras de fer est engagé entre l’Adc et ce monsieur présenté comme l’un des plus grands prédateurs  fonciers de la contrée.

 

 

Avec d’autres dont on cite également les noms, une véritable complicité s’est instaurée autour des parcelles de terre dans le village de Dougoula Coura. Les autorités de la mairie de Baguineda ne sont pas innocentes dans ce qui se passe. Leur attitude est fustigée par les membres de l’Adc qui ont entamé des actions judiciaires pour contrecarrer leur offensive.

 

 

“Le dossier évolue en justice tout le monde sera informé de l’issu”, a expliqué Ibrahim Samaké, élu président de l’Association à la faveur du remembrement. Chiaka Traoré a été confirmé à son poste de secrétaire général de l’Association.

Cette Assemblée fut une occasion pour les membres de décrier le comportement du chef de village Adama T. Diarra. C’est un complice des prédateurs, il travaille de mèche avec les prédateurs, c’est un traitre, a confié le président de l’Adc dont les propos sont corroborés par les populations. “Nous ne voulons pas de lui”, déclare un sexagénaire victime d’une spéculation foncière.

 

Les prochaines semaines se révéleront près mouvementées dans ce village où les populations et les prédateurs fonciers se regardent presque en chien de faïence. A suivre !

 

Laya DIARRA

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